Thursday, March 27, 2008

Puisque

Puisque que tu es là
A me regarder dans les yeux
Déchire ma peau
Arraches mes yeux
Brule ma peau
Et pleure plus que tu ne peux
Détruit mon corps
Puisque que tu es là
A ne plus rien faire
Qu'a me souffrir
En silence
Comme une douleur
Qui revient lancinante
Dans le creux de mes reins
Qui me transperce quelque soit l'heure
Et puisque que je pleurs
Sans un mot
Dans un silence meurtrier
Puisque que tu n'es plus là
Toi, qui est parti sans un bruit
Puisque tu t'enfuis sans rien dire
Alors regarde moi dans les yeux
Masturbe Moi !!!

Je me déteste...

Le temps passe.
Dans une cave parisienne, je ne sais que dire,
Encore moins quoi faire.
Je jongle d'incertitude.
Je n'ai plus aucune confiance en moi.
Que pense-t-il ?
Kate Moss parisienne et Pute de Luxe...
Et je m'enfuis vers l'avant.
Je me jette corps et âme sur un piano.
Je ne sais plus où je vais.
Si seulement la nuit, quand je dors
Il faisait un signe, un geste un souffle.
Je pourrais m'endormir tout bas
Le silence dors alors calme au fond de mes bras.
Sans cris sans larmes et sans joie.
Alors j'attends
J'attendrais quoi,
Si je pouvais,
Savoir où je vais.
Je pars en hystérie.
Et une fois de plus, j'ai honte de moi.
Alors j'irais m'endormir.
Entre nous soit dit, je me déteste

Wednesday, March 26, 2008

Il s'ennuie

Il s'ennuie
Et me parle de son père.
Je ne sais trop quoi dire.
Alors je penses au voyage qu'il me reste à faire.
Cologne ou Berlin,
Los Angeles ou New York
Je suis un éternel maladroit;
Dans une sombre solitude.
Le silence autour de moi
Me souffle de lui prendre la main;
De l'emmener un peu plus loin
Histoire de Voir.
Sans aucune confiance en moi,
Je l'écoute dire "j'aime"
Et je ne le connais pas.
Alors j'attends, j'attends de voir,
Et je passe le temps.
Et je l'écoute.
L'envie de partir loin
Me torpille le ventre
Sans le connaitre,
Je débite mes conneries,
Sans le voir,
Je regarde mes bêtises
Sans savoir ce que je veux.
Je continue de balancer mon corps contre celui d'inconnus notoires.
Je me crève de n'oser
M'attacher une fois pour toute,
Une fois pour un mois ou deux.
Entre nous soit dit, je le prendrais bien par la main...

Thursday, March 20, 2008

Alors, Dors...

Il pars s'endormir
Dans des draps froids
Celui qui l'attends n'est pas ici
Et je n'ose penser tant mieux.
Du creux de mes reins je ressens la douleur
Si présente et pourtant absente.
J'imagine les baisers Hollywoodiens.
Et je me rêve en Lauren Bacall.
Il laisse derrière lui des armoires blanches
Où s'entasse des secrets bien plus cruels.
J'angoisse encore et toujours
Et je me mords les doigts à en saigner.
Je le regarde faire le beau à défaut du moche
Et je sais qu'il s'en va.
Alors Je Reste...
Je reste celui qui écrit
L'enfant aux Tortures
Je reste celui qui a les doigts en sang
Je reste l'ami, le bien gentil, le toujours là
Je reste à fuir ce que je cherche
Et à n'oser parler que de futilité.
Je reste sans voix, sans corps.
Je vends ma peau avant de m'avoir tué.
Je soupirs et je souffre en silence
Il va, vis et s'endors
Dans des affres si lointaines des miennes.
Et je ne dormirais bien que mort.
Le sourire sur ses lèvres qui n'est plus sur mon visage.
L'absence salvatrice
Et les mots en offrandes.
La déception sera ce qu'elle sera
Je lève les yeux au ciel et pris je ne sais qui,
Ni pourquoi.
Je m'en reviens de tant de discours.
J'en ai mal au ventre.
Alors qu'il s'endorme
Je n'ai plus sommeil.
Je me boufferais la peau
En te laissant mon corps en pâture
Attendant ta lecture...