Sunday, September 30, 2007

Les Yeux de Filles

A la nuit qui arrive
Et aux fatigues qui montent
Les Yeux de Filles sont la réponse
Comme à chaque fois, au même endroit
Accompagnés cette fois...
Eternel ténébreux aux yeux de l'éternelle féminin

Le sourire calme et reposant
D'un enfant en retrait
Les courbatures pleins les jambes
Et des envies pleins la tête
Comme des mots d'amour
Jetés par la fenêtre
Au profit de l'Hiver
Le temps passe et les choses se regardent
L'accent d'un américain en goguette
Forme des florilèges de bon mots.

Comme l'hypogée
Le regard est increvable
Et pendant ce temps...

"Ashes to ashes, Funk to Funky
We know Major Tom's a junkie"

"Oh you pretty things (oh you pretty things)
Don't you know you're driving your
Mamas and papas insane"


On passera sur Laurens ou d'autre aux cheveux délavés
Quand c'est à ce point là on dit juste que c'est un carrambolage

"Vous avez demandé 2 rugbymans, ne quittez pas"

Monsieur, je fatigue, je vous récrirais plus tard et autre chose que Bécaud...


Entre nous soit dit, la rentrée fût rude...

Monday, September 10, 2007

Nuit

[Ecris dans un yourte mongole, à Bladey dans les Landes...]



La nuit fût longue et pourtant bonne.
Comme une vie pleine de joie
La vie fût dure, fût sombre, fût noire
La vie et la nuit s’entremêlent
Le sombre de Paris en une nuit d’été
Une nuit d’attente toujours dans la même boite
Un garçon qui vient faire fête
Des rires, de la joie
Enfin de compte des amis
Et le petit matin aux senteurs éthérées
Le noir est encore dans le ciel
Rien ne bouge
Paula
Des garçons inertes
Qui ne bougent
Pour des mots ou pour rien
Après tout, je m’en fous
Le soleil de la nuit n’éblouis plus personne
Et plus personne ne le regarde
Dans un endroit sordide
L’entrée noire
L’attente et l’angoisse
La délicieuse ouvreuse d’hypogée
Au beau milieu d’une odeur de pisse
Et de merde
Il faut sentire
Renifler
Pour que tout rentre
Et je parcours les lieux
Des films pornos se promènent sur les murs
Pleins de foutres
Et enfin de compte
Tout cela n’est qu’un peu de drogue
Un peu de drogue pour de la drague
Un peu de drague pour de la drogue
Un peu de rêves et d’utopies
Pas trop de révoltes
Les murs en labyrinthe
Et les clopes fumées
Les unes sur les autres
Les jeunes en manquent de sensation fortes
Un peu d’underground
De malsain
Je te crois
Des refus
De la tendresse bordel
De la tendresse de bordel en somme
Cette envie de glauque

J’ai quitté depuis plusieurs jours Paris
En retraite à la campagne je poste ceci à mon retour
Au fond du bois
Avec quelques poules et quelques folles
Tant de nature, c’est écœurant
Besoin de popper’s pour raconté une nuit
Glauque à souhait
J’écris dans une yourte mongole
Oui, je me soigne
Mais la lampe est rose
I have to go
J’écoute Samson
Et je pense aux Belges
Ma rentrée se fera bientôt
Donnez moi un peu d’amour crade, que l’on rigole
Et pendant ce temps, j’ai des pulsions d’Harry Potter

Entre nous soit dit, j’ai hâte de rentrer à Paris…