Thursday, December 28, 2006
Les mots qui restent
Quand tout s'en va et que le reste fous le camp, que la pluie obscursit nos visages, et que le reste s'en fout. Quand de toute manières, il ne reste plus qu'a attendre. On se dit qu'il doit se sentir bien seul, et là on souffre. On est pas bien. Le malaise s'installe et on n'ose plus appeller. De peur de déranger. On a toujours peur qu'il souffre mais cette fois ci à cause de nous. Alors on ne fait plus rien. L'hésitation n'est plus de mise. Le moindre faux pas peut être fatal. Du moins c'est ce que l'on croit. De toute façon je ne sais plus et je ne veux plus me torturer l'esprit. Alors j'espere qu'il sait que je suis là, qu'a force de le rabacher il l'a compris. Je l'embrasse, lui et le masqué...entre nous soit dit...tant pire
Il se soigne
Il est con, il se soigne. Enfin j'espere pour lui, roi de la boulette mais on lui en veux pas. Et il m'empeche de voir l'autre blonde.
Je sais ça ne sers à rien...pur vengeance malsaine ^^
Je sais ça ne sers à rien...pur vengeance malsaine ^^
Il va vers l'Est
La route est toujours trop noir, trop longue, trop triste, trop seull, je ne sais plus. Il va vers l'Est, il en est sur. Et même s'il la connait par coeur, elle lui fait toujours un peu peur. Alors les paupières se ferme. Sur des notes d'ivoires, la route se défile. Une musique sans son, sans paroles et sans rien. Juste des rêves pour le plaisir de se dire que demain. Tout sera fini et que l'Est sera loin. Le froid claque sur les vitres et ses pensées s'ensommeillent. Alors pense-t-il à lui qui est resté là bas. Seul dans la ville trop froide dans ses habits trop blanc. Tant qu'elle chante tout va bien, mais si le noir pleut. Que se passera-t-il si les autres s'amusent ? Je voudrais lui chanter une sorte de paradis blanc que l'on oublierais, comme certains leurs rêvent d'enfants. Et si le monde est trop dur, je serais cosmonaute, pour fuir la Terre, la tête dans les étoiles. Les seules qui sont en couleurs. Alors je l'enmenerais, il m'apprendra à être vivant. Comme des enfants sans cheveux blonds. Je pense à lui même si parfois, il me vole la Bétise incarnée. Même si j'ai peur qu'il doute de moi parfois. Je veux qu'ici, il sache que je ne changerais pas, je resterais là pour lui, même s'il reste à l'Est...
Entre nous soit dit...et sans vulgarité, je vous aimes...
Entre nous soit dit...et sans vulgarité, je vous aimes...
Wednesday, December 27, 2006
Gloup Gloup Gloup Gloupier
Sarkozy BHL entarté
Vidéo envoyée par foetus
Non mais c'est tellement bon, oui a la révolution en talons ^^
aux sales mômes...
Les heures sont indécentes, c'est pour cela qu'on les veilles, les regards en qui nous mentent, comme dans nos réveils. Si l'instant est fragile, nos pensées le seront, comme je m'habille de fille, de joies aux rires abscons. Je serais volontiers, resté pour la nuit, mais d'une vie endueillé, il me remercit. Je ne vous oublis pas, vous mes anges nocturnes, comme la lune rougeoit, en allant sur Saturne. Nos lingam sont des foutaises, mais pas autant qu'un vit, de se qui nous baises, et puis s'enfuient. Je resterais ici, même si tout change, comme cette trop noire nuit, qui nous démange. Je vous reverrais, même s'il faut la paradis, pour vous étonner, de votre rire inouït. Combien de fois nos larmes, coulèrent à l'unisson, au même son que les armes, que l'on néttoies sans raisons. Je vous ferrais Poèsie, tant pis s'il est trop tard, car de mes fautes je vous prix, soyons les batards. Les chapeaux noires des statues de cires, d'un musée parisien, vous sont senmblable et pire, de vous je me souviens.
Aux personnes citées par métaphores dans ce texte, trois en totu, et à vous qui me liser sans pleurer, entre nous soit dit...
Aux personnes citées par métaphores dans ce texte, trois en totu, et à vous qui me liser sans pleurer, entre nous soit dit...
Saturday, December 23, 2006
Monday, December 11, 2006
Supreme de Supreme
Ne pouvant nous réduire à cela j'irais ailleurs et surtout loin demain pour vous voir.
L'instant reste fragile. Et l'autre me fait peur mes doutes m'assaille et la confiance défaille. J'espere que tout va bien et que mes doutes ne sont que dérisoires. En attendant je continue ma vie, avec la certitude que nous n'est pas dit.
L'instant reste cour et je vous vois demain, encore trop loin. J'ai envie d'être amoureuse et cette fraicheur me réjouie.
De toute façon je ne serais belle quand rose. La route ne sera pas, au moins en rêve, fausse et vous revoir me tarde.
Entre nous soit dit, je tombe de fatigue et vous aussi...
L'instant reste fragile. Et l'autre me fait peur mes doutes m'assaille et la confiance défaille. J'espere que tout va bien et que mes doutes ne sont que dérisoires. En attendant je continue ma vie, avec la certitude que nous n'est pas dit.
L'instant reste cour et je vous vois demain, encore trop loin. J'ai envie d'être amoureuse et cette fraicheur me réjouie.
De toute façon je ne serais belle quand rose. La route ne sera pas, au moins en rêve, fausse et vous revoir me tarde.
Entre nous soit dit, je tombe de fatigue et vous aussi...
Wednesday, December 06, 2006
La non-demande en mariage
Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d'amoureux l'ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège...
J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin
Laissons le champs libre à l'oiseau
Nous seront tous les deux priso-
nniers sur parole
Au diable les maîtresses queux
Qui attachent les cœurs aux queues
Des casseroles!
J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin
Vénus se fait vielle souvent
Elle perd son latin devant
La lèchefrite
A aucun prix, moi je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La marguerite
J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin
On leur ôte bien des attraits
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine
L'encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des li-
vres de cuisine.
J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin
Il peut sembler de tout repos
De mettre à l'ombre, au fond d'un pot
De confiture
La jolie pomme défendue
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût "nature"
J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin
De servante n'ai pas besoin
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense
Qu'en éternelle fiancée
A la dame de mes pensées
Toujours je pense
J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin
Question de culture : de qui est cette chanson, sans aller sur Google évidemment ^^
Friday, December 01, 2006
On me propose...
On me propose d'écouter du Barbara et "Puisque vous partez en voyage" de Jacques Dutronc et Françoise Hardy...
On me propose de récupérer ma bouteille de popper's...
On me propose des calins...
On me propose du porno sans son, de jeune crevette au fesses arqué comme un siège pour Pierrot et d'hispanique sous testo...
On me propose de vous voir...
On me propose des discuter avec deux atebas sur pas, très jolie par ailleurs...
On me propose de parler avec eux et ils font tout en même temps, ils répondent en même temps et se déconnectent en même temps, l'histoire ne dit pas s'ils baisent en même temps...
On me propose des tas de choses, entre nous soit dit...
On me propose de récupérer ma bouteille de popper's...
On me propose des calins...
On me propose du porno sans son, de jeune crevette au fesses arqué comme un siège pour Pierrot et d'hispanique sous testo...
On me propose de vous voir...
On me propose des discuter avec deux atebas sur pas, très jolie par ailleurs...
On me propose de parler avec eux et ils font tout en même temps, ils répondent en même temps et se déconnectent en même temps, l'histoire ne dit pas s'ils baisent en même temps...
On me propose des tas de choses, entre nous soit dit...
Thursday, November 30, 2006
Espece d'image négative de l'homosexualité
Comme dirait les deux supras bogosses du blog http://jeneveuxplus.skyblog.com/ je suis une pétasse enragée. Non mais franchement j'ai la tronche de la victime qui veut ressembler aux hétéros ? non mais là je suis juste pas contente. Je suis un pédé folle hystérique travelotte et tout nouvellement pétasse enragée (j'adooooooooore) alors franchement en quoi je suis une image négative de l'homosexualité ? Déjà je ne suis pas qu'une image (et oui je ne suis pas que belle) Franchement , entre moi et le pédé refoulé qui casse du pédé qui est le plus négatif ? et puis je suis pas là pour faire le procés de qui que ce soit, mais bon...^^
Alors aussi on nous répete "Tolérance" soit "accepter quelque chose de négatif" je peux vous dire que le premier qui me tolère je suis fout mon poing dans la gueule et comme dirais le FHAR "votre tolérance on se la fout au cul!!!" J'aime bien être en colère de temps en temps ^^
Alors O'con , rassurée ?
Alors aussi on nous répete "Tolérance" soit "accepter quelque chose de négatif" je peux vous dire que le premier qui me tolère je suis fout mon poing dans la gueule et comme dirais le FHAR "votre tolérance on se la fout au cul!!!" J'aime bien être en colère de temps en temps ^^
Alors O'con , rassurée ?
Wednesday, November 22, 2006
Il me fait du bien...
Il me fait du bien, même quand il me dit du mal. Il me fait du bien quand je le lis. Il me fait du bien, quand il m'écoute. Il me fait du bien même s'il semble fragile. Il me fait du bien quand je sens qu'il est là. Il me fait du bien quand il a peur que je rompe mes fiançailles avec lui. Entre nous soit dit, il me fait du bien tout simplement...
Y'a pas que les grands...
Une fin d'après-midi de pluie sur Paris. On se demande ce que l'on fait. Un peu de musique bien kitch genre "Y'a pas que les grands qui rêvent" de Melodie... Et puis une exitation. Pas sexuelle non, loin de là. Une chose assez indescritible. Je réalise à quel point je n'ai pas envie de sexe en ce moment. Je ne peux pas toucher le corps d'autres personne me dégoute au plus haut point. Et pis enchainer les plans cul, ça ma trop fait mal, alors vraiment je n'en ai plus envie du tout. J'attends "le baiser qu'on garde pour la bonne bouche" (Embrasses-les tous de Brassens). J'ai assez froid dans tous les sens du termes. J'ai des envies de calins sous la couette. "J'voudrais qu'il m'embrasse sur les lèvres" comme dirait Melodie...Entre nous soit dit, j'ai pas les raz-mottes et je m'en fous des photos...
Tuesday, November 21, 2006
Comme un mot d'amour sans fin...
Ce n'est pas moi qui suis dans tes bras
Ce ne sont pas mes cheveux sous tes doigts
Les "Je t'aime que t'entends ne sont pas de ma voix
Ce n'est pas moi qui me réveille devant toi
Mais je vis, je survis, je souris
Je viens, je vais bien, je suis vain
De pleurer parfois la nuit
Comme un mot d'amour sans fin
Ce n'est plus moi qui ai tes clefs
Ce n'est plus moi qui te fais rêver
Ce n'est plus moi qui peux t'embrasser
Ce n'est plus moi la source de ta fierté
Mais je vis, je survis, je souris
Je viens, je vais bien, je suis vain
De pleurer parfois la nuit
Comme un mot d'amour sans fin
Ce n'est pas moi qui suis dans ton coeur
Ce n'est pas moi qui rassures tes peurs
Ce n'est pas moi qui calme ta douleur
Ce n'est pas moi qui soulage tes malheurs
Mais je vis, je survis, je souris
Je viens, je vais bien, je suis vain
De pleurer parfois la nuit
Comme un mot d'amour sans fin
Je veux jsute ton regard dans la nuit
je peux juste marcher avec toi sous la pluie
Je sais juste t'aider de tes soucis
Je sens juste qu'avec toi je suis en vie...
Ecrit dans le métro entre Place de Clichy (13) et République (9), le 20/11/2006, à 00h33.
Après avoir enchainé mes rendez-vous avec Jérome (15h30-18h00), Jean-François (19h00-21h45) et Cyhère (21h46-00h01)
Je vais mieux depuis que je l'ai vu. Je crois qu'il me manquait un peu...
Voila ce que j'ai écrit dans mon cahier rouge tout à l'heure. Je n'ai pas l'habitude de mettre des poèmes comme ça sur mon blog surtout quand je ne les aimes pas comme celui-ci. Mais je ne sais pas pourquoi j'ai voulu le mettre quand même.
Il reste des zones d'ombres, une sombre histoire de cadeaux d'adieu.
Entre nous soit dit...
Ce ne sont pas mes cheveux sous tes doigts
Les "Je t'aime que t'entends ne sont pas de ma voix
Ce n'est pas moi qui me réveille devant toi
Mais je vis, je survis, je souris
Je viens, je vais bien, je suis vain
De pleurer parfois la nuit
Comme un mot d'amour sans fin
Ce n'est plus moi qui ai tes clefs
Ce n'est plus moi qui te fais rêver
Ce n'est plus moi qui peux t'embrasser
Ce n'est plus moi la source de ta fierté
Mais je vis, je survis, je souris
Je viens, je vais bien, je suis vain
De pleurer parfois la nuit
Comme un mot d'amour sans fin
Ce n'est pas moi qui suis dans ton coeur
Ce n'est pas moi qui rassures tes peurs
Ce n'est pas moi qui calme ta douleur
Ce n'est pas moi qui soulage tes malheurs
Mais je vis, je survis, je souris
Je viens, je vais bien, je suis vain
De pleurer parfois la nuit
Comme un mot d'amour sans fin
Je veux jsute ton regard dans la nuit
je peux juste marcher avec toi sous la pluie
Je sais juste t'aider de tes soucis
Je sens juste qu'avec toi je suis en vie...
Ecrit dans le métro entre Place de Clichy (13) et République (9), le 20/11/2006, à 00h33.
Après avoir enchainé mes rendez-vous avec Jérome (15h30-18h00), Jean-François (19h00-21h45) et Cyhère (21h46-00h01)
Je vais mieux depuis que je l'ai vu. Je crois qu'il me manquait un peu...
Voila ce que j'ai écrit dans mon cahier rouge tout à l'heure. Je n'ai pas l'habitude de mettre des poèmes comme ça sur mon blog surtout quand je ne les aimes pas comme celui-ci. Mais je ne sais pas pourquoi j'ai voulu le mettre quand même.
Il reste des zones d'ombres, une sombre histoire de cadeaux d'adieu.
Entre nous soit dit...
Monday, November 20, 2006
Etranger à moi meme
Je vous souhaite des morts lente et douloureuse, je voudrais tant vous revoir. Il faudrait avancer en souriant. On pourrait regarder nos envies. Il suffirait dans l'espoir infime devenir un rêve. Je ne dors plus la nuit. Je rêve à en bruler mes draps. Je voudrais tant ne jamais t'avoir vu, un soir sur le quai d'un métro oublié. Je voudrais tant sourire sans foi ni loi. On sera libre. On relève la tête . Et puis de toute façon qu'est ce que ça change. Serais je étranger à moi même , Devenir un étranger pour soi. Alors comment aimer les autres ? Je pourrais voir, devenir nos anges, et l'univers flamboie et crève mais qu'est ce que je change? Mais je sais nos vies portent conseil et je sais le mal que je me fais parfois la nuit sans moi. On devine mal ce que l'on est. L'enfer d'un téléphone qui cri en plein millieux de la nuit pour annoncer la mort d'un ami.
Pour tout ça je sousis et je vous aimes
Pour tout ça je sousis et je vous aimes
Monday, November 13, 2006
Alors oui,...
Alors oui, je t'ai trompé, mais oui j'avais faim, et pas de sexe. J'avais envie de le faire comme de me tirer une balle dans le pied. Alors, d'après certaines personnes, quand tu trompes ton mec c'est que tu n'es plus avec, je ne supportais pas l'idée que tu m'entretiennes, pas toi. J'aurais rêver de pleins de choses, je veux, je ne peux pas. Alors oui, je suis pas le mec idéal mais j'avais prévenu, oui je t'ai menti sur pleins de choses que tu ne sais pas, mais quand je te disais je t'aime je ne mentais pas.Tuez mon rêve le plus chees fut comme un suicide et je nous oublies dans le lot, alors je reviendrais pas en arrière je ne regrette qu'une chose, de ne pas t'avoir suffisament protéger de la vie. Je passe sans doute pour un con prétentieux en te disant tout cela mais je le pense sincèrement. Je te dis de vivre et d'être heureux. Je te demande de continuer de sourir et de sourire pour moi le soir. Je te demande de penser à moi la nuit. Alors oui, tu ne sais pas tout mais bon j'aurais du te proteger, ce qui est fait est fait , et je n'oublie pas le Greg , alors mes chéries je vous les dit "Double gode" vous verez tout ira mieux.
Ce soir je pense à Presla. Parfois il me fait du bien ce blog. Entre nous soit dit j'aime tout le monde...
Ce soir je pense à Presla. Parfois il me fait du bien ce blog. Entre nous soit dit j'aime tout le monde...
Sunday, November 12, 2006
Pour le plaisir...
Bande de Cruiches
Je sais , je ne sais pas écrire en français, je sais ça fait peur. Et alors ? moi je sais que "sympa" s'écrit "sympa" et pas "symppa" !!
Pour le titre c'est du moi qui ne sais pas parler et qui mélange "truie" et "cruche" vu qu'on ne peut ni dire "vache" ni "dinde" au risque de blesser Thylège ou ma dmie arrière grand mère, qui est ma belle mère et mon beau père et époux de ma mère. Oui je sais on s'y perds ^^. Et je sais que je fais peur.
Je marine et j'embrasse Pip'. Hate de EvE. et le reste on l'aime
Entre nous soit dit,...Cyhère et Mystra énerve^^
ps: j'ai fait une grande découverte, "vivi" en verlan ça fait "!^!^"
Pour le titre c'est du moi qui ne sais pas parler et qui mélange "truie" et "cruche" vu qu'on ne peut ni dire "vache" ni "dinde" au risque de blesser Thylège ou ma dmie arrière grand mère, qui est ma belle mère et mon beau père et époux de ma mère. Oui je sais on s'y perds ^^. Et je sais que je fais peur.
Je marine et j'embrasse Pip'. Hate de EvE. et le reste on l'aime
Entre nous soit dit,...Cyhère et Mystra énerve^^
ps: j'ai fait une grande découverte, "vivi" en verlan ça fait "!^!^"
Thursday, November 02, 2006
Playlist
Bon, on en arrive à Claude Barzotti, déjà que j'ai passé la nuit avec Goldmann et "Pas toi" "Puisque tu pars" et compagnie. J'ai aussi Olivia Ruiz qui chante "Message Personnel" , "I miss you" de Blink 182 et bien aussi. Mais la solitude de Barabara ( Gare de Lyon, Le mal de vivre et tuti quanti) reste le must. Sinon j'ai "She night" et "Petit jesus" d'indochine. bon c'est grave la je sais mas bon on sent fout. Entre nous soit dit, je connais pleins de chansons pour déprimer...
Puisque tu pleures...
Puisque tu pleures, et moi aussi. Puisqu'en fin de compte nous somme tout les deux un peu trop seul. Puisque nous sommes trop triste, séchons nos larmes et aimons nous. Je dit ça comme un cri de désespoir. Entre nous soit dit...
Wednesday, November 01, 2006
Bin vu que j'ai pas de Chopper...
On voudrait à ce moment prècis des larmes, des cris des coups, du sang. Tout ne fut pas prèsent, mais une certaine partie fut là. On pourrait se morfondre, mais je reste serein, quelque chose ne vas pas, quelque chose ne colle pas dans toute cette histoire. A croire que je suis vraiment amoureux, j'espère qu'il prendras soin de lui, mieux que moi ça j'en suis sur.
Enfin bon, Londres n'est pas un mauvaise idée, je pense juste que Cologne est plus approprié. Je l'aime, que voulez vous..
Au faite j'en profite pour passer une annonce, vous êtes riche et vous voulez faire votre BA (bonne action) de l'année ? Offrez moi un week end de rêve à Cologne dans un super palace, pour deux personnes (moi et lui) mais sans vous évidemment.
Enfin bon, Londres n'est pas un mauvaise idée, je pense juste que Cologne est plus approprié. Je l'aime, que voulez vous..
Au faite j'en profite pour passer une annonce, vous êtes riche et vous voulez faire votre BA (bonne action) de l'année ? Offrez moi un week end de rêve à Cologne dans un super palace, pour deux personnes (moi et lui) mais sans vous évidemment.
Sunday, October 15, 2006
Danse sur du verre qu'on rigole...
Connaissons nous nos vies avant de mourir ? Je reste à Paris qui est encore plus grise que dans mes rêves. Tout cela me rends fou. Je ne comprends plus grand chose et je garde un arrière goût dans la bouche. Des gens entres dans ma vie par effraction et en sorte en claquant la porte. Je n'ai rien demander à personne. Tout devient bruit et le moindre slogan de manif' devient insupportable. Une comédie grotesque et malsaine, qui me fait peur. Qui me fait peur ? Soyons fous mais soyons nous.
Londres est vraiment une voleuse et je ne comprends plus. Il me faut de la vie. Donnez moi la seul chose que vous n'avez pas. Je me lève sans savoir pourquoi. Je couche avec des morts et plus rien n'a de goûts. Laissez moi seul. Sans bruit, sans larmes et sans rien. Juste des regards. Je veux la pluie sur Camden, je veux les rires sur Soho. Tout m'étouffes ici pourquoi rester ? Encore et encore ? Vous me manquez, comme la Lune manque au Soleil, comme les rêves manquent aux cauchemars. S'asseoir au comptoir d'un bar, et dire "Bonjour", je veux ton sourire, des étoiles dans mes yeux. Je ne veux plus rien.
Londres est vraiment une voleuse et je ne comprends plus. Il me faut de la vie. Donnez moi la seul chose que vous n'avez pas. Je me lève sans savoir pourquoi. Je couche avec des morts et plus rien n'a de goûts. Laissez moi seul. Sans bruit, sans larmes et sans rien. Juste des regards. Je veux la pluie sur Camden, je veux les rires sur Soho. Tout m'étouffes ici pourquoi rester ? Encore et encore ? Vous me manquez, comme la Lune manque au Soleil, comme les rêves manquent aux cauchemars. S'asseoir au comptoir d'un bar, et dire "Bonjour", je veux ton sourire, des étoiles dans mes yeux. Je ne veux plus rien.
Monday, September 25, 2006
J'avance au Vitriol
J'ai besoin de douleur pour vivre. La souffrance me rapelle que je suis en vie, que je suis encore un être humain. J'ai besoin de me laver avec du Vitriol tout les jours pour rester vivant. J'ai le besoin de faire souffrir ceux qui m'aime, j'ai besoin de larme, de cris, de pleurs en fond sonore. Ma vie c'est tristesse. J'ai besoin de sang sur les murs, de le voir couler sur un bras, comme la Seine coule sur Paris. Le téléphone sonne et sa voix retentit. D'abord et avant toute chose, il y a le doute l'interrogation, puis la compression. Viens après la peur et la tristesse. L'entendre ainsi m'a fait rire. Je trouvais ça drole, sa souffrance. L'inquitude dans son regard, je la sentais. Il a tenu 1 minute et 45 secondes. Moi, je riais. Puis une deuxième tentative. Puis un sms : "Dis moi seulement pourqoi.. Et je ne t'embeterais plus.." Ma mère s'est réveillé et l'on s'est encore engueullé. A cause de son acharnement, je me suis encore engueullé avec ma mère, comme si j'en avais besoin, à 2h00.
Je ne suis pas méchant, je suis fair-play. J'avais prévenu. Ne jamais me faire confiance.
Je ne sais pas si je l'aime. Je crois que oui.
Je ne suis pas méchant, je suis fair-play. J'avais prévenu. Ne jamais me faire confiance.
Je ne sais pas si je l'aime. Je crois que oui.
Friday, September 15, 2006
Je ne peux divorcer
S'il y a bien une chose que je refuse fortement c'est d'être considéré comme un hétérosexuel. Je suis un pédé, un déviant, un pédophile, un malade mental, un fou, une folle, une tantouze, une tapette, une tarlouze, une lopette, une lavette, une fiotte, un fif, un terroriste de la pensée, un zoophile, un être à stérilisé, mais en aucun cas je suis un reprod' ou une personne à fort potentiel de consomation. Oui, je suis différent et non en aucun cas je ne veux faire comme les hétéro. Pourtant, je milite pour le mariage homosexuel, pour l'adoption par des homosexuelLEs. Je ne pense pas me marier ni avoir des mômes. Pour moi le mariage est une institution de la société hétéro normée, patriarcal et petite bourgeoise. Mais d'un point de vue d'égalité des droits, je le réclame. Plus même que le droit de me marier, c'est le droit de pouvoir divorcer qui m'importe le plus. Je voulais mettre cela au claire. Entre nous soit dit...
Votre vie privée contre la notre
Délation, inquisition, pratique policière, terrorisme, totalitarisme, fascisme, etc. La presse n’aura pas manqué de vocabulaire pour dénoncer notre projet d’ outing (révélation publique de l’homosexualité d’une personne). Nous nous sommes déjà exprimés sur les raisons, peu morales en vérité, qui nous ont poussés à y renoncer. La question qui nous intéresse aujourd’hui et que personne, dans l’extase de l’indignation, ne semble vouloir se poser, est la suivante : comment se fait-il que l’ outing puisse être une arme ? Comment se fait-il que l’annonce de l’homosexualité puisse même constituer une menace ?
Tout ce que ces articles dénoncent, c’est une violence. Tout ce que ces articles évitent, c’est le ressort de cette violence. Pour considérer que l’ outing peut nuire à celui qui en est l’objet, il faut considérer soit que l’homosexualité est infâme, soit que sa révélation est dangereuse. Ceux qui s’indignent pressentent donc, sans vouloir l’analyser, la pression sociale que subissent les gays et les lesbiennes. Ils prêtent à l’ outing une violence qui lui préexiste : celle qui oblige, par exemple, un député homosexuel à se laisser insulter par son électorat dans la rue et par ses collègues à l’Assemblée. Qui l’oblige à entendre, comme nous, les rêves de cendres des manifestants anti-PACS : " sales pédés, brûlez en enfer " ou "les pédés au bûcher". Et à entendre, mieux que nous, le petit bestiaire illustré de certains députés : les homosexuels comparés à des " animaux de compagnie " (François Vannson, RPR) ou à des " zoophiles " (Jacques Myard, RPR), voués à signer leur PACS dans les " services vétérinaires " (Dominique Dord, UDF) ou à être " stérilisés " (Pierre Lellouche, RPR). Sans pouvoir riposter.
Ce silence imposé, nous le connaissons bien ; et pour en avoir fait l’expérience à un moment ou à un autre de notre vie, nous savons bien qu’il ne s’agit pas là de l’exercice d’une liberté. A ce titre, parce que nous partageons avec ce député une épreuve de l’adversité, l’ outing est plus sympathique, au sens propre, que l’invocation effarouchée du " respect de la liberté individuelle ". Ne soyons pas hypocrites, néanmoins. Si la violence de l’ outing n’est pas dans l’ outing, il n’en possède pas moins une cruauté propre : celle de donner des noms. C’est probablement cette " forme suprême de franchise " qui a conduit nos détracteurs, raidis d’effroi, à traiter d’inquisitoriale une association qui refuse qu’on promette impunément le bûcher aux pédés, et de " fascisant " un groupe qui porte le triangle rose. Et pourtant, l’impossibilité de nommer est au coeur du problème. Aucun de nos détracteurs ne s’est en effet interrogé sur cette embarrassante dissymétrie du droit : il n’est pas possible de dire d’une personne qu’elle est homosexuelle, en revanche il est possible de dire des homosexuel(le)s qu’ils sont des animaux. Il y a quelques années, le tribunal correctionnel de Strasbourg, suivi par la cour d’appel de Colmar, a ainsi jugé irrecevable l’action en diffamation intentée par des homosexuel(le)s contre un évêque qui avait déclaré : " Je respecte les homosexuels comme des infirmes ; mais s’ils veulent transformer leur infirmité en santé, je dois dire que je ne suis pas d’accord. " Les plaignants furent non seulement déboutés, mais obligés de verser des dommages-intérêts au prélat pour procédure abusive, l’insulte en question n’ayant pas été proférée contre une " personne nommément visée ou un corps constitué " (cour d’appel de Colmar, 27 juin 1983).
Si nous assumons pleinement la violence nominale de l’ outing, c’est précisément parce que, en l’état actuel des lois, on peut tout dire des gays et des lesbiennes, sauf leurs noms : tant qu’un délit d’incitation à l’homophobie ne sera pas institué, il sera possible de nous insulter tous sans insulter personne. L’hypothèse de l’outing, vérifiée par l’indignation qu’il a suscitée, est qu’une défense effarouchée de la vie privée s’accommode fort bien d’une homophobie ordinaire, pourvu qu’elle soit générique. Les deux discours peuvent d’ailleurs être tenus par la même personne. Emmanuel Le Roy Ladurie peut ainsi, sûr de son bon droit, nous accuser d’être les nouveaux délateurs quelques mois après avoir affirmé que " le fait de confier des enfants à des couples homosexuels masculins (...) ne manquera pas d’accroître encore les risques pédophiliques qui sont déjà en plein essor " ( Le Figaro du 19 octobre 1998). Il peut ainsi insulter les homosexuel(le)s sans risque - ni médiatique ni juridique -, tant que l’objet de son insulte reste abstrait.
Cette préférence du générique sur l’incarné, des catégories sur les individus, n’est pas le monopole des réactionnaires manifestes. Elle structure un ensemble de discours parascientifiques - psychanalytique, anthropologique, sociologique, juridique, etc. - qui, sous le régime douteux de l’expertise bienveillante, n’hésitent pas à juger nos vies. Irène Théry peut ainsi écrire sans sourciller que nos désirs de coparentalité relèvent d’une " régression biologisante " ( Le Monde du 25 novembre 1997), voire - elle cite Pierre Legendre - d’une " conception bouchère de la filiation " (note de la Fondation Saint-Simon, no 91, octobre 1997), tout en s’indignant de " l’ignominie " de l’ outing.
On pourrait se moquer de ces discours d’experts, s’ils ne trouvaient pas un écho dans les politiques publiques. L’épidémie de sida nous l’a appris. D’un côté, une épidémiologie très officielle nous catégorise dans les " groupes à risque ". De l’autre, des gouvernements refusent des campagnes de prévention spécifiquement adressées aux minorités par peur de la " stigmatisation " ou pour " ne pas faire la promotion de l’homosexualité ". Nous avons de trop bonnes raisons d’être à la fois rétifs à la prise en charge publique de nos vies privées, et sceptiques face à toutes ces précautions prises pour ne pas les exposer au grand jour.
C’est le fond du problème. En matière de vie privée, l’Etat n’a jamais été un allié. Nous appartenons, avec d’autres, à ces populations dont la vie privée, loin d’être " protégée ", est l’objet d’intrusions fréquentes de la part des administrations : malades du sida contraints, pour conserver l’allocation adulte handicapé, de faire état de leurs sensations physiques les plus menues (fatigues, troubles nerveux, etc.) ; homosexuel(le)s obligé(e)s de subir une enquête de moeurs menée par les DDASS pour accéder au droit pourtant reconnu à l’adoption individuelle ; allocataires du RMI soumis aux " visites domiciliaires " des contrôleurs des Caisses d’allocations familiales ; sans-papiers tenus, pour obtenir un titre de séjour, de produire les preuves - et le détail - de leur " vie privée et familiale ", etc.
Il a bien fallu résister à cette " volonté de savoir ". D’abord individuellement, avec de petites stratégies de résistance : mentir, dissimuler, tricher, pour obtenir ou conserver de simples moyens d’existence. Puis, collectivement, avec plus d’assurance, puisque la puissance publique s’autorise un savoir sur nos vies privées, nous avons été obligés de mettre nos vies privées sur la place publique. Nous appartenons, à ce titre, à un plus large mouvement de visibilité : depuis quelques années, les populations soumise à ces petits contrôles d’Etat se mobilisent sur le mode de la sortie de l’ombre. Si nous nous sommes exposés en tant que séropos, pédés ou gouines, comme d’autres s’exposent en tant que chômeurs, précaires ou sans-papiers, c’est que l’épidémie de sida ne nous en a pas laissé le choix : puisque la vie privée d’un malade se lit sur son visage, nous avons été obligés d’affronter familles, employeurs, assureurs ou administrations pour obtenir les droits adéquats à nos vie et interdire qu’on statue sans cesse sur elles, de haut - pour inverser les forces qui nous maintiennent dans un " privé " où il est commode de nous gouverner. L’ outing s’inscrit dans cette stratégie d’occupation, avec des visages et des noms, d’un espace public habitué à parler de nous sans nous.
Visiblement, le tracé de la frontière public-privé n’est pas le même pour tous, en droit comme en fait. A cet égard, l’ outing est une stratégie de pauvres. Pauvres en droits, là où d’autres sont mieux lotis : la vie privée qui préoccupe tant nos détracteurs, c’est celle des personnages publics, bien protégée par la loi. Le paradoxe de l’ outing, c’est qu’il est un moyen de défense de nos vies privées - auto-organisé, puisque l’Etat ne nous en garantit pas d’autre. Même suspendu dans son exécution, nous parions sur son efficacité.
Ce texte a été rédigé par des militants d’Act Up-Paris et publié dans Le Monde daté du samedi 26 juin 1999
Tout ce que ces articles dénoncent, c’est une violence. Tout ce que ces articles évitent, c’est le ressort de cette violence. Pour considérer que l’ outing peut nuire à celui qui en est l’objet, il faut considérer soit que l’homosexualité est infâme, soit que sa révélation est dangereuse. Ceux qui s’indignent pressentent donc, sans vouloir l’analyser, la pression sociale que subissent les gays et les lesbiennes. Ils prêtent à l’ outing une violence qui lui préexiste : celle qui oblige, par exemple, un député homosexuel à se laisser insulter par son électorat dans la rue et par ses collègues à l’Assemblée. Qui l’oblige à entendre, comme nous, les rêves de cendres des manifestants anti-PACS : " sales pédés, brûlez en enfer " ou "les pédés au bûcher". Et à entendre, mieux que nous, le petit bestiaire illustré de certains députés : les homosexuels comparés à des " animaux de compagnie " (François Vannson, RPR) ou à des " zoophiles " (Jacques Myard, RPR), voués à signer leur PACS dans les " services vétérinaires " (Dominique Dord, UDF) ou à être " stérilisés " (Pierre Lellouche, RPR). Sans pouvoir riposter.
Ce silence imposé, nous le connaissons bien ; et pour en avoir fait l’expérience à un moment ou à un autre de notre vie, nous savons bien qu’il ne s’agit pas là de l’exercice d’une liberté. A ce titre, parce que nous partageons avec ce député une épreuve de l’adversité, l’ outing est plus sympathique, au sens propre, que l’invocation effarouchée du " respect de la liberté individuelle ". Ne soyons pas hypocrites, néanmoins. Si la violence de l’ outing n’est pas dans l’ outing, il n’en possède pas moins une cruauté propre : celle de donner des noms. C’est probablement cette " forme suprême de franchise " qui a conduit nos détracteurs, raidis d’effroi, à traiter d’inquisitoriale une association qui refuse qu’on promette impunément le bûcher aux pédés, et de " fascisant " un groupe qui porte le triangle rose. Et pourtant, l’impossibilité de nommer est au coeur du problème. Aucun de nos détracteurs ne s’est en effet interrogé sur cette embarrassante dissymétrie du droit : il n’est pas possible de dire d’une personne qu’elle est homosexuelle, en revanche il est possible de dire des homosexuel(le)s qu’ils sont des animaux. Il y a quelques années, le tribunal correctionnel de Strasbourg, suivi par la cour d’appel de Colmar, a ainsi jugé irrecevable l’action en diffamation intentée par des homosexuel(le)s contre un évêque qui avait déclaré : " Je respecte les homosexuels comme des infirmes ; mais s’ils veulent transformer leur infirmité en santé, je dois dire que je ne suis pas d’accord. " Les plaignants furent non seulement déboutés, mais obligés de verser des dommages-intérêts au prélat pour procédure abusive, l’insulte en question n’ayant pas été proférée contre une " personne nommément visée ou un corps constitué " (cour d’appel de Colmar, 27 juin 1983).
Si nous assumons pleinement la violence nominale de l’ outing, c’est précisément parce que, en l’état actuel des lois, on peut tout dire des gays et des lesbiennes, sauf leurs noms : tant qu’un délit d’incitation à l’homophobie ne sera pas institué, il sera possible de nous insulter tous sans insulter personne. L’hypothèse de l’outing, vérifiée par l’indignation qu’il a suscitée, est qu’une défense effarouchée de la vie privée s’accommode fort bien d’une homophobie ordinaire, pourvu qu’elle soit générique. Les deux discours peuvent d’ailleurs être tenus par la même personne. Emmanuel Le Roy Ladurie peut ainsi, sûr de son bon droit, nous accuser d’être les nouveaux délateurs quelques mois après avoir affirmé que " le fait de confier des enfants à des couples homosexuels masculins (...) ne manquera pas d’accroître encore les risques pédophiliques qui sont déjà en plein essor " ( Le Figaro du 19 octobre 1998). Il peut ainsi insulter les homosexuel(le)s sans risque - ni médiatique ni juridique -, tant que l’objet de son insulte reste abstrait.
Cette préférence du générique sur l’incarné, des catégories sur les individus, n’est pas le monopole des réactionnaires manifestes. Elle structure un ensemble de discours parascientifiques - psychanalytique, anthropologique, sociologique, juridique, etc. - qui, sous le régime douteux de l’expertise bienveillante, n’hésitent pas à juger nos vies. Irène Théry peut ainsi écrire sans sourciller que nos désirs de coparentalité relèvent d’une " régression biologisante " ( Le Monde du 25 novembre 1997), voire - elle cite Pierre Legendre - d’une " conception bouchère de la filiation " (note de la Fondation Saint-Simon, no 91, octobre 1997), tout en s’indignant de " l’ignominie " de l’ outing.
On pourrait se moquer de ces discours d’experts, s’ils ne trouvaient pas un écho dans les politiques publiques. L’épidémie de sida nous l’a appris. D’un côté, une épidémiologie très officielle nous catégorise dans les " groupes à risque ". De l’autre, des gouvernements refusent des campagnes de prévention spécifiquement adressées aux minorités par peur de la " stigmatisation " ou pour " ne pas faire la promotion de l’homosexualité ". Nous avons de trop bonnes raisons d’être à la fois rétifs à la prise en charge publique de nos vies privées, et sceptiques face à toutes ces précautions prises pour ne pas les exposer au grand jour.
C’est le fond du problème. En matière de vie privée, l’Etat n’a jamais été un allié. Nous appartenons, avec d’autres, à ces populations dont la vie privée, loin d’être " protégée ", est l’objet d’intrusions fréquentes de la part des administrations : malades du sida contraints, pour conserver l’allocation adulte handicapé, de faire état de leurs sensations physiques les plus menues (fatigues, troubles nerveux, etc.) ; homosexuel(le)s obligé(e)s de subir une enquête de moeurs menée par les DDASS pour accéder au droit pourtant reconnu à l’adoption individuelle ; allocataires du RMI soumis aux " visites domiciliaires " des contrôleurs des Caisses d’allocations familiales ; sans-papiers tenus, pour obtenir un titre de séjour, de produire les preuves - et le détail - de leur " vie privée et familiale ", etc.
Il a bien fallu résister à cette " volonté de savoir ". D’abord individuellement, avec de petites stratégies de résistance : mentir, dissimuler, tricher, pour obtenir ou conserver de simples moyens d’existence. Puis, collectivement, avec plus d’assurance, puisque la puissance publique s’autorise un savoir sur nos vies privées, nous avons été obligés de mettre nos vies privées sur la place publique. Nous appartenons, à ce titre, à un plus large mouvement de visibilité : depuis quelques années, les populations soumise à ces petits contrôles d’Etat se mobilisent sur le mode de la sortie de l’ombre. Si nous nous sommes exposés en tant que séropos, pédés ou gouines, comme d’autres s’exposent en tant que chômeurs, précaires ou sans-papiers, c’est que l’épidémie de sida ne nous en a pas laissé le choix : puisque la vie privée d’un malade se lit sur son visage, nous avons été obligés d’affronter familles, employeurs, assureurs ou administrations pour obtenir les droits adéquats à nos vie et interdire qu’on statue sans cesse sur elles, de haut - pour inverser les forces qui nous maintiennent dans un " privé " où il est commode de nous gouverner. L’ outing s’inscrit dans cette stratégie d’occupation, avec des visages et des noms, d’un espace public habitué à parler de nous sans nous.
Visiblement, le tracé de la frontière public-privé n’est pas le même pour tous, en droit comme en fait. A cet égard, l’ outing est une stratégie de pauvres. Pauvres en droits, là où d’autres sont mieux lotis : la vie privée qui préoccupe tant nos détracteurs, c’est celle des personnages publics, bien protégée par la loi. Le paradoxe de l’ outing, c’est qu’il est un moyen de défense de nos vies privées - auto-organisé, puisque l’Etat ne nous en garantit pas d’autre. Même suspendu dans son exécution, nous parions sur son efficacité.
Ce texte a été rédigé par des militants d’Act Up-Paris et publié dans Le Monde daté du samedi 26 juin 1999
Wednesday, September 13, 2006
Like a suicide lover...
La douceur de la tristesse nous supprends parfois en pleine nuit. Les dernières frontières du réel tombent et nous voila seul face à nous même. Les mots chuchotés dans le noir. Quelque phrases jétées sur du noir. Deux mots, une chanson. Sorry Angel. Des mots qui rassurent, comme sussurés à notre oreille. "Je te dit de vivre et d'avoir un enfant." "J'ai envie que tu vives" "Tu es la plus belle". Des veines qui s'ouvrent sous ma bouche. Des mots qui s'oublient sur des lames de rasoir commes des larmes dérisoirs. Je suis désolé mon ange. Ne plus vouloir dormir. La peur dans les yeux rouges. Sorry Angel, No Glory. La violence de nos yeux face à nous dans la glace. Et puis juste de la peur. Mon corps s'agite de convulsions mais que faire, que faire de nous? De mon passé, comment faire ma vie sans moi. Devine ce que je me fais la nuit quand je pense à toi. Devine ce que je fais à mes bras. Shame. Devine ma vie, quand je suis seul dans le noir avec le chaud de ma cigarette, le froid de la seringue et le rouge de se sang qui m'habille. Devine ce qui me fait. Prends la peur, regarde la dans ses yeux et embrasse la. Je te ferais la même chose qu'a ça. Devine ce qui agite ma colère. Je ne suis que ta mort. Allez ensemble. Dans le noir de nos cris. Je suis ton passé, ton présent, no future. Je suis l'amant du suicide. Je vous baise dans les rythmes de nos joues qui nous collent l'un à l'autre. Je me suis vu une heure après ma mort. J'enlève ma peau. Je me déshabille. Je retire la peau de nos rêves. Comme la peau d'un vieux qui se retire de son crane comme la mer après la maré. La lune n'est pas là, la lampe si. Devine mes cris. Je vous abhorre. Entre nous soit dit, je vous suiciderais tous un à un, comme un drogué.
Ma Reine
Je tenais à vous présenter ma Mère, ma Reine, ma Marraine des Soeurs.
Je suis en effet depuis le 2 Aout (date à confirmer) Postulante au Couvent de Paname des Soeur de la Perpétuelle Indulgence. Et je suis encore dans l'utérus de ma Mère, ma Reine, ma Marraine (quel est le bon terme je ne peux le dire) Soeur Cyhère de la Même Opposée, Porteuse du Sceau, Gardienne du Sourire des Anges, Dite la Souris (car la Souricière). Je ne sais les mots exact pour la décrire. Son sourire est un café au réveil, un pétard quand on pleure, la pluie quand on est heureux. Je t'aime Cyhère.
Wednesday, August 23, 2006
Selon tes yeux
Par moment on sait que l'on fais une bêtise mais tant pis, on continue. Ce soir, j'ai fais une bétise, j'ai lu ton blog. Je savais qu'il ne fallait pas mais je l'ai fait quand même, alors j'ai eu envie de faire un peu la même chose, pas en entier, juste les choses que je veux dire là, dans ce post, je ne me relirais pas, je n'en ai pas la force.
Je ne jamais su pourquoi mais dès mon plus jeune âge j'ai été catalogué en tant que pédale, de mon enfance je ne garde pas beaucoup de souvenir à part des larmes, beaucoup de larmes, et des envies de me foutre en l'air, un jour dans la cour, je me souviens avoir frapper une fille, Zétoune, qui est une très bonne amie aujourd'hui, pour la simple raison que je n'étais pas amoureux d'elle alors que tout le monde le disais, ce n'étais pas vrai, pourquoi suis-je pas amoureux d'elle, pourquoi j'aime bien regarder les garçons dans la cours de récré et pas les filles, pourquoi leurs jupes ne m'intérrese pas ? J'étais en CP. J'ai très vite appris à mentir, sur mes sentiments et sur ma vie, pour me proteger. Quand on me frappait trop fort dans la cour, je me refugier dans les toilettes jusqu'au jour où j'ai vu dans les toilettes un message qui m'étais destiné "De toute façon, tu as ta place chez les étoiles, au dernier étage derrière la porte fermée" . Alors le lendemain je suis parti voir cette porte au dernier étage de l'école, on racontait qu'un loup y vivait, je suis je pense le seul élève à l'avoir franchi à part Thibault. La porte menait à une échhelle qui m'emenat sur le toit. Là un autre élève était déjà passé, il s'appelait Thibault et il étais en CM1a en 1989, l'année de ma naissance. Il avait laissé que quelque graffitis sans plus. Je n'ai jamais eu beaucoup d'amis. Je me suis laissé vivre jusqu'au collège en me disant "Bon bah y'a quoi après ? par ce que là c'est un peu nul" Je ne fut pas trop déçu, je suis devenu bon en endurance. C'est à ce moment là où j'ai commecé à ne plus me nourir, j'ai fait pleins de crises d'hypoglycémis, généralement je me débrouillé pour aller dans les toilettes pour que personne ne le sache. Je me fuyait, je ne me sentais pas moi-même et je ne me sentais plus chez moi dans ma maison. Alors j'ai commencé à boire, et à fumer du shit de façon plus que régulière. Jamais personne n'a eu l'envie (ou le courage) de me parler pour savoir ce qu'il se passait. Et puis même quand bien même on me l'aurais demandé, j'aurais dit que tous allez bien, mais au moins j'aurais su que l'on s'inquiété pour moi. Alors peu à peu, je me suis renfermé sur moi, je me faisais violence, je me détestait, je fis mille et une tentatives, mais si je sentais qu'elles allaient ratées, je stoppais tout, pour faire en sorte que cela ne se voit pas. Plusieurs fois, je pris peur que l'on remarque les traces qu'il y avait sur mon cou.
Un jour, un type de collège, du même niveau mais plus agé vint chez moi, il ne força pas à coucher avec lui, mais cela allait trop vite, ce fut le premier garçon à m'embrasser. Je ne voulais que du touche-pipi et encore. Il s'appelait Yannick, il était grand, noir et il se fouttais de moi. *J'ai du mal à suivre mes pensées, j'ai qu'une envie, voir mon ancienne cpe pour discuter avec elle* J'ai beau chercher des souvenirs heureux, je n'en trouve pas, entre les mutilations, les pleurs, les peurs, la honte. Là, je sais très bien que des gens comme Lola, Aïda ou Nicolas sont en train de me maudir, je sais c'est triste.
Un jour de cinquième, un vendredi, après la récréation, il m'a pris la tête dans le couloir au moment de rentrée en classe et me la collé contre son entre-jambes. J'ai dit "Jean, tu es un con" en rentrant dans la classe et j'ai exploser en larmes. J'ai passé le reste de la matinée dans le bureau de ma CPE, Madame Sugarhum. C'est à ce moment là que j'ai compris que je pourrais compter sur elle. Je ne l'ai jamais vraiment solliciter à part aujourd'hui.
En tant que garçon, je n'avais pas à faire de la danse, ainsi en ont décider les garçons du collège, j'étais donc une tapette fini, et une tapette c'est mal, ça se frappe. Je n'y échappait pas, les coups, les insultes, les humiliations, les vols, tout j'ai tout eu et je faisais tout pour qu'ils arettent, je leur achetais des vidéos pornos hétéros, qu'ils me volaient. J'avais un "ami" à cette époque, Julien, sa mère morte alors qu'il étais gamin, un père possesifs, une vie compliqué, qui du jour au lendemain ne me parla plus, il devenais violent envers moi. Un jour, il me dit la raison "J'ai rien contre les pédés et toi tu es un pédé et tu veux pas le dire et c'est pour ça que je veux te casser la gueule" Il ne l'a jamais fait, je courais trop vite, malgré ma mal-nutrition. Et puis, il y a eu la Gay Pride 2004, mon coming out auprès de mes amiEs et mon premier amour, Thibault, né 10 jours après moi. Cela dura une semaine, je l'ai vu deux fois. Il me plaqua comme une merde.
Là, je suis devenu une salope, j'ai enchainé plan Q sur plan Q, je tombais amoureux comme on tombe d'une chaise, je me suis détesté, haïs, abhorré, exécré. Je ne sais plus. Et cela reste plus ou moins d'actualité.
Je suis rentré au Lycée Bergson, je n'y suis pas resté longtemps. J'ai commencé à faire des crises bizarres, ce passé que j'enfuissais au fond de moi ressortais pendant mes crises, je ne comprenais pas pourquoi et je ne voulais pas voir ça. Là, on a tenté de me placer en hopital psychiatrique, en foyer. Ils ont réussi qu'une fois pendant les vacances de Noël 2004. Avant que mes parents me placent ailleurs, j'ai fugué. Je fuyais tous :mes parents, les médecins, l'hopital, mon passé, ma vie, les crises. Je me suis lancé à fond dans le mouvement contre la loi Fillon. Je me suis noyé dedans pour ne plus rien voir. Ne plus voir qui j'étais. J'ai tout fait trop fait. Et puis je suis retourné chez mes parents. Mon engagement m'obligea à me trouver un lycée privée hors contrat pour doubler ma seconde.
Pendant les vacances de la Toussaint 2005, je fis mon coming-out à mes parents, enfin à ma mère qui le dit tout de suite à mon père, mais ça je le savais, ils se disent tout.
"-Maman, je suis homosexuel
-Peut-être, peut-être que je suis la mère d'un homosexuel, mais de toute façon Martin, tu veux tellement ne pas être comme les autres, que si la mode était d'avoir une plume dans le cul, tu serais le seul à ne pas avoir de plume dans le cul. Mais voilà tu as une plume dans le cul (...)"
C'était déplacé, inutile, homophobe. peut après j'ai fais une fugue qui dura un peu comme la précédente, c'est à dire 4 mois environ. Pendant ce temps, je suis allé chez Jean-François, que j'avais rencontré à Act Up-Paris (association de lutte contre le sida dont je suis membre). Il fut comme une mère pour moi, je me suis fait une sorte de nouvelle famille avec Zezeta, Pauline, Ismaël, Raph', Cadyne. Et mes parents étaient presque heureux de la situation. Ils filaient de la thune à Jean-François genre "on te file de la thune et tu t'en occupes nous on n'en veux plus" . Le 2 mai 2006 après plusieurs semaines d'insultes au sein de ma classe, je me fais viré de mon lycée, j'aurais du avoir honte d'être pédé et ne pas avoir les cheveux roses. Ils iront jusqu'a fournir au rectora des documents empéchant mon passage en première malgré mon 14/20 de moyenne. Je n'ai pas l'envie de tripler ma seconde, mes études s'arretent donc là.
Lors de la Gay Pride, je t'ai vu, et tu ne m'as pas tout de suite reconnu, cela me fit plaisir. Je pense que mon exentricité, ma follitude ( et non mon manièrisme) doivent cacher ce passé trop dure et trop lourd à porter à 16 ans et demi. Alors je l'écris ici, pour l'évacuer au moment où je rentre chez les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence.
A l'heure qu'il est je suis dans tout mes états, cela et très dure à écrire, j'ai commencé à 6h30 il est midi et sept minutes. Il est clair que ceci n'est pas ma vie, mais juste un bout de ce que j'avais besoin d'évacuer. Ce n'est pas l'ordre chronologique non plus. enfin presque.
Je n'ai envie de parler qu'avec deux personnes toi, Franck et vous, Madame Sugarhum. Je ne sais pas pourquoi. Mais j'espère que cela sera possible.
Et pis j'écoutais ça en boucle pendant que j'écrivais:
"Tout à un detail prés
J'ai cru voir en toi ce qui manque en moi
Amer constat des pleurs en guise de glas
Mais tout à un détail près
Un si grand vide en moi
Pardonne mes excès
Mais tout à un détail près
Laisse faire mon sombre instinct
Pour gagner le pire
J'entends encore ta voix
Les images se brouillent mais la tristesse...
Restera le pire ennemi ci-bas
Mais tout à un détail près
Un si grand vide en moi
Pardonne mes excès
Mais tout à un détail près
Laisse faire mon sombre instinct
Pour gagner le pire
J'essaye d'oublier mais je n'y parviens pas
Chaque moment passe
Chaque trace de ce passé ne s'efface pas
Je n'ai rien oublié
Je sais que ce n'est qu'un rêve
Auquel je suis accroché
Quoiqu'il en soit je ne peux t'oublier
Quoiqu'il en soit, qu'il en soit ainsi
Même les yeux fermés, les larmes ont coulé
J'espérais peut-être l'impossible
Je sais que j'ai mal agi
Mais tu ne m'as jamais compris
Jamais aidé, jamais pardonné"
Je ne jamais su pourquoi mais dès mon plus jeune âge j'ai été catalogué en tant que pédale, de mon enfance je ne garde pas beaucoup de souvenir à part des larmes, beaucoup de larmes, et des envies de me foutre en l'air, un jour dans la cour, je me souviens avoir frapper une fille, Zétoune, qui est une très bonne amie aujourd'hui, pour la simple raison que je n'étais pas amoureux d'elle alors que tout le monde le disais, ce n'étais pas vrai, pourquoi suis-je pas amoureux d'elle, pourquoi j'aime bien regarder les garçons dans la cours de récré et pas les filles, pourquoi leurs jupes ne m'intérrese pas ? J'étais en CP. J'ai très vite appris à mentir, sur mes sentiments et sur ma vie, pour me proteger. Quand on me frappait trop fort dans la cour, je me refugier dans les toilettes jusqu'au jour où j'ai vu dans les toilettes un message qui m'étais destiné "De toute façon, tu as ta place chez les étoiles, au dernier étage derrière la porte fermée" . Alors le lendemain je suis parti voir cette porte au dernier étage de l'école, on racontait qu'un loup y vivait, je suis je pense le seul élève à l'avoir franchi à part Thibault. La porte menait à une échhelle qui m'emenat sur le toit. Là un autre élève était déjà passé, il s'appelait Thibault et il étais en CM1a en 1989, l'année de ma naissance. Il avait laissé que quelque graffitis sans plus. Je n'ai jamais eu beaucoup d'amis. Je me suis laissé vivre jusqu'au collège en me disant "Bon bah y'a quoi après ? par ce que là c'est un peu nul" Je ne fut pas trop déçu, je suis devenu bon en endurance. C'est à ce moment là où j'ai commecé à ne plus me nourir, j'ai fait pleins de crises d'hypoglycémis, généralement je me débrouillé pour aller dans les toilettes pour que personne ne le sache. Je me fuyait, je ne me sentais pas moi-même et je ne me sentais plus chez moi dans ma maison. Alors j'ai commencé à boire, et à fumer du shit de façon plus que régulière. Jamais personne n'a eu l'envie (ou le courage) de me parler pour savoir ce qu'il se passait. Et puis même quand bien même on me l'aurais demandé, j'aurais dit que tous allez bien, mais au moins j'aurais su que l'on s'inquiété pour moi. Alors peu à peu, je me suis renfermé sur moi, je me faisais violence, je me détestait, je fis mille et une tentatives, mais si je sentais qu'elles allaient ratées, je stoppais tout, pour faire en sorte que cela ne se voit pas. Plusieurs fois, je pris peur que l'on remarque les traces qu'il y avait sur mon cou.
Un jour, un type de collège, du même niveau mais plus agé vint chez moi, il ne força pas à coucher avec lui, mais cela allait trop vite, ce fut le premier garçon à m'embrasser. Je ne voulais que du touche-pipi et encore. Il s'appelait Yannick, il était grand, noir et il se fouttais de moi. *J'ai du mal à suivre mes pensées, j'ai qu'une envie, voir mon ancienne cpe pour discuter avec elle* J'ai beau chercher des souvenirs heureux, je n'en trouve pas, entre les mutilations, les pleurs, les peurs, la honte. Là, je sais très bien que des gens comme Lola, Aïda ou Nicolas sont en train de me maudir, je sais c'est triste.
Un jour de cinquième, un vendredi, après la récréation, il m'a pris la tête dans le couloir au moment de rentrée en classe et me la collé contre son entre-jambes. J'ai dit "Jean, tu es un con" en rentrant dans la classe et j'ai exploser en larmes. J'ai passé le reste de la matinée dans le bureau de ma CPE, Madame Sugarhum. C'est à ce moment là que j'ai compris que je pourrais compter sur elle. Je ne l'ai jamais vraiment solliciter à part aujourd'hui.
En tant que garçon, je n'avais pas à faire de la danse, ainsi en ont décider les garçons du collège, j'étais donc une tapette fini, et une tapette c'est mal, ça se frappe. Je n'y échappait pas, les coups, les insultes, les humiliations, les vols, tout j'ai tout eu et je faisais tout pour qu'ils arettent, je leur achetais des vidéos pornos hétéros, qu'ils me volaient. J'avais un "ami" à cette époque, Julien, sa mère morte alors qu'il étais gamin, un père possesifs, une vie compliqué, qui du jour au lendemain ne me parla plus, il devenais violent envers moi. Un jour, il me dit la raison "J'ai rien contre les pédés et toi tu es un pédé et tu veux pas le dire et c'est pour ça que je veux te casser la gueule" Il ne l'a jamais fait, je courais trop vite, malgré ma mal-nutrition. Et puis, il y a eu la Gay Pride 2004, mon coming out auprès de mes amiEs et mon premier amour, Thibault, né 10 jours après moi. Cela dura une semaine, je l'ai vu deux fois. Il me plaqua comme une merde.
Là, je suis devenu une salope, j'ai enchainé plan Q sur plan Q, je tombais amoureux comme on tombe d'une chaise, je me suis détesté, haïs, abhorré, exécré. Je ne sais plus. Et cela reste plus ou moins d'actualité.
Je suis rentré au Lycée Bergson, je n'y suis pas resté longtemps. J'ai commencé à faire des crises bizarres, ce passé que j'enfuissais au fond de moi ressortais pendant mes crises, je ne comprenais pas pourquoi et je ne voulais pas voir ça. Là, on a tenté de me placer en hopital psychiatrique, en foyer. Ils ont réussi qu'une fois pendant les vacances de Noël 2004. Avant que mes parents me placent ailleurs, j'ai fugué. Je fuyais tous :mes parents, les médecins, l'hopital, mon passé, ma vie, les crises. Je me suis lancé à fond dans le mouvement contre la loi Fillon. Je me suis noyé dedans pour ne plus rien voir. Ne plus voir qui j'étais. J'ai tout fait trop fait. Et puis je suis retourné chez mes parents. Mon engagement m'obligea à me trouver un lycée privée hors contrat pour doubler ma seconde.
Pendant les vacances de la Toussaint 2005, je fis mon coming-out à mes parents, enfin à ma mère qui le dit tout de suite à mon père, mais ça je le savais, ils se disent tout.
"-Maman, je suis homosexuel
-Peut-être, peut-être que je suis la mère d'un homosexuel, mais de toute façon Martin, tu veux tellement ne pas être comme les autres, que si la mode était d'avoir une plume dans le cul, tu serais le seul à ne pas avoir de plume dans le cul. Mais voilà tu as une plume dans le cul (...)"
C'était déplacé, inutile, homophobe. peut après j'ai fais une fugue qui dura un peu comme la précédente, c'est à dire 4 mois environ. Pendant ce temps, je suis allé chez Jean-François, que j'avais rencontré à Act Up-Paris (association de lutte contre le sida dont je suis membre). Il fut comme une mère pour moi, je me suis fait une sorte de nouvelle famille avec Zezeta, Pauline, Ismaël, Raph', Cadyne. Et mes parents étaient presque heureux de la situation. Ils filaient de la thune à Jean-François genre "on te file de la thune et tu t'en occupes nous on n'en veux plus" . Le 2 mai 2006 après plusieurs semaines d'insultes au sein de ma classe, je me fais viré de mon lycée, j'aurais du avoir honte d'être pédé et ne pas avoir les cheveux roses. Ils iront jusqu'a fournir au rectora des documents empéchant mon passage en première malgré mon 14/20 de moyenne. Je n'ai pas l'envie de tripler ma seconde, mes études s'arretent donc là.
Lors de la Gay Pride, je t'ai vu, et tu ne m'as pas tout de suite reconnu, cela me fit plaisir. Je pense que mon exentricité, ma follitude ( et non mon manièrisme) doivent cacher ce passé trop dure et trop lourd à porter à 16 ans et demi. Alors je l'écris ici, pour l'évacuer au moment où je rentre chez les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence.
A l'heure qu'il est je suis dans tout mes états, cela et très dure à écrire, j'ai commencé à 6h30 il est midi et sept minutes. Il est clair que ceci n'est pas ma vie, mais juste un bout de ce que j'avais besoin d'évacuer. Ce n'est pas l'ordre chronologique non plus. enfin presque.
Je n'ai envie de parler qu'avec deux personnes toi, Franck et vous, Madame Sugarhum. Je ne sais pas pourquoi. Mais j'espère que cela sera possible.
Et pis j'écoutais ça en boucle pendant que j'écrivais:
"Tout à un detail prés
J'ai cru voir en toi ce qui manque en moi
Amer constat des pleurs en guise de glas
Mais tout à un détail près
Un si grand vide en moi
Pardonne mes excès
Mais tout à un détail près
Laisse faire mon sombre instinct
Pour gagner le pire
J'entends encore ta voix
Les images se brouillent mais la tristesse...
Restera le pire ennemi ci-bas
Mais tout à un détail près
Un si grand vide en moi
Pardonne mes excès
Mais tout à un détail près
Laisse faire mon sombre instinct
Pour gagner le pire
J'essaye d'oublier mais je n'y parviens pas
Chaque moment passe
Chaque trace de ce passé ne s'efface pas
Je n'ai rien oublié
Je sais que ce n'est qu'un rêve
Auquel je suis accroché
Quoiqu'il en soit je ne peux t'oublier
Quoiqu'il en soit, qu'il en soit ainsi
Même les yeux fermés, les larmes ont coulé
J'espérais peut-être l'impossible
Je sais que j'ai mal agi
Mais tu ne m'as jamais compris
Jamais aidé, jamais pardonné"
Monday, August 21, 2006
Fier de quoi ?
Vous vous dites fiers, mais fiers de quoi ? Fier de voter pour des homophobes ? Fier de te cacher ? Fier que "Gay Pride" soit déposé ? Fier de faire de la gym pour seul sport ? Fier de ne bouffer que des protéines en poudre ? Fier de ne pas "être caricatural" ? Fier de vivre dans un pays où une loi pour les homos est une loi de tantouzes (dixit Emmanuelli, PS) ? Fier de vivre dans un pays où un député "pisse à l'arret" des homos (dixit Claude Lellouche, UMP) ? Fier d'être une personne à fort pouvoir d'achat ? Fier d'être follophobe ? Fier de vouloir ressemble a ce que tu n'es pas ? Fier de refuser de coucher avec quelqu'un par ce qu'il est séropo ? Fier de baiser sans capote ? Fier de dire de Dustant et de Rmes que ce sont de grands écrivains sans avoir rien lu d'eux ? Fier de te plaindre de l'homophobie derrière ton ordi sans jamais bouger ton cul ? Fier de te faire prendre en photo avec une Drag-Queen et de fustiger les folles ? Fier d'ouvrir un crédit dans un boite qui a mis un arc-en-ciel sur un pub' pour faire plus de fric ? Fier d'avoir rien contre les homos ? Fier de payer ta bière à 4 euros au Cox pour la boire devant le bar sur le trottoir et debout alors que l'épicier la vend à un euros juste à coté ? Fier d'outé un pd de banlieu en Une de ton journale alors que son père l'incite à "casser du pd" ? Fier d'être dans un parti qui juge "l'homosexualité inférieur à l'hétérosexualité" ? Fier d'être planqué dans une Eglise homophobe qui interdit la capote à ses fidèles ? Fier de ne pas ceder les brevets des médicaments anti-rétroviraux ? Fier de te foutre de la gueule des séropos qui "ressemble à des zombies qui n'ont rien bouffer depuis trois jours" ? Fier d'empécher la vente de médicaments génériques dans les pays pauvres ? Fier d'expulsé des enfants ? Fier d'avoir une femme et des enfants alors que tu mates les jeunes de 14 ans qui prennent le métro avec toi tout les matins ? Fier d'honoré un assasin ? Fier de te foutre de la gueule d'un type qui à une sale gueule à cause de son Reyataz ? Fier de ta pub ?
Alors vous êtes fiers de ça ?
Alors vous êtes fiers de ça ?
Saturday, August 19, 2006
A n'en plus pouvoir dormir
Parfois, la nuit ressemble a une sieste, je n'ai dormir que quelques heures, trois tout au plus. Impossible de se rendormir, je ne sais pas pourquoi, alors je me lève, j'ai une heure et demie de trajet à faire ce soir, je ne sais pas comment je vais les tenir... Aller jusqu'a Alma-Marceau puis sortir du métro traverser le pont de l'Alma, descendre dans le rer C allez jusqu'a Saint-Quentin, sortir du rer C prendre le bus 465 surveillez les arrets, et descendre à Paul Eluard, allez jusqu'a chez lui, faire le voyou et enfin dormir...entre nous soit dit.
Polnareff chante doucement, j'éssaye tant bien que mal de me réviller un minimum, Thomas est sur msn mais je ne vais pas lui parler pas trop la force. Même si c'est son anniv' je lui feterais plus tard... Entre nous soit dit.
Certaines personnes n'ont pas besoin de vous parlez pour que vous pensiez à elles, des gens suffisament fort pour vous faire chier même sans vous parler, sans tous les citer je dirais , Sébastien, Laura, Lola, Aïda, Kenza, Zoé et tant d'autres... Le genre de gens que vous croiser dans la rue et avec qui vous restez pendant des heures. Avec qui vous redevenez un enfant.
Je me rappellerais toujours de ce soir-là où un mail appru pour m'annoncer la mort de deux personne que je ne connaissais pas mais qui faisait parmis du plus proche entourage d'un ami, ce soir là je me sentis comme un môme qui ne comprends pas ce qui se passe, qui n'a plus envie de comprendre ce qu'est la vie. Les yeux ouvert sur un horizon sans fin qui vous force à grandir, à ne plus faire de fautes d'orthographes car cela ne serais pas bienvenue dans de tel circonstances. Et puis des mensonges arrivent, pour ne pas faire de mal, des trains qui se prennent pour Bordaux, des hésitations devant un cimetière, la vue d'une foule et des larmes qui viennent se rafraichir sur mes joues, et puis demi tour sans que personne ne m'ai vu des cris dans la rue puis un retour à la gare, je suis rentré le plus vite possible. Comme un gamin qui découvre que son ami est un homme maintenant et que lui aussi il va devoir grandir, découvrir que plus rien ne sera comme avant. Je ne me suis calmé qe dans les bras de ma mère, ma "trav' de mère". Personne n'a jamais rien su de ce très court déplacement à Bordeaux, cela fais déjà quelque mois et je sais bien que dans quelques mois je ne souviendrais pas d'être aller à Bordeaux. Je ne me rapelle que de très peu de chose de ce jour là, de ses heures passées dans cette ville inconnue. Voilà, je voulais consigné ici ce souvenir, et je voulais que tu sache que j'avais été là, bien plus près que tu ne le pensais. Entre nous soit dit.
Polnareff chante doucement, j'éssaye tant bien que mal de me réviller un minimum, Thomas est sur msn mais je ne vais pas lui parler pas trop la force. Même si c'est son anniv' je lui feterais plus tard... Entre nous soit dit.
Certaines personnes n'ont pas besoin de vous parlez pour que vous pensiez à elles, des gens suffisament fort pour vous faire chier même sans vous parler, sans tous les citer je dirais , Sébastien, Laura, Lola, Aïda, Kenza, Zoé et tant d'autres... Le genre de gens que vous croiser dans la rue et avec qui vous restez pendant des heures. Avec qui vous redevenez un enfant.
Je me rappellerais toujours de ce soir-là où un mail appru pour m'annoncer la mort de deux personne que je ne connaissais pas mais qui faisait parmis du plus proche entourage d'un ami, ce soir là je me sentis comme un môme qui ne comprends pas ce qui se passe, qui n'a plus envie de comprendre ce qu'est la vie. Les yeux ouvert sur un horizon sans fin qui vous force à grandir, à ne plus faire de fautes d'orthographes car cela ne serais pas bienvenue dans de tel circonstances. Et puis des mensonges arrivent, pour ne pas faire de mal, des trains qui se prennent pour Bordaux, des hésitations devant un cimetière, la vue d'une foule et des larmes qui viennent se rafraichir sur mes joues, et puis demi tour sans que personne ne m'ai vu des cris dans la rue puis un retour à la gare, je suis rentré le plus vite possible. Comme un gamin qui découvre que son ami est un homme maintenant et que lui aussi il va devoir grandir, découvrir que plus rien ne sera comme avant. Je ne me suis calmé qe dans les bras de ma mère, ma "trav' de mère". Personne n'a jamais rien su de ce très court déplacement à Bordeaux, cela fais déjà quelque mois et je sais bien que dans quelques mois je ne souviendrais pas d'être aller à Bordeaux. Je ne me rapelle que de très peu de chose de ce jour là, de ses heures passées dans cette ville inconnue. Voilà, je voulais consigné ici ce souvenir, et je voulais que tu sache que j'avais été là, bien plus près que tu ne le pensais. Entre nous soit dit.
Friday, August 18, 2006
Encore une minute, rien qu'une minute
Ca pensé m'obsède, j'ai une vrai vie sexuelle d'après lui, il est vrai que l'on me complimente beaucoup en ce moment, je ne comprends pas vraiment pourquoi mais cela me touche, enfin ça me touche pas, ça me fait plaisir. Après 16 ans et demie de quasi célibat, les tentations afflue, on se presserait au portillon pour un peu, je ne comprends toujurs pas pourquoi, il y a Raph', Jérémy, Maxime, Benoit, Lemzo, Thomas, Paul etc... Je ne dit pas qu'ils veulent sortir avec moi, mais il ya quelque chose, dans un sens ou dans les deux qui me donnent plus ou moins envie d'être avec eux, enfin je ne sais pas trop quoi faire, c'est tellement rare, entre nous soit dit.
Il m'obsède et il m'hante, il est partie vivre à Nantes.
Nantes de Barbara qui me tourmente.
Après de nouvelles découvertes, les chansons vous reste dans la tête. Imaginer l'angoisse, passé trois jours avec des tutututu dans la tête sans savoir de quoi il sagit, je savais tout juste que c'était de Goldman et encore. Tu fais l'amour à quelqu'un que u fais plus que désirer et tu as des tututu dans la tête. La chanson s'apelle "Je marche seul" dixit Jérémy, elle m'a bien fait chier. Et puis maintenant, j'écoute "Né en 17 à Leidenstadt", mais qu'est-ce que je lui ai fait à JJG pour mériter ça ?
Cela faisait longtemps que je n'étais pas sorti à l'aube, vers 7 heures, quand le ciel est bleu et sans soleil. Quand quelques voitures seulement passe dans la rue. J'aurais presque envie de ne pas dormir, mais si je veu en voir tout à l'heure je me dois de dormir un temps soit peu.
Moi j'aime pas les rosophobes
Il m'obsède et il m'hante, il est partie vivre à Nantes.
Nantes de Barbara qui me tourmente.
Après de nouvelles découvertes, les chansons vous reste dans la tête. Imaginer l'angoisse, passé trois jours avec des tutututu dans la tête sans savoir de quoi il sagit, je savais tout juste que c'était de Goldman et encore. Tu fais l'amour à quelqu'un que u fais plus que désirer et tu as des tututu dans la tête. La chanson s'apelle "Je marche seul" dixit Jérémy, elle m'a bien fait chier. Et puis maintenant, j'écoute "Né en 17 à Leidenstadt", mais qu'est-ce que je lui ai fait à JJG pour mériter ça ?
Cela faisait longtemps que je n'étais pas sorti à l'aube, vers 7 heures, quand le ciel est bleu et sans soleil. Quand quelques voitures seulement passe dans la rue. J'aurais presque envie de ne pas dormir, mais si je veu en voir tout à l'heure je me dois de dormir un temps soit peu.
Moi j'aime pas les rosophobes
Tuesday, August 15, 2006
Folle Perdu Folle Furieuse
Mes nouvelles cigarettes ne "Fumer Tue" pas, elles "Koureni muze zabijet" normal, elles viennent de Prague. Depuis que je les fume, je suis étrangement folle, ce qui n'est pas pour me déplaire. Sans doute est-ce du au fait qu'elles soient à la menthe et qu'en plus, elles s'appellent "Prince"... Entre nous soit dit.
Parfois, dans la bouche de certaines personnes, les "au revoir" ont un goût de "adieu". Je ne sais pas pourquoi. Comme un présentiment. Entre nous soit dit.
Et ce soir, la colère me gagne une fois de plus. J'ai envie de foutre ma merde. J'ai réalisé, a quel point mon blog manquait de politique, je vais y remédier disons...tout de suite! L'outing!
Dire qu'untel est hétérosexuel, c'est pas grave, c'est limite publique, toutes les stars s'affichent avec leur(s?) partenaire(s?) dans les magazines peoples. Par contre dire qu'untel est homo, "oulalalalalala c'est une atteinte à la vie privée ça garçon!" Mais pafois il le faudrait, voir son père ne pas réagir face aux députés homophobes de son parti ne devrait-il donner envie de faire son coming out? Voir des députes de son parti tenir des propos homophobes alors que son propre fils est homosexuel ne devrait-il pas donner envie de gueuler un bon coup ? Car oui, le fils de Dominique de Villepin, Arthur de Villepin est gay, pédé, homo, fif, planqué...comme vous voulez, mais il aime les garçons. Voila, ça c'est un outing, ok à petite échelle, ok personne ne lira ceci mais je le dis quand même, pour voir les réactions...Entre nous soit...Je suis pas content...
Parfois, dans la bouche de certaines personnes, les "au revoir" ont un goût de "adieu". Je ne sais pas pourquoi. Comme un présentiment. Entre nous soit dit.
Et ce soir, la colère me gagne une fois de plus. J'ai envie de foutre ma merde. J'ai réalisé, a quel point mon blog manquait de politique, je vais y remédier disons...tout de suite! L'outing!
Dire qu'untel est hétérosexuel, c'est pas grave, c'est limite publique, toutes les stars s'affichent avec leur(s?) partenaire(s?) dans les magazines peoples. Par contre dire qu'untel est homo, "oulalalalalala c'est une atteinte à la vie privée ça garçon!" Mais pafois il le faudrait, voir son père ne pas réagir face aux députés homophobes de son parti ne devrait-il donner envie de faire son coming out? Voir des députes de son parti tenir des propos homophobes alors que son propre fils est homosexuel ne devrait-il pas donner envie de gueuler un bon coup ? Car oui, le fils de Dominique de Villepin, Arthur de Villepin est gay, pédé, homo, fif, planqué...comme vous voulez, mais il aime les garçons. Voila, ça c'est un outing, ok à petite échelle, ok personne ne lira ceci mais je le dis quand même, pour voir les réactions...Entre nous soit...Je suis pas content...
Friday, August 04, 2006
La lune ne dort pas dans mon lit
Ce n'est pas ce soir où j'aurais la lune dans les yeux au réveil. Le désespoir s'arme de patience et je pense aux moments sacrées passé auprès de mes amies. Un inconnu qui arrive dans votre vie par éffraction et vous demande des choses bizarres. Ce n'est pas ma faute si je ne dors pas la lune est rousse. Je fais des surprises party dans les étoiles. Je fais un voeu d'être un rêve avec toi. Un voeu de rien, un voeu pour rien. Je serai ton amant régulier. Se donner la fièvre quand on touche nos corps. Quand on touchera nos corps. Insolent nous sommes et nous resterons. Balades des enfants louches. Se coucher sur la falaise. Et déjà le regret d'avoir écouter trop souvent une chanson. Entre nous soit dit...
Réparation de la chaudière. PLus rien ne marchait, le réparateur arrive dans 40 minutes et je l'ai réparé je ne sais comment. Plaisir d'un café et d'une gitanes le matin. Cela faisait longtemps...Enfin, je vais jamais pouvoir dormir moi maintenant...
Et forcément je vais penser à des trucs pas marrant. Comme la réalité et la violence de ma vie...On m'a jamais dit je t'aime. Pas le je t'aime des amies le vrai je t'aime, celui amoureux...Et rien que d'y penser cela me donne des vertiges...Je dormirais déjà si Thomas n'était pas là pour me faire triper...L'air de rien c'est un amour. Mes veines se bombent de sang, c'est rarement bon signe. Je n'aime pas les mauvaises sensations. "D'un regard qui dit t'es tout seul, elle prends ses distances dans ma gueule". Entre nous soit dit...Merci Thomas...enfin Ŧĥŏmåş...;-)
Réparation de la chaudière. PLus rien ne marchait, le réparateur arrive dans 40 minutes et je l'ai réparé je ne sais comment. Plaisir d'un café et d'une gitanes le matin. Cela faisait longtemps...Enfin, je vais jamais pouvoir dormir moi maintenant...
Et forcément je vais penser à des trucs pas marrant. Comme la réalité et la violence de ma vie...On m'a jamais dit je t'aime. Pas le je t'aime des amies le vrai je t'aime, celui amoureux...Et rien que d'y penser cela me donne des vertiges...Je dormirais déjà si Thomas n'était pas là pour me faire triper...L'air de rien c'est un amour. Mes veines se bombent de sang, c'est rarement bon signe. Je n'aime pas les mauvaises sensations. "D'un regard qui dit t'es tout seul, elle prends ses distances dans ma gueule". Entre nous soit dit...Merci Thomas...enfin Ŧĥŏmåş...;-)
Tuesday, August 01, 2006
TonTon
TonTon, si tu te connaissais, je suis sur que tu te trouverais super et tu verrais à quel point on t'aime. Tu verrais à quel point tu es important dans nos vies, tu verrais à quel point tu es belle quand tu souris, quand tu es amoureuse. Tu verrais à quel point la pluie à Paris est froide depuis que tu n'es plus là, tu veras à quel point tu nous manques.
TonTon Pol-In tu nous manques, entre nous soit dit...
Londres-La-Voleuse
Le soir commence tout juste à se lever. La nuit se démaquille, elle a déjà enlevé sa robe pailletée. Ma bouche réclame un café. Je sors du bus 91. Il me faut trouver un café. Sur les bords du canal Saint-Martin, je sais qu’il y en a un. À l’instant où le serveur pose la tasse sur la table, ma Gitanes s’allume. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. La veille, le médecin me l’avait dit. Sa voix calme et douce prononçant ces quelques mots comme un verdict tranchant. Je n’avais pas bien compris. Je n’avais pas tout saisi. Ce que je sais à cette heure, c’est que je vais avoir la gueule jaune dans quelque mois, que le café me réchauffe, que ma clope m’arrache la gorge et que j’aime ça, que je commence à avoir froid et que Londres est une voleuse.
Cela fait déjà plusieurs semaines qu’elle est parti mais pourtant, à ce moment précis j’ai l’impression de ne pas l’avoir vu depuis des années. Le froid engourdis mes doigts et pour un premier août, ce n’est pas normal, ça fait du bien. Les douleurs reviennent à la surface et ce n’est jamais anodin quand c’est à cause de quelqu’un que l’on aime. J’essaye de savoir où, où ma vie s’arrête et où ma vie commence. Mon autre vie, celle qui est sans mon oncle, sans ma mère, avec les médicaments. Ma vie sans moi. Avec mes nausées et mes cauchemars. Il faut parfois savoir dire au revoir sans pleurer. Je cherche dans ma tête mes souvenirs d’enfance. Je les ai visiblement oubliés. Ai-je eut une enfance ? Je me rappelle quand je couchais mon père car il avait trop bu, j’avais dix ans. J’étais déjà un adulte. J’ai pas eu que des cadeaux, alors pourquoi en plus de cherché à plaire à un garçon vais-je devoir cherché à comment lui dire que je suis séropo ? Entre le fromage et le dessert peut-être ? Je n’ai même plus envie de continuer à respirer. Maintenant, c’est l’heure à laquelle les oiseaux chantent, l’heure à laquelle elle rentre des bords de la Tamise, je reste sur les bords du canal Saint-Martin. Je vois très bien l’image que cela nous renvois, un cheval noir qui nous regarde dans le blanc de nos yeux à l’ombre d’un cerisier. Et là c’est l’orgasme.
Elle porte un chemisier blanc et elle souris, comme toujours quand elle rêve ou quand elle est amoureuse. Je sais qu’elle a les mots à me dire. Comme on dirait un secret à un enfant. Comme Rachmaninov sur son piano. Puis-je être dans nos rêves ? Et regarde, vois comme nos mains sont blanches, nos seins sont ronds, que nos yeux sont bleus, que nos vies sont noires, que nos cheveux sont roses. Le beau qui manque à ma vie s’égare dans vos regards. J’hésite longtemps et je sens l’eau fraîche mais sale sur mes doigts. J’ai encore se foutu sentiment qui revient, récurrent dirons-nous. L’envie de partir, de courir très loin, très vite de rejoindre quelqu’un quelque part. Ce dire qu’on nous attend peut-être dans un endroit inconnu serait presque excitant. Surtout quand on ne veut pas retourner chez soi. Il n’y a d’ailleurs plus d’eau chaude, on nous l’a coupé. C’est étrange, la violence de se dire ça. À la limite je rejoindrais, Raph’ chez elle, au moins elle a de l’eau chaude. Enfin je crois. Elle m’avait dit, il y a de ça quelque mois, « Le rose est une douleur ». Je n’avais pas très bien compris, mais ça m’avait plus, maintenant j’ai compris.
Je ne sais plus trop quoi penser, à quoi penser quand on vient de te dire que tu avais une sorte d’épée au dessus de la tête qui peut tomber n’importe quand. Faire rimer solitude et incertitude en même temps et avec justesse. Je n’ai pas vraiment besoin d’avoir la pluie dans les yeux, mais ça soulage un peu. Comme d’être dans sa bulle sans rien ni personne autour de vous pour vous faire chier, pour vous vendre des fleurs qui vous serviront à draguer, « Non merci, on a déjà baisée ». Le goût de la drogue dans mes veines me manque un peu, bientôt ce sera le goût de feu mes T4. J’ai plus trop envie de penser à ça sinon je vais encore voir les lumières danser devant mes yeux comme tout à l’heure en sortant du bus. À croire que l’on né pour être seule et se dire au revoir. Apprendre à devenir des « hommes » grands, forts, beaux et blonds. Je me sens parfois amer, amer face à ma vie et face à ce que les autres disent de moi, on me dit monstre, mais je vous « monstre » le chemin quand vous voulez. Je n’ai pas la vie dont je rêvais, j’ai la vie dont j’ai besoin.
Je suis toujours en retard sur tout, Londres vient de me voler un garçon dont je méprends visiblement trop vite, mais ce n’est que pour deux semaines.
Luc, 17 ans, séropositif, amoureux de son oncle et de son parrain, sur les bords du canal Saint-Martin à Paris, le premier jour d’août, à la sortie du bus 91 et de la nuit, au début d’une nouvelle vie…
Ce n'est que pur fiction, entre nous soit dit...
Cela fait déjà plusieurs semaines qu’elle est parti mais pourtant, à ce moment précis j’ai l’impression de ne pas l’avoir vu depuis des années. Le froid engourdis mes doigts et pour un premier août, ce n’est pas normal, ça fait du bien. Les douleurs reviennent à la surface et ce n’est jamais anodin quand c’est à cause de quelqu’un que l’on aime. J’essaye de savoir où, où ma vie s’arrête et où ma vie commence. Mon autre vie, celle qui est sans mon oncle, sans ma mère, avec les médicaments. Ma vie sans moi. Avec mes nausées et mes cauchemars. Il faut parfois savoir dire au revoir sans pleurer. Je cherche dans ma tête mes souvenirs d’enfance. Je les ai visiblement oubliés. Ai-je eut une enfance ? Je me rappelle quand je couchais mon père car il avait trop bu, j’avais dix ans. J’étais déjà un adulte. J’ai pas eu que des cadeaux, alors pourquoi en plus de cherché à plaire à un garçon vais-je devoir cherché à comment lui dire que je suis séropo ? Entre le fromage et le dessert peut-être ? Je n’ai même plus envie de continuer à respirer. Maintenant, c’est l’heure à laquelle les oiseaux chantent, l’heure à laquelle elle rentre des bords de la Tamise, je reste sur les bords du canal Saint-Martin. Je vois très bien l’image que cela nous renvois, un cheval noir qui nous regarde dans le blanc de nos yeux à l’ombre d’un cerisier. Et là c’est l’orgasme.
Elle porte un chemisier blanc et elle souris, comme toujours quand elle rêve ou quand elle est amoureuse. Je sais qu’elle a les mots à me dire. Comme on dirait un secret à un enfant. Comme Rachmaninov sur son piano. Puis-je être dans nos rêves ? Et regarde, vois comme nos mains sont blanches, nos seins sont ronds, que nos yeux sont bleus, que nos vies sont noires, que nos cheveux sont roses. Le beau qui manque à ma vie s’égare dans vos regards. J’hésite longtemps et je sens l’eau fraîche mais sale sur mes doigts. J’ai encore se foutu sentiment qui revient, récurrent dirons-nous. L’envie de partir, de courir très loin, très vite de rejoindre quelqu’un quelque part. Ce dire qu’on nous attend peut-être dans un endroit inconnu serait presque excitant. Surtout quand on ne veut pas retourner chez soi. Il n’y a d’ailleurs plus d’eau chaude, on nous l’a coupé. C’est étrange, la violence de se dire ça. À la limite je rejoindrais, Raph’ chez elle, au moins elle a de l’eau chaude. Enfin je crois. Elle m’avait dit, il y a de ça quelque mois, « Le rose est une douleur ». Je n’avais pas très bien compris, mais ça m’avait plus, maintenant j’ai compris.
Je ne sais plus trop quoi penser, à quoi penser quand on vient de te dire que tu avais une sorte d’épée au dessus de la tête qui peut tomber n’importe quand. Faire rimer solitude et incertitude en même temps et avec justesse. Je n’ai pas vraiment besoin d’avoir la pluie dans les yeux, mais ça soulage un peu. Comme d’être dans sa bulle sans rien ni personne autour de vous pour vous faire chier, pour vous vendre des fleurs qui vous serviront à draguer, « Non merci, on a déjà baisée ». Le goût de la drogue dans mes veines me manque un peu, bientôt ce sera le goût de feu mes T4. J’ai plus trop envie de penser à ça sinon je vais encore voir les lumières danser devant mes yeux comme tout à l’heure en sortant du bus. À croire que l’on né pour être seule et se dire au revoir. Apprendre à devenir des « hommes » grands, forts, beaux et blonds. Je me sens parfois amer, amer face à ma vie et face à ce que les autres disent de moi, on me dit monstre, mais je vous « monstre » le chemin quand vous voulez. Je n’ai pas la vie dont je rêvais, j’ai la vie dont j’ai besoin.
Je suis toujours en retard sur tout, Londres vient de me voler un garçon dont je méprends visiblement trop vite, mais ce n’est que pour deux semaines.
Luc, 17 ans, séropositif, amoureux de son oncle et de son parrain, sur les bords du canal Saint-Martin à Paris, le premier jour d’août, à la sortie du bus 91 et de la nuit, au début d’une nouvelle vie…
Ce n'est que pur fiction, entre nous soit dit...
Sunday, July 30, 2006
On sera pas là pour se donner bonne conscience...
On a toucher trop de gens. J'ai juste envie de dormir. J'attends comme une fin de monde pour cloturer nos vies en beauté. Ce sera bien la seule chose de beau. Voudrais-tu encore marcher sous la pluie. On se dit que Vincent est beau en folle hystérique...Monstre moi le chemin, Vince... Je ne veux plus te voir avant quelque temps. Laisse moi encore pourir la France. Alors soyons fières. Je me torture me voila deux ans en arrière. Je veux pas trop me réveiller. Ce soir, le ciel s'ennuie avec moi. On danse sous la pluie ou quoi ? Laisse moi m'envoler. Je veux encore être fragile. Devant Walt. On m'a dit qu'ils nous ont menti. Pars encore devant moi. On sera Britney Spears. En jolie lycéenne. Je pense et j'attends encore une fois avec toi. Entre nous soit dit, j'ai louper mon train. Je me souviens quand je voulais avoir une baguette magique. Qui est fière de moi? Personne ne m'attends nulle part. Comme on attends un train. Histoire de rêver.
Imagine. Si on partais, si on oubliait tout cela... Tu n'as pas envie? Entre nous soit dit. Fume ta clope et tais toi. Allume une bougie autour de moi, et nos vies seront rouges. Like a dream...
Wednesday, July 26, 2006
Tiens, J'aime le rose...
On aurait pas cru mais Bastien ne baise pas tant que ça, tout au plus 70 mecs d'après sa propre estimation. Déçu. Un amant rencontré en Avignon. Et puis stop jusqu'à Marseille; Un couple allemand très gentil, qui me fiait pensé à Cécile, le stop, l'Allemagne... Et puis la galère pour aller de l'aéroport à Luminy, des scouts dans le bus, l'horreur, enfin bon ils m'ont permis de réviser mes slogans anti-clérical. Etage 4 Batiment C droite, avec Pédérama et Les Vegan. Les FtM présents ont aider à notre exitation de pauvres tapioles. J'ai rarement senti autant de testo dans l'air. Et dire que Mathieu Bottom voulait me faire prendre du MD pour m'exiter... Mais tout était rose et il faut bien reconnaitre que la douche le matin en rose avec vue sur la montagne et le lever de soleil, c'est du luxe. Et puis une auto-proclamation Ministre du Bon Gout Sale Queer. Le bonheur d'être là sans personne pour juger si tu es caricaturale ou pas. La tête dans les étoiles, les larmes au bord des yeux. Du bonheur. Et ce dire que l'on est belles, un point c'est tout. Bouffer vegan. S'embrasser et s'embraser. Aller aux Calanques à 6 heures du mat' sous champi. Avoir envie de dire merci à tout le monde. Ignorer les gens d'HES et s'habiller en Marie-Ségolène. Ramené Chyère-Jacotte à sa chambre en se disant qu'elle est juste merveilleuse. En vouloir encore et encore. Et baiser avec des vivants. Se dire que l'on est des stars. Emilie Jouvet. La photo qui danse dans tes yeux avec Bottom; Sainte Vierge...Sainte je sais pas Vierge sur que non.Allez après tout on est bien peu de choses. Kael :"On est des pirates" La prhase de trop la pluie sur les yeux round 2. Ce dire que tout les beaux mecs sont des gouines (au pire) ou des FtM (au mieux). Bruno qui avait trop peur que l'on sache que j'étais mineur et sans autorisation parentale... Rima qui me m'étais des pinces à linge sur le corps dans le donjon. Le sourd-muet... Et Raf', Mathias, Eric, Ali, Dani, Poppy, Katia, Maya, et tout les sales pédés,sales gouines, sales, trans', sales trav', sales bottom, sales top, et sales Opes que j'oublie ou dont je ne sais pas le nom...On remets ça l'année prochaine???
Ce n'est pas une colonie de vacances, entre nous soit dit...
Friday, July 14, 2006
Quand nos sollitudes sont dans la nuit
Et pourquoi tu n'es pas là? Tu n'es pas venu. Je t'ai attendu une heure assis au millieu de Paris. Tout seul. Debout au millieu des gens. Des perdus. Je reste et nous sommes comme cela moi je suis là seul comme nous tous. Et pourquoi tu veux pas venir? Ma peau te fais peur ? Jais envie que tu sois là, avec moi à Paris.Viens. Histoire que l'on soit seul à deux. Viens gouter à ma sollitude. Tout seul je n'ai pas envie de dormir. J'ai envie d'être là. Je m'arrache la peau et mon sang entre par hasard dans ma bouche. Je deviens presque animal. Je suis un animal. Deviens comme moi. Tu voudrais pas monter avec moi sur une étoile filante. Envie de s'endormir. Je te jure que je lui rendrais ses chaussettes. Je lui offrirais une autre paire en plus. Je t'avais dit de venir au Baroudeur avec moi tout à l'heure. Je veux pas rester dans cette nuit là. Je ne veux plus voir le jour. Faisons voeux cî-bas de mourir ensemble. J'ai même plus envie de crever. Mes mains n'ont plus de peau pour les couvrir. Plus personne pour les protèger. Plus personne pour être là. Viens, viens me toucher. Et je te jouerais une parenthèse de piano en fumant ma gitane. Et pour tous finir on partirais dans les étoiles. Et puis maintenant tu inverses. Tu m'es tout cela au positif. Et la voila ma réponse. Et encore je suis gentil. Hein que je suis gentil. Entre nous soit dit...
Thursday, July 13, 2006
Cette aprèm' un lapin...
Dis moi, tu n'as pas envie d'être là ? Hein dit moi. Juste pour le fun. Comme ça. Moi, j'ai envie de t'embrasser, de m'embraser.
Là, je m'ennuie. Dis, reviens histoire que je puisse te faire un calin. Sentir ta peau contre la mienne. J'ai plus envie d'avoir froid. Pourquoi tu es pas venu ? Vous vous êtes passés les mots ou quoi ? Oui je suis de mauvaise humeur. Et j'ai envie de parler à personne sauf si c'est toi qui vient. Entre nous soit dit...
Wednesday, July 12, 2006
Comment s'habille-t-elle ce soir ?
Comment va-t-elle sortir ce soir? Entre la machine à laver sans mode d'emploi et la Tamise qui appelle les oubliées de nos rêves. Comment va rêver mon TonTon ce soir ? Je sais qu'elle sera belle. Mais belle comment ? A l'instar des bélligérances qui peuplent les églises ou aux chimères acidulées que l'on fait la nuit dans nos draps? TonTon manque au décor de Paris. Je la vois ce soir de Londre-La-Voleuse. Et puis l'envie de crier nous prends à la gorge. Tant pis mais je suis triste. Entre nous soit dit, ce soir mon TonTon est belle...comme toujours...
Ma gitane bande sur mes lèvres.
Je resterais bien un enfant. Être un spectre. J'aimerais bien boire une limonade sur la terrasse d'un café et la boire sur tes lèvres. J'ai envie de te parler. Comme deux petits garçons qui font faire la plus belle bétise. La plus jolie. Faire s'emblant de dormir pour toucher son corps. Avoir peur de la punition. Entre nous soit dit.
J'ai juste le moral dans les chaussette (de Cécile). Comme si je venais de perdre un ami. Mais l'histoire n'est pas fini. On se reverra Syd. Danse avec Stef' de ma part...Entre nous soit dit...Soir de Deuil
Que mes nerfs lachent
Trois jours de Solidays. Mais où il y avait les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence.
Non, elles ne sont pas provocantes.
Oui, elles sont vulgaires.
Leur messe peut paraitre drôle. La violence est extrème. Les chansons sont très triste et elles dansent dessus. Voila La violence.
"Petit train
Où t'en vas-tu?
Train de la mort
Mais que fais-tu?
Le referas-tu encore?
Personne ne sait ce qui s'y fait
Personne ne croit
Il faut qu'il voie
Mais moi je suis quand même là" (Le petit train-Rita Mitsouko)
Et oui j'ai pleuré. Oui, j'ai craqué. Oui, je suis triste. Quand tu vois ça, tu sais pourquoi tu milites et pourquoi tu vas continuer à militer. J'hésite encore un tout petit peu à renter dans les ordres. En faite, non je vais le faire.
Oui, le Sida tue
Oui, tu es très belle.
Entre nous soit dit.
Tuesday, July 11, 2006
Je suis un zébu mort depuis trois jours
Le week-end de trois jours passé aux Solidays me paru tout particulèrement éprouvant. Non pas qu'il y avait 4 douches mais si. Et quand tu as un stand à tenir ce n'est pas facile tout les jours. Entre nous soit dit.
Plusieurs petits pédés sont venus sur le stand, tous maqués, fidèles, et juste beau. Encore une preuve de la non existence de Dieu.Cela me tape parfois sur les nerfs. Je pense souvent que ce n'est pas juste. Entre nous soit dit.
Les émotions aussi étaient de sorties. Pas celles qui m'ont envoyé sucé un petit mec dans le bois à côté de Longchamp, d'autres plus fortes. Mais même les Gitanes sans filtre ne me tienne plus éveillé. Alors je pense que je vais allé rejoindre mon lit, un peu trop vide à mon gout mais bon on fait avec. Demain, on se dit spi. Je vous laisse avec ça pour le plaisir de yeux. Moi je rentre avec Janis Joplin. Entre nous soit dit.
Plusieurs petits pédés sont venus sur le stand, tous maqués, fidèles, et juste beau. Encore une preuve de la non existence de Dieu.Cela me tape parfois sur les nerfs. Je pense souvent que ce n'est pas juste. Entre nous soit dit.
Les émotions aussi étaient de sorties. Pas celles qui m'ont envoyé sucé un petit mec dans le bois à côté de Longchamp, d'autres plus fortes. Mais même les Gitanes sans filtre ne me tienne plus éveillé. Alors je pense que je vais allé rejoindre mon lit, un peu trop vide à mon gout mais bon on fait avec. Demain, on se dit spi. Je vous laisse avec ça pour le plaisir de yeux. Moi je rentre avec Janis Joplin. Entre nous soit dit.
Thursday, July 06, 2006
Qui n'a pas sa fibre Nationaliste ?
En reprenant un slogan d'Act Up (Sida: qui n'a pas sa souche résistante) je fais un titre de post.
Les démonstrations nationnaliste de ses derniers jours pourrait nous faire croire qu'un sombre dictateur imposerait de rentre régulièrement hommage au pays. Tu parles! C'est juste une bande de zouaves qui aime le foot. Alors pour ceux qui reste comme moi, on endures. Mais bon ce n'est pas toujours facile quand ça dure jusqu'à 5 plombe du mat'. Cela sent le foutage de gueule à pleins nez. Bref Passons.
Je savais déjà depuis quelque temps a quel point j'attirais les histoires compliqué mais là, j'en peux plus. L'autre zouave de l'autre soir il percute quand il veut qu'il me plait. Et oui parfois, pour ne pas dire souvent, les tapettes sont longues à la détente. Entre nous soit dit.
Je l'embrasserais bien sur la bouche.
Post court pour grosse fatigue
Les démonstrations nationnaliste de ses derniers jours pourrait nous faire croire qu'un sombre dictateur imposerait de rentre régulièrement hommage au pays. Tu parles! C'est juste une bande de zouaves qui aime le foot. Alors pour ceux qui reste comme moi, on endures. Mais bon ce n'est pas toujours facile quand ça dure jusqu'à 5 plombe du mat'. Cela sent le foutage de gueule à pleins nez. Bref Passons.
Je savais déjà depuis quelque temps a quel point j'attirais les histoires compliqué mais là, j'en peux plus. L'autre zouave de l'autre soir il percute quand il veut qu'il me plait. Et oui parfois, pour ne pas dire souvent, les tapettes sont longues à la détente. Entre nous soit dit.
Je l'embrasserais bien sur la bouche.
Post court pour grosse fatigue
Wednesday, July 05, 2006
Non je ne suis pas un escargot
Enfin les chaleurs s'éteignent. Enfin du frais. Des feux d'artifices naturels. Cela fait du bien. Du bien de sentir l'odeur de l'asphalte humide. Cette odeur que j'aime tant. Entre nous soit dit.
Gérald m'apelle pour me dire qu'il ne joura pas le role du réveil matin, bad news. Pov' Tache! Et comme de par hasard l'orage recommence, et je rentre comment chez moi maintenant ?
Personne ne m'aime. Entre nous soit dit.
Parfois l'envie, dans le métro, dans le bus ou dans la rue, nous prends. l'envie d'aller voir un jeune que l'on trouve beau. Sans plus de mots, de présentation, qu'un baiser. De ceux qui vous filent des frissons de partout. Embrasser un garçon sous la pluie. A la va vite et puis oublier qui l'on est. Embrasser un garçon avec une crète de couleur. Un sourire qui nous pourit le moral. Le sourire qui te fais comprendre que tu as les deux pieds dans la tombe, que c'est foutu, que tu viens de ruiner ta vie, que t'as plus le choix, c'est un point de non retour. Le sourire qui te donne envie de partir en courant, de tout oublier. De te cacher dans ta piole, te dire que ce n'est pas vrai, c'est un mensonge de toute façon. Et faire pleurer l'autre con comme jamais la pluie ne lui est apparu sur le visage. Qu'il se dise maudit, qu'il soit dans la même situation que toi, il y a deux mois. Le genre de sourire qui te fait comprendre que tu as eu raison. Que cette fois c'est la bonne. Que enfin tu es tombé sur le bon. Le genre de sourire qui n'arrive qu'une fois dans la vie et qui te fait partir en courant...Entre nous soit dit.
Connerie d'Orage
Tuesday, July 04, 2006
Wake Up, la chanson des Beatles
C'est dingue à quelle point se lever sur The Thin Ice de Pink Floyd peut être reposant. Tu commences la journée de bonne humeur, c'est rare. Entre nous soit dit.
Bon ok je me suis lever à 15h11 mais bon j'ai entendu mes réveils (4 au total) ça aussi c'est rare.
Il me manque que le petit chou d'hier nuit. Je serais heureux pour un peu.
Je te jure Monsieur, c'est tellement rare. Mais bon tu supprimes le zouave qui me harcelle et tout ira super bien.
Enfin bon ce n'est pas tout, j'ai un tract à écrire. Un tract spécial Jeunes pour les Solidays, avec Act Up-Paris. Entre nous soit dit.
Bon ok je me suis lever à 15h11 mais bon j'ai entendu mes réveils (4 au total) ça aussi c'est rare.
Il me manque que le petit chou d'hier nuit. Je serais heureux pour un peu.
Je te jure Monsieur, c'est tellement rare. Mais bon tu supprimes le zouave qui me harcelle et tout ira super bien.
Enfin bon ce n'est pas tout, j'ai un tract à écrire. Un tract spécial Jeunes pour les Solidays, avec Act Up-Paris. Entre nous soit dit.
Je me couche encore trop tard
Je me couche encore trop tard.
La fatigue qui me prends aux yeux. La nuit se lève doucement sur Paname. Envie de parler à quelqu'un, quelque part. Entre nous soit dit.
L'envie de fumer une cigarette sans plus de lumière que celle de la fumée légèrement bleuté. J'écoute Soud & Vision de David Bowie en laissant ma clope se brûler au bout de mes doigts. Et l'on dérape ensemble vers Suffragette City. Dans la joie et la bonne humeur, entre nous soit dit.
J'imagine mon futur Monroe, mon impact de balle derière l'oreille et mes marques de sang dans le dos.
Dis tu n'as pas envie de perdre le contrôle de ta vie avec moi ? Dis tu as pas envie ? Tu voudrais pas ? Venir avec moi, dans le ciel. Juste tout les deux on sera bien.
J'éssaye de perdre le contrôle de ma vie. Construire une ville dans sa tête. S'évaporer un peu. Pensez à rien, à tout. J'ai plus envie de dire nous. Et personne ne vie sans l'espoir. Je prendrais bien ta main. Dans ma vie, tout se casse. Et la peau sur les os qui nous renvoi à la glace, que l'on brise. Entre nous soit dit. I can't do.
Un saxophone m'accompagne dans le ciel et les satellites.
Try to smile. On irait bien ailleurs. Voir comment on vivrait. Entre les étoiles.
A l'abris de Vénus, se shooter. Héroïne. Partir sur une autre planète et faire de l'intérim avec nos vies. Autant rendre ça joyeux. Soyons Heureux. Et fière, tant qu'a faire, de ce que nous sommes. Nous saurons tout sur nous. Entre nous soit dit.
Allez je fatigue. Bonne nuit sur Space Oddity...
On Rigole On Rigole
Je suis tomber des vidéos trop droles. je vous laisse savourer
http://www.youtube.com/watch?v=YxuswKLggnw
http://www.youtube.com/watch?v=X8hhWD6k_mA
http://www.youtube.com/watch?v=w1WEHx7l0XA
C'est juste du pur bonheur...
http://www.youtube.com/watch?v=YxuswKLggnw
http://www.youtube.com/watch?v=X8hhWD6k_mA
http://www.youtube.com/watch?v=w1WEHx7l0XA
C'est juste du pur bonheur...
Life On Mars et tout ce qui s'en suis
J'ai commencé la nuit qui s'annonce longue par Life On Mars de David Bowie. En même temps que je parlais à un amant, en lui faisant croire que les mots qui s'affichait sur mon écran et qu'il écrivait m'exitait. Tu parles.
J'aurais presque autre chose à faire. Entre nous soit dit.
La chaleur est assez violente ce soir.
Au fait le garçon dont je vous parlais dans l'autre post se prénomme Maxime. J'aime bien ce nom. Et si en plus il est mignon. Entre nous soit dit.
Et la nuit sera longue. Pour tenir plus ou moins le coup j'ai mes réserves de clopes. Vogues à la menthe. Entre nous soit dit.
Il y a comme un gout de tout seul ce soir. J'ai croisé un mec au cheveux très court et très rouge l'autre jour. Une fois dans le métro, en rentrant du concert de Razzorlight, le jour de la fête de la musique, sur la 14. Une fois à la marche des fiertés LGBTQP. Deux fois donc. J'espère le revoir encore une fois au Solidays. Je sais, c'est idiot mais il est beau. Et quand je vois un beau mec bin j'ai envie de lui parler mais je le fais jamais. Entre nous soit dit.
Parfois je me dit que je pourrais écrire une chanson comme Lady Stardust. Ce genre de chanson que tu écoutes et qui te fond un truc mais tu ne sais pas quoi. Juste tu es bien en l'écoutant. Ou une chanson comme Another Brick In The Wall. La chanson qui te fous des frissons. Que tu écoutes le jour de la rentrée. Quand tu rentres en cours. Et c'est à ce moment la que le prof comprends qu'il va pas t'aimer, que ce sentiment ira dans les deux sens et qu'il va te virer de suite. Entre nous soit dit.
Il y a toujours un moment en cours où tu sors de ton corps et tu te dis. WOUA je fais me faire une année où tout les jours seront comme celui-ci. Là tu fous la merde ou tu débites un texte au hasard au prof. Généralement, tu prends la porte juste après. Entre nous soit dit, j'aime Bowie
J'aurais presque autre chose à faire. Entre nous soit dit.
La chaleur est assez violente ce soir.
Au fait le garçon dont je vous parlais dans l'autre post se prénomme Maxime. J'aime bien ce nom. Et si en plus il est mignon. Entre nous soit dit.
Et la nuit sera longue. Pour tenir plus ou moins le coup j'ai mes réserves de clopes. Vogues à la menthe. Entre nous soit dit.
Il y a comme un gout de tout seul ce soir. J'ai croisé un mec au cheveux très court et très rouge l'autre jour. Une fois dans le métro, en rentrant du concert de Razzorlight, le jour de la fête de la musique, sur la 14. Une fois à la marche des fiertés LGBTQP. Deux fois donc. J'espère le revoir encore une fois au Solidays. Je sais, c'est idiot mais il est beau. Et quand je vois un beau mec bin j'ai envie de lui parler mais je le fais jamais. Entre nous soit dit.
Parfois je me dit que je pourrais écrire une chanson comme Lady Stardust. Ce genre de chanson que tu écoutes et qui te fond un truc mais tu ne sais pas quoi. Juste tu es bien en l'écoutant. Ou une chanson comme Another Brick In The Wall. La chanson qui te fous des frissons. Que tu écoutes le jour de la rentrée. Quand tu rentres en cours. Et c'est à ce moment la que le prof comprends qu'il va pas t'aimer, que ce sentiment ira dans les deux sens et qu'il va te virer de suite. Entre nous soit dit.
Il y a toujours un moment en cours où tu sors de ton corps et tu te dis. WOUA je fais me faire une année où tout les jours seront comme celui-ci. Là tu fous la merde ou tu débites un texte au hasard au prof. Généralement, tu prends la porte juste après. Entre nous soit dit, j'aime Bowie
Il fait la gueule
Pourtant, il a l'air joyeux.
Enfin bon je vais pas allé lui demandé ce qui ne va pas. Cela ne nous regarde pas. Entre nous soit dit.
J'ai écouté Pink Floyd toute la nuit. Oui encore. Cela vous pose un problème ? A part qu'il fait la gueule, bien entendu. Entre nous soit dit.
Tenez tout à l'heure je discutais avec un petit playboy, c'est lui qui le dit, je n'irais pas le contre dire. Au contraire.
Donc je discutais avec lui. Il expliquais sur son blog ( http://greatpandemonium.blogspot.com ) la sensation très étrange que l'on a quand on voit un jeune homme, gay qui plus est, insolemment beau. On se sent moche. L'anecdote veut que la dernière fois que j'ai eu ce sentiment c'était en le voyant, sur un site banale. Entre nous soit dit.
Depuis il est parti dormir. Résultat : je fais la gueule et je commence un nouveau blog.
Welcome on dit
Subscribe to:
Posts (Atom)