Saturday, October 27, 2007

Nuit

Le seul
Promenade Nocturne dans les rues de Paris
Désert pareil à de sublimes idioties
Bêtises puériles
Erreur de jeunesse diront les autres

Il est là au milieu d'une foule sans nom
Peut-être se voudrait il crucifié
A penser plus que de raison
Parfois sens doute plus souvent il faudrait savoir se laisser vivre

Les vies, de celles qui détruisent
Des larmes superficielles
Il faudrait savoir se laisser porter là où nos envies le disent
S'enfuir de sa vie
Mais savoir affronter apporte souvent le plus grand des plaisirs

Je sais c'est con
Mais la nuit est noir et au bout de la nuit l'aurore est là

Monday, October 22, 2007

A vous !

A vous,
Vous, les adultes, aux regards puant
Vous qui débarquez cî-bas contre mon grès
Vous qui débarquez sans y avoir été invités
Voici, ma chaire, mon sang
Ma vie, mes drogues
Mon cul
Vous voulez tout savoir ? Tout connaitre ?
Assumez !
Lisez au moins cela jusqu'au bout.
Il faut lire
Entre les lignes
Dans mes veines
Lire dans mes entrailles
Dans ma chaire
Lire les nuits passés à déambuler dans les rues de Paris
Depuis le Sir Wiston jusqu'a l'orée de la forêt de Boulogne
Devant les maisons des Ambassadeurs
Les villas privés
Dans les squats crados
A les faire entrée dans les pires endroits
Lisez jusqu'au bout
Découvrer ma vie tant qu'a être là !!!

Sunday, October 21, 2007

Humeur

Alceste me hante...

Je veux un mec !
Pas une tapette
Je veux un mec de compet' !!

C'est comme ça et pas autrement !!!

Sunday, October 07, 2007

Baby, Oh So Baby Doll !!!

On m'a pas laissé le choix
On m'a mis la drogue dans les mains
On m'a dit débrouille toi
Et fais pas le malin

On m'a dit marche droit
Sur le bitume de la Dauphine
La nuit je ne dors pas
Je fais ma libertine

Et regarde là bas
Y'a ZoA qui drague
Et y'a Ziggy qui se drogue
Y'a un gosse qui s'en va

Et regarde là bas
On dirait comme des filles
Sur des talons aiguilles
On dirait presque moi

On m'a dit débrouille toi
Tout seul dans Paris
Mets les en émois
Et sur tout reste en vie

On m'a dit t'es un grand
Viens connaitre la douleur
Sens comme s'est troublant
Toute cette douceur...

Bye, Bye

Une semaine sans cigarette
La nuit est tombé plus vite que prévu
Tout s'éteint
Je me retrouve tout seul.
Il m'a fait allez jusqu'à la Courneuve hier soir vers deux heures du mat'
Tout ça pour ça
Pour quelques grammes de Vierge.
A croire qu'il se foutait de ma gueule.
Ce soir, c'est décidé fini le Major Tom, finie la Vierge,
Du moins pour l'instant.
Je vais sans doute me remettre à avoir de l'argent
J'ai du rentrer à pied, les métros étant fermés.
Je fis tout de même un détour chez Antoine, depuis qu'il est en échappement thérapeuthique,
il me fait peur.
Le sida creuse ses joues et vide sa tête
Je sais qu'il ne fêtera pas Noël
J'ai mis du temps à l'admettre mais c'est comme ça.
Il faut trop d'argent pour le sauver.
Alors, je lui apporte un peu d'amour.
Mais cela me détruit, de voir se corps si fragile, se casser peu à peu
A chaque fois que je le vois, je découvre une nouvelle ride, un nouveau creux.
Son sida fût particulièrement fulgurant.
En trois ans, je l'ai vu partir et parfois, j'ai l'impression qu'il est déjà mort.

Depuis que les cours ont commencés, j'entends parler de gens qui ont perdu une tante, un père, un ami.
Des gens qui portent le deuil, qui pleurent.
Et petit à petit, je réalise avec horreur, que ça ne m'émeut pas le moins du monde.
Que ça fait des années que je n'ai pas porter le deuil et pourtant ce n'est pas les morts qui me manquent.
J'ai l'impression qu'a force de vivre au milieu de mes cerceuils, la mort ne me fait plus rien.
Ni peur, ni sourire, ni joie, ni tristesse.
Je ne suis pas à l'abri d'être foudroyé comme Antoine, qu'en l'espace de six mois, je finisse comme un légume sur mon lit à attendre que ça se finnisse.
Pour l'instant, à part une diarrhée en cour de classique un matin, tout va bien.
Juste les nausées et la fatigue habituel.
Je touche du bois.

Entre nous soit dit,

Je finirais comme Marilyn Monroe puisque je suis la réincarnation de Catherine Deneuve

Thursday, October 04, 2007

GCMT

De l’air froid rentrait dans les poumons de Ian. La nuit était tombée depuis quelques heures et personne ne marchait dans les rues pourries de cette banlieue anglaise. Personne sauf lui. Il semblait marcher dans une masse glaciale, qu’il fendait avec difficulté. Le visage était dur. Comme si une rude vie s’était glissée dessus depuis trop longtemps. Il semblait à un masque d’adulte posé sur le visage d’un enfant. Tout avait la force de mordre dedans pour y laisser une trace irrémédiable. Ce soir, c’était le vent. Un gigantesque foulard violet s’enroulait autour de son cou. Un serpent de tissu.
Brusquement, il s’arrêta face à un mur de brique rouge. Un unique réverbère lâchait une lumière fuyante. L’ombre du garçon de dix-neuf ans se reposa un instant. Puis, sa main entra dans la poche du blouson. Cuir trop vieux et brûlé par le temps, la vie. Les doigts serrèrent alors un marqueur noir. Il le posa sur la surface irrégulière du mur et écrivit furtivement : « You know, Major Tom is a junkie ». Pas assez vite pour empêcher une larme de couler le long de sa joue. Il l’écrasa comme pris de panique. Pleurer, n’était synonyme ni de honte ni de déshonneur ou d’autres conneries du même genre. Juste, que là, à ce moment précis, il n’en avait pas envie. Il était encore trop tôt. Rien n’était encore claire. La possibilité d’une blague de mauvais goût n’était pas à exclure. Et puis, la nuit n’était pas assez froide, encore moins sombre.
Il rangea son marqueur dans sa poche. Et il repris son chemin.

Tuesday, October 02, 2007

Aux Garçons...

Les cours depuis une semaine
Le travail et la fatigue
Les efforts, la sueur
Les rires, les pleurs
De celle qui cache des divas en elle
Celle…Belle,
Aux joies
Aux danseurs
Aux danseuses
Chanteuses
Rêveuses
Amoureuse
Rieuses
Comédiennes
A l’eau
Des yeux et des litres
Tout d’abord
Aux Garçons…

A celui qui se cherche
A la beauté insolente des yeux hagards
Perdu on ne sait où
Pour on ne sait quoi
A celui qui hésite
Celui qui a peur
A celui qui espère
Celui qui pleure
Seul
A celui qui voudrait
Celui qui vient de loin
A celui qui voudrait bien
A l’allure de Diva, de Ténor

A celui qui regarde, qui hésite
A celui qui n’ose
Qui ne sait plus
A celui de l’espoir
Celui du regard
Aux sourires indécents
Lancé à contre temps
A celui qui vole
Celui qui est fragile
Comme ils disent
A l’œil qui frise

A celui qui danse
Au corps qui bouge
Beauté soumise
A celui qui tourne
Le geste précis
Dans l’air du regard
Au croissant de lune incandescent
A celui qui joue à saute-nuages

A celui qui rêve
Aux caresses furtives
Et qui pense à la conquête
A celui d’une autre planète
Sourire de peluche
Qui, suprême, délice le désir


De celui qui est triste
De celui qui ose
De celui qui est rose



A suivre...