Il pars s'endormir
Dans des draps froids
Celui qui l'attends n'est pas ici
Et je n'ose penser tant mieux.
Du creux de mes reins je ressens la douleur
Si présente et pourtant absente.
J'imagine les baisers Hollywoodiens.
Et je me rêve en Lauren Bacall.
Il laisse derrière lui des armoires blanches
Où s'entasse des secrets bien plus cruels.
J'angoisse encore et toujours
Et je me mords les doigts à en saigner.
Je le regarde faire le beau à défaut du moche
Et je sais qu'il s'en va.
Alors Je Reste...
Je reste celui qui écrit
L'enfant aux Tortures
Je reste celui qui a les doigts en sang
Je reste l'ami, le bien gentil, le toujours là
Je reste à fuir ce que je cherche
Et à n'oser parler que de futilité.
Je reste sans voix, sans corps.
Je vends ma peau avant de m'avoir tué.
Je soupirs et je souffre en silence
Il va, vis et s'endors
Dans des affres si lointaines des miennes.
Et je ne dormirais bien que mort.
Le sourire sur ses lèvres qui n'est plus sur mon visage.
L'absence salvatrice
Et les mots en offrandes.
La déception sera ce qu'elle sera
Je lève les yeux au ciel et pris je ne sais qui,
Ni pourquoi.
Je m'en reviens de tant de discours.
J'en ai mal au ventre.
Alors qu'il s'endorme
Je n'ai plus sommeil.
Je me boufferais la peau
En te laissant mon corps en pâture
Attendant ta lecture...
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1 comment:
ça me manque ces soirées où tu me raconté le kékeçavedire de tout ça :(
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