Friday, July 14, 2006

Quand nos sollitudes sont dans la nuit


Et pourquoi tu n'es pas là? Tu n'es pas venu. Je t'ai attendu une heure assis au millieu de Paris. Tout seul. Debout au millieu des gens. Des perdus. Je reste et nous sommes comme cela moi je suis là seul comme nous tous. Et pourquoi tu veux pas venir? Ma peau te fais peur ? Jais envie que tu sois là, avec moi à Paris.Viens. Histoire que l'on soit seul à deux. Viens gouter à ma sollitude. Tout seul je n'ai pas envie de dormir. J'ai envie d'être là. Je m'arrache la peau et mon sang entre par hasard dans ma bouche. Je deviens presque animal. Je suis un animal. Deviens comme moi. Tu voudrais pas monter avec moi sur une étoile filante. Envie de s'endormir. Je te jure que je lui rendrais ses chaussettes. Je lui offrirais une autre paire en plus. Je t'avais dit de venir au Baroudeur avec moi tout à l'heure. Je veux pas rester dans cette nuit là. Je ne veux plus voir le jour. Faisons voeux cî-bas de mourir ensemble. J'ai même plus envie de crever. Mes mains n'ont plus de peau pour les couvrir. Plus personne pour les protèger. Plus personne pour être là. Viens, viens me toucher. Et je te jouerais une parenthèse de piano en fumant ma gitane. Et pour tous finir on partirais dans les étoiles. Et puis maintenant tu inverses. Tu m'es tout cela au positif. Et la voila ma réponse. Et encore je suis gentil. Hein que je suis gentil. Entre nous soit dit...

2 comments:

Anonymous said...

Oui, tu es gentil. Parce que j'ai aussi envie de me mettre à hurle, ou alors de disparaître, d'admettre.

Anonymous said...

oh! cécile m'a expliquée (après m'avoir exploitée. Toi aussi mets les mots (maux?) au positif et viens nous aider à tout déménager.