La route est toujours trop noir, trop longue, trop triste, trop seull, je ne sais plus. Il va vers l'Est, il en est sur. Et même s'il la connait par coeur, elle lui fait toujours un peu peur. Alors les paupières se ferme. Sur des notes d'ivoires, la route se défile. Une musique sans son, sans paroles et sans rien. Juste des rêves pour le plaisir de se dire que demain. Tout sera fini et que l'Est sera loin. Le froid claque sur les vitres et ses pensées s'ensommeillent. Alors pense-t-il à lui qui est resté là bas. Seul dans la ville trop froide dans ses habits trop blanc. Tant qu'elle chante tout va bien, mais si le noir pleut. Que se passera-t-il si les autres s'amusent ? Je voudrais lui chanter une sorte de paradis blanc que l'on oublierais, comme certains leurs rêvent d'enfants. Et si le monde est trop dur, je serais cosmonaute, pour fuir la Terre, la tête dans les étoiles. Les seules qui sont en couleurs. Alors je l'enmenerais, il m'apprendra à être vivant. Comme des enfants sans cheveux blonds. Je pense à lui même si parfois, il me vole la Bétise incarnée. Même si j'ai peur qu'il doute de moi parfois. Je veux qu'ici, il sache que je ne changerais pas, je resterais là pour lui, même s'il reste à l'Est...
Entre nous soit dit...et sans vulgarité, je vous aimes...
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1 comment:
Il aimerait revenir de l'Est avec la certitude de ne pas se tromper. Il aimerait revenir de l'Est sans faire souffrir ceux qu'il aime. Il aimerait revenir de l'Est et ne jamais oublier ces moments où le doute n'a pas sa place. Il aimerait revenir de l'Est et se dire que tout peut changer, enfin.
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