Wednesday, August 23, 2006

Selon tes yeux

Par moment on sait que l'on fais une bêtise mais tant pis, on continue. Ce soir, j'ai fais une bétise, j'ai lu ton blog. Je savais qu'il ne fallait pas mais je l'ai fait quand même, alors j'ai eu envie de faire un peu la même chose, pas en entier, juste les choses que je veux dire là, dans ce post, je ne me relirais pas, je n'en ai pas la force.
Je ne jamais su pourquoi mais dès mon plus jeune âge j'ai été catalogué en tant que pédale, de mon enfance je ne garde pas beaucoup de souvenir à part des larmes, beaucoup de larmes, et des envies de me foutre en l'air, un jour dans la cour, je me souviens avoir frapper une fille, Zétoune, qui est une très bonne amie aujourd'hui, pour la simple raison que je n'étais pas amoureux d'elle alors que tout le monde le disais, ce n'étais pas vrai, pourquoi suis-je pas amoureux d'elle, pourquoi j'aime bien regarder les garçons dans la cours de récré et pas les filles, pourquoi leurs jupes ne m'intérrese pas ? J'étais en CP. J'ai très vite appris à mentir, sur mes sentiments et sur ma vie, pour me proteger. Quand on me frappait trop fort dans la cour, je me refugier dans les toilettes jusqu'au jour où j'ai vu dans les toilettes un message qui m'étais destiné "De toute façon, tu as ta place chez les étoiles, au dernier étage derrière la porte fermée" . Alors le lendemain je suis parti voir cette porte au dernier étage de l'école, on racontait qu'un loup y vivait, je suis je pense le seul élève à l'avoir franchi à part Thibault. La porte menait à une échhelle qui m'emenat sur le toit. Là un autre élève était déjà passé, il s'appelait Thibault et il étais en CM1a en 1989, l'année de ma naissance. Il avait laissé que quelque graffitis sans plus. Je n'ai jamais eu beaucoup d'amis. Je me suis laissé vivre jusqu'au collège en me disant "Bon bah y'a quoi après ? par ce que là c'est un peu nul" Je ne fut pas trop déçu, je suis devenu bon en endurance. C'est à ce moment là où j'ai commecé à ne plus me nourir, j'ai fait pleins de crises d'hypoglycémis, généralement je me débrouillé pour aller dans les toilettes pour que personne ne le sache. Je me fuyait, je ne me sentais pas moi-même et je ne me sentais plus chez moi dans ma maison. Alors j'ai commencé à boire, et à fumer du shit de façon plus que régulière. Jamais personne n'a eu l'envie (ou le courage) de me parler pour savoir ce qu'il se passait. Et puis même quand bien même on me l'aurais demandé, j'aurais dit que tous allez bien, mais au moins j'aurais su que l'on s'inquiété pour moi. Alors peu à peu, je me suis renfermé sur moi, je me faisais violence, je me détestait, je fis mille et une tentatives, mais si je sentais qu'elles allaient ratées, je stoppais tout, pour faire en sorte que cela ne se voit pas. Plusieurs fois, je pris peur que l'on remarque les traces qu'il y avait sur mon cou.
Un jour, un type de collège, du même niveau mais plus agé vint chez moi, il ne força pas à coucher avec lui, mais cela allait trop vite, ce fut le premier garçon à m'embrasser. Je ne voulais que du touche-pipi et encore. Il s'appelait Yannick, il était grand, noir et il se fouttais de moi. *J'ai du mal à suivre mes pensées, j'ai qu'une envie, voir mon ancienne cpe pour discuter avec elle* J'ai beau chercher des souvenirs heureux, je n'en trouve pas, entre les mutilations, les pleurs, les peurs, la honte. Là, je sais très bien que des gens comme Lola, Aïda ou Nicolas sont en train de me maudir, je sais c'est triste.
Un jour de cinquième, un vendredi, après la récréation, il m'a pris la tête dans le couloir au moment de rentrée en classe et me la collé contre son entre-jambes. J'ai dit "Jean, tu es un con" en rentrant dans la classe et j'ai exploser en larmes. J'ai passé le reste de la matinée dans le bureau de ma CPE, Madame Sugarhum. C'est à ce moment là que j'ai compris que je pourrais compter sur elle. Je ne l'ai jamais vraiment solliciter à part aujourd'hui.
En tant que garçon, je n'avais pas à faire de la danse, ainsi en ont décider les garçons du collège, j'étais donc une tapette fini, et une tapette c'est mal, ça se frappe. Je n'y échappait pas, les coups, les insultes, les humiliations, les vols, tout j'ai tout eu et je faisais tout pour qu'ils arettent, je leur achetais des vidéos pornos hétéros, qu'ils me volaient. J'avais un "ami" à cette époque, Julien, sa mère morte alors qu'il étais gamin, un père possesifs, une vie compliqué, qui du jour au lendemain ne me parla plus, il devenais violent envers moi. Un jour, il me dit la raison "J'ai rien contre les pédés et toi tu es un pédé et tu veux pas le dire et c'est pour ça que je veux te casser la gueule" Il ne l'a jamais fait, je courais trop vite, malgré ma mal-nutrition. Et puis, il y a eu la Gay Pride 2004, mon coming out auprès de mes amiEs et mon premier amour, Thibault, né 10 jours après moi. Cela dura une semaine, je l'ai vu deux fois. Il me plaqua comme une merde.
Là, je suis devenu une salope, j'ai enchainé plan Q sur plan Q, je tombais amoureux comme on tombe d'une chaise, je me suis détesté, haïs, abhorré, exécré. Je ne sais plus. Et cela reste plus ou moins d'actualité.
Je suis rentré au Lycée Bergson, je n'y suis pas resté longtemps. J'ai commencé à faire des crises bizarres, ce passé que j'enfuissais au fond de moi ressortais pendant mes crises, je ne comprenais pas pourquoi et je ne voulais pas voir ça. Là, on a tenté de me placer en hopital psychiatrique, en foyer. Ils ont réussi qu'une fois pendant les vacances de Noël 2004. Avant que mes parents me placent ailleurs, j'ai fugué. Je fuyais tous :mes parents, les médecins, l'hopital, mon passé, ma vie, les crises. Je me suis lancé à fond dans le mouvement contre la loi Fillon. Je me suis noyé dedans pour ne plus rien voir. Ne plus voir qui j'étais. J'ai tout fait trop fait. Et puis je suis retourné chez mes parents. Mon engagement m'obligea à me trouver un lycée privée hors contrat pour doubler ma seconde.
Pendant les vacances de la Toussaint 2005, je fis mon coming-out à mes parents, enfin à ma mère qui le dit tout de suite à mon père, mais ça je le savais, ils se disent tout.
"-Maman, je suis homosexuel
-Peut-être, peut-être que je suis la mère d'un homosexuel, mais de toute façon Martin, tu veux tellement ne pas être comme les autres, que si la mode était d'avoir une plume dans le cul, tu serais le seul à ne pas avoir de plume dans le cul. Mais voilà tu as une plume dans le cul (...)"
C'était déplacé, inutile, homophobe. peut après j'ai fais une fugue qui dura un peu comme la précédente, c'est à dire 4 mois environ. Pendant ce temps, je suis allé chez Jean-François, que j'avais rencontré à Act Up-Paris (association de lutte contre le sida dont je suis membre). Il fut comme une mère pour moi, je me suis fait une sorte de nouvelle famille avec Zezeta, Pauline, Ismaël, Raph', Cadyne. Et mes parents étaient presque heureux de la situation. Ils filaient de la thune à Jean-François genre "on te file de la thune et tu t'en occupes nous on n'en veux plus" . Le 2 mai 2006 après plusieurs semaines d'insultes au sein de ma classe, je me fais viré de mon lycée, j'aurais du avoir honte d'être pédé et ne pas avoir les cheveux roses. Ils iront jusqu'a fournir au rectora des documents empéchant mon passage en première malgré mon 14/20 de moyenne. Je n'ai pas l'envie de tripler ma seconde, mes études s'arretent donc là.
Lors de la Gay Pride, je t'ai vu, et tu ne m'as pas tout de suite reconnu, cela me fit plaisir. Je pense que mon exentricité, ma follitude ( et non mon manièrisme) doivent cacher ce passé trop dure et trop lourd à porter à 16 ans et demi. Alors je l'écris ici, pour l'évacuer au moment où je rentre chez les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence.
A l'heure qu'il est je suis dans tout mes états, cela et très dure à écrire, j'ai commencé à 6h30 il est midi et sept minutes. Il est clair que ceci n'est pas ma vie, mais juste un bout de ce que j'avais besoin d'évacuer. Ce n'est pas l'ordre chronologique non plus. enfin presque.
Je n'ai envie de parler qu'avec deux personnes toi, Franck et vous, Madame Sugarhum. Je ne sais pas pourquoi. Mais j'espère que cela sera possible.
Et pis j'écoutais ça en boucle pendant que j'écrivais:

"Tout à un detail prés


J'ai cru voir en toi ce qui manque en moi
Amer constat des pleurs en guise de glas

Mais tout à un détail près
Un si grand vide en moi
Pardonne mes excès
Mais tout à un détail près
Laisse faire mon sombre instinct
Pour gagner le pire

J'entends encore ta voix
Les images se brouillent mais la tristesse...
Restera le pire ennemi ci-bas

Mais tout à un détail près
Un si grand vide en moi
Pardonne mes excès
Mais tout à un détail près
Laisse faire mon sombre instinct
Pour gagner le pire

J'essaye d'oublier mais je n'y parviens pas
Chaque moment passe
Chaque trace de ce passé ne s'efface pas
Je n'ai rien oublié
Je sais que ce n'est qu'un rêve
Auquel je suis accroché

Quoiqu'il en soit je ne peux t'oublier
Quoiqu'il en soit, qu'il en soit ainsi

Même les yeux fermés, les larmes ont coulé
J'espérais peut-être l'impossible
Je sais que j'ai mal agi
Mais tu ne m'as jamais compris
Jamais aidé, jamais pardonné"

Monday, August 21, 2006

Fier de quoi ?

Vous vous dites fiers, mais fiers de quoi ? Fier de voter pour des homophobes ? Fier de te cacher ? Fier que "Gay Pride" soit déposé ? Fier de faire de la gym pour seul sport ? Fier de ne bouffer que des protéines en poudre ? Fier de ne pas "être caricatural" ? Fier de vivre dans un pays où une loi pour les homos est une loi de tantouzes (dixit Emmanuelli, PS) ? Fier de vivre dans un pays où un député "pisse à l'arret" des homos (dixit Claude Lellouche, UMP) ? Fier d'être une personne à fort pouvoir d'achat ? Fier d'être follophobe ? Fier de vouloir ressemble a ce que tu n'es pas ? Fier de refuser de coucher avec quelqu'un par ce qu'il est séropo ? Fier de baiser sans capote ? Fier de dire de Dustant et de Rmes que ce sont de grands écrivains sans avoir rien lu d'eux ? Fier de te plaindre de l'homophobie derrière ton ordi sans jamais bouger ton cul ? Fier de te faire prendre en photo avec une Drag-Queen et de fustiger les folles ? Fier d'ouvrir un crédit dans un boite qui a mis un arc-en-ciel sur un pub' pour faire plus de fric ? Fier d'avoir rien contre les homos ? Fier de payer ta bière à 4 euros au Cox pour la boire devant le bar sur le trottoir et debout alors que l'épicier la vend à un euros juste à coté ? Fier d'outé un pd de banlieu en Une de ton journale alors que son père l'incite à "casser du pd" ? Fier d'être dans un parti qui juge "l'homosexualité inférieur à l'hétérosexualité" ? Fier d'être planqué dans une Eglise homophobe qui interdit la capote à ses fidèles ? Fier de ne pas ceder les brevets des médicaments anti-rétroviraux ? Fier de te foutre de la gueule des séropos qui "ressemble à des zombies qui n'ont rien bouffer depuis trois jours" ? Fier d'empécher la vente de médicaments génériques dans les pays pauvres ? Fier d'expulsé des enfants ? Fier d'avoir une femme et des enfants alors que tu mates les jeunes de 14 ans qui prennent le métro avec toi tout les matins ? Fier d'honoré un assasin ? Fier de te foutre de la gueule d'un type qui à une sale gueule à cause de son Reyataz ? Fier de ta pub ?
Alors vous êtes fiers de ça ?

Saturday, August 19, 2006

A n'en plus pouvoir dormir

Parfois, la nuit ressemble a une sieste, je n'ai dormir que quelques heures, trois tout au plus. Impossible de se rendormir, je ne sais pas pourquoi, alors je me lève, j'ai une heure et demie de trajet à faire ce soir, je ne sais pas comment je vais les tenir... Aller jusqu'a Alma-Marceau puis sortir du métro traverser le pont de l'Alma, descendre dans le rer C allez jusqu'a Saint-Quentin, sortir du rer C prendre le bus 465 surveillez les arrets, et descendre à Paul Eluard, allez jusqu'a chez lui, faire le voyou et enfin dormir...entre nous soit dit.
Polnareff chante doucement, j'éssaye tant bien que mal de me réviller un minimum, Thomas est sur msn mais je ne vais pas lui parler pas trop la force. Même si c'est son anniv' je lui feterais plus tard... Entre nous soit dit.
Certaines personnes n'ont pas besoin de vous parlez pour que vous pensiez à elles, des gens suffisament fort pour vous faire chier même sans vous parler, sans tous les citer je dirais , Sébastien, Laura, Lola, Aïda, Kenza, Zoé et tant d'autres... Le genre de gens que vous croiser dans la rue et avec qui vous restez pendant des heures. Avec qui vous redevenez un enfant.
Je me rappellerais toujours de ce soir-là où un mail appru pour m'annoncer la mort de deux personne que je ne connaissais pas mais qui faisait parmis du plus proche entourage d'un ami, ce soir là je me sentis comme un môme qui ne comprends pas ce qui se passe, qui n'a plus envie de comprendre ce qu'est la vie. Les yeux ouvert sur un horizon sans fin qui vous force à grandir, à ne plus faire de fautes d'orthographes car cela ne serais pas bienvenue dans de tel circonstances. Et puis des mensonges arrivent, pour ne pas faire de mal, des trains qui se prennent pour Bordaux, des hésitations devant un cimetière, la vue d'une foule et des larmes qui viennent se rafraichir sur mes joues, et puis demi tour sans que personne ne m'ai vu des cris dans la rue puis un retour à la gare, je suis rentré le plus vite possible. Comme un gamin qui découvre que son ami est un homme maintenant et que lui aussi il va devoir grandir, découvrir que plus rien ne sera comme avant. Je ne me suis calmé qe dans les bras de ma mère, ma "trav' de mère". Personne n'a jamais rien su de ce très court déplacement à Bordeaux, cela fais déjà quelque mois et je sais bien que dans quelques mois je ne souviendrais pas d'être aller à Bordeaux. Je ne me rapelle que de très peu de chose de ce jour là, de ses heures passées dans cette ville inconnue. Voilà, je voulais consigné ici ce souvenir, et je voulais que tu sache que j'avais été là, bien plus près que tu ne le pensais. Entre nous soit dit.

Friday, August 18, 2006

Encore une minute, rien qu'une minute

Ca pensé m'obsède, j'ai une vrai vie sexuelle d'après lui, il est vrai que l'on me complimente beaucoup en ce moment, je ne comprends pas vraiment pourquoi mais cela me touche, enfin ça me touche pas, ça me fait plaisir. Après 16 ans et demie de quasi célibat, les tentations afflue, on se presserait au portillon pour un peu, je ne comprends toujurs pas pourquoi, il y a Raph', Jérémy, Maxime, Benoit, Lemzo, Thomas, Paul etc... Je ne dit pas qu'ils veulent sortir avec moi, mais il ya quelque chose, dans un sens ou dans les deux qui me donnent plus ou moins envie d'être avec eux, enfin je ne sais pas trop quoi faire, c'est tellement rare, entre nous soit dit.


Il m'obsède et il m'hante, il est partie vivre à Nantes.
Nantes de Barbara qui me tourmente.

Après de nouvelles découvertes, les chansons vous reste dans la tête. Imaginer l'angoisse, passé trois jours avec des tutututu dans la tête sans savoir de quoi il sagit, je savais tout juste que c'était de Goldman et encore. Tu fais l'amour à quelqu'un que u fais plus que désirer et tu as des tututu dans la tête. La chanson s'apelle "Je marche seul" dixit Jérémy, elle m'a bien fait chier. Et puis maintenant, j'écoute "Né en 17 à Leidenstadt", mais qu'est-ce que je lui ai fait à JJG pour mériter ça ?

Cela faisait longtemps que je n'étais pas sorti à l'aube, vers 7 heures, quand le ciel est bleu et sans soleil. Quand quelques voitures seulement passe dans la rue. J'aurais presque envie de ne pas dormir, mais si je veu en voir tout à l'heure je me dois de dormir un temps soit peu.

Moi j'aime pas les rosophobes

Tuesday, August 15, 2006

Folle Perdu Folle Furieuse

Mes nouvelles cigarettes ne "Fumer Tue" pas, elles "Koureni muze zabijet" normal, elles viennent de Prague. Depuis que je les fume, je suis étrangement folle, ce qui n'est pas pour me déplaire. Sans doute est-ce du au fait qu'elles soient à la menthe et qu'en plus, elles s'appellent "Prince"... Entre nous soit dit.
Parfois, dans la bouche de certaines personnes, les "au revoir" ont un goût de "adieu". Je ne sais pas pourquoi. Comme un présentiment. Entre nous soit dit.
Et ce soir, la colère me gagne une fois de plus. J'ai envie de foutre ma merde. J'ai réalisé, a quel point mon blog manquait de politique, je vais y remédier disons...tout de suite! L'outing!
Dire qu'untel est hétérosexuel, c'est pas grave, c'est limite publique, toutes les stars s'affichent avec leur(s?) partenaire(s?) dans les magazines peoples. Par contre dire qu'untel est homo, "oulalalalalala c'est une atteinte à la vie privée ça garçon!" Mais pafois il le faudrait, voir son père ne pas réagir face aux députés homophobes de son parti ne devrait-il donner envie de faire son coming out? Voir des députes de son parti tenir des propos homophobes alors que son propre fils est homosexuel ne devrait-il pas donner envie de gueuler un bon coup ? Car oui, le fils de Dominique de Villepin, Arthur de Villepin est gay, pédé, homo, fif, planqué...comme vous voulez, mais il aime les garçons. Voila, ça c'est un outing, ok à petite échelle, ok personne ne lira ceci mais je le dis quand même, pour voir les réactions...Entre nous soit...Je suis pas content...

Friday, August 04, 2006

La lune ne dort pas dans mon lit

Ce n'est pas ce soir où j'aurais la lune dans les yeux au réveil. Le désespoir s'arme de patience et je pense aux moments sacrées passé auprès de mes amies. Un inconnu qui arrive dans votre vie par éffraction et vous demande des choses bizarres. Ce n'est pas ma faute si je ne dors pas la lune est rousse. Je fais des surprises party dans les étoiles. Je fais un voeu d'être un rêve avec toi. Un voeu de rien, un voeu pour rien. Je serai ton amant régulier. Se donner la fièvre quand on touche nos corps. Quand on touchera nos corps. Insolent nous sommes et nous resterons. Balades des enfants louches. Se coucher sur la falaise. Et déjà le regret d'avoir écouter trop souvent une chanson. Entre nous soit dit...
Réparation de la chaudière. PLus rien ne marchait, le réparateur arrive dans 40 minutes et je l'ai réparé je ne sais comment. Plaisir d'un café et d'une gitanes le matin. Cela faisait longtemps...Enfin, je vais jamais pouvoir dormir moi maintenant...
Et forcément je vais penser à des trucs pas marrant. Comme la réalité et la violence de ma vie...On m'a jamais dit je t'aime. Pas le je t'aime des amies le vrai je t'aime, celui amoureux...Et rien que d'y penser cela me donne des vertiges...Je dormirais déjà si Thomas n'était pas là pour me faire triper...L'air de rien c'est un amour. Mes veines se bombent de sang, c'est rarement bon signe. Je n'aime pas les mauvaises sensations. "D'un regard qui dit t'es tout seul, elle prends ses distances dans ma gueule". Entre nous soit dit...Merci Thomas...enfin Ŧĥŏmåş...;-)

Tuesday, August 01, 2006

TonTon


TonTon, si tu te connaissais, je suis sur que tu te trouverais super et tu verrais à quel point on t'aime. Tu verrais à quel point tu es important dans nos vies, tu verrais à quel point tu es belle quand tu souris, quand tu es amoureuse. Tu verrais à quel point la pluie à Paris est froide depuis que tu n'es plus là, tu veras à quel point tu nous manques.
TonTon Pol-In tu nous manques, entre nous soit dit...

Londres-La-Voleuse

Le soir commence tout juste à se lever. La nuit se démaquille, elle a déjà enlevé sa robe pailletée. Ma bouche réclame un café. Je sors du bus 91. Il me faut trouver un café. Sur les bords du canal Saint-Martin, je sais qu’il y en a un. À l’instant où le serveur pose la tasse sur la table, ma Gitanes s’allume. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. La veille, le médecin me l’avait dit. Sa voix calme et douce prononçant ces quelques mots comme un verdict tranchant. Je n’avais pas bien compris. Je n’avais pas tout saisi. Ce que je sais à cette heure, c’est que je vais avoir la gueule jaune dans quelque mois, que le café me réchauffe, que ma clope m’arrache la gorge et que j’aime ça, que je commence à avoir froid et que Londres est une voleuse.
Cela fait déjà plusieurs semaines qu’elle est parti mais pourtant, à ce moment précis j’ai l’impression de ne pas l’avoir vu depuis des années. Le froid engourdis mes doigts et pour un premier août, ce n’est pas normal, ça fait du bien. Les douleurs reviennent à la surface et ce n’est jamais anodin quand c’est à cause de quelqu’un que l’on aime. J’essaye de savoir où, où ma vie s’arrête et où ma vie commence. Mon autre vie, celle qui est sans mon oncle, sans ma mère, avec les médicaments. Ma vie sans moi. Avec mes nausées et mes cauchemars. Il faut parfois savoir dire au revoir sans pleurer. Je cherche dans ma tête mes souvenirs d’enfance. Je les ai visiblement oubliés. Ai-je eut une enfance ? Je me rappelle quand je couchais mon père car il avait trop bu, j’avais dix ans. J’étais déjà un adulte. J’ai pas eu que des cadeaux, alors pourquoi en plus de cherché à plaire à un garçon vais-je devoir cherché à comment lui dire que je suis séropo ? Entre le fromage et le dessert peut-être ? Je n’ai même plus envie de continuer à respirer. Maintenant, c’est l’heure à laquelle les oiseaux chantent, l’heure à laquelle elle rentre des bords de la Tamise, je reste sur les bords du canal Saint-Martin. Je vois très bien l’image que cela nous renvois, un cheval noir qui nous regarde dans le blanc de nos yeux à l’ombre d’un cerisier. Et là c’est l’orgasme.
Elle porte un chemisier blanc et elle souris, comme toujours quand elle rêve ou quand elle est amoureuse. Je sais qu’elle a les mots à me dire. Comme on dirait un secret à un enfant. Comme Rachmaninov sur son piano. Puis-je être dans nos rêves ? Et regarde, vois comme nos mains sont blanches, nos seins sont ronds, que nos yeux sont bleus, que nos vies sont noires, que nos cheveux sont roses. Le beau qui manque à ma vie s’égare dans vos regards. J’hésite longtemps et je sens l’eau fraîche mais sale sur mes doigts. J’ai encore se foutu sentiment qui revient, récurrent dirons-nous. L’envie de partir, de courir très loin, très vite de rejoindre quelqu’un quelque part. Ce dire qu’on nous attend peut-être dans un endroit inconnu serait presque excitant. Surtout quand on ne veut pas retourner chez soi. Il n’y a d’ailleurs plus d’eau chaude, on nous l’a coupé. C’est étrange, la violence de se dire ça. À la limite je rejoindrais, Raph’ chez elle, au moins elle a de l’eau chaude. Enfin je crois. Elle m’avait dit, il y a de ça quelque mois, « Le rose est une douleur ». Je n’avais pas très bien compris, mais ça m’avait plus, maintenant j’ai compris.
Je ne sais plus trop quoi penser, à quoi penser quand on vient de te dire que tu avais une sorte d’épée au dessus de la tête qui peut tomber n’importe quand. Faire rimer solitude et incertitude en même temps et avec justesse. Je n’ai pas vraiment besoin d’avoir la pluie dans les yeux, mais ça soulage un peu. Comme d’être dans sa bulle sans rien ni personne autour de vous pour vous faire chier, pour vous vendre des fleurs qui vous serviront à draguer, « Non merci, on a déjà baisée ». Le goût de la drogue dans mes veines me manque un peu, bientôt ce sera le goût de feu mes T4. J’ai plus trop envie de penser à ça sinon je vais encore voir les lumières danser devant mes yeux comme tout à l’heure en sortant du bus. À croire que l’on né pour être seule et se dire au revoir. Apprendre à devenir des « hommes » grands, forts, beaux et blonds. Je me sens parfois amer, amer face à ma vie et face à ce que les autres disent de moi, on me dit monstre, mais je vous « monstre » le chemin quand vous voulez. Je n’ai pas la vie dont je rêvais, j’ai la vie dont j’ai besoin.
Je suis toujours en retard sur tout, Londres vient de me voler un garçon dont je méprends visiblement trop vite, mais ce n’est que pour deux semaines.

Luc, 17 ans, séropositif, amoureux de son oncle et de son parrain, sur les bords du canal Saint-Martin à Paris, le premier jour d’août, à la sortie du bus 91 et de la nuit, au début d’une nouvelle vie…






Ce n'est que pur fiction, entre nous soit dit...

Sunday, July 30, 2006

On sera pas là pour se donner bonne conscience...


On a toucher trop de gens. J'ai juste envie de dormir. J'attends comme une fin de monde pour cloturer nos vies en beauté. Ce sera bien la seule chose de beau. Voudrais-tu encore marcher sous la pluie. On se dit que Vincent est beau en folle hystérique...Monstre moi le chemin, Vince... Je ne veux plus te voir avant quelque temps. Laisse moi encore pourir la France. Alors soyons fières. Je me torture me voila deux ans en arrière. Je veux pas trop me réveiller. Ce soir, le ciel s'ennuie avec moi. On danse sous la pluie ou quoi ? Laisse moi m'envoler. Je veux encore être fragile. Devant Walt. On m'a dit qu'ils nous ont menti. Pars encore devant moi. On sera Britney Spears. En jolie lycéenne. Je pense et j'attends encore une fois avec toi. Entre nous soit dit, j'ai louper mon train. Je me souviens quand je voulais avoir une baguette magique. Qui est fière de moi? Personne ne m'attends nulle part. Comme on attends un train. Histoire de rêver.
Imagine. Si on partais, si on oubliait tout cela... Tu n'as pas envie? Entre nous soit dit. Fume ta clope et tais toi. Allume une bougie autour de moi, et nos vies seront rouges. Like a dream...

Wednesday, July 26, 2006

Tiens, J'aime le rose...


On aurait pas cru mais Bastien ne baise pas tant que ça, tout au plus 70 mecs d'après sa propre estimation. Déçu. Un amant rencontré en Avignon. Et puis stop jusqu'à Marseille; Un couple allemand très gentil, qui me fiait pensé à Cécile, le stop, l'Allemagne... Et puis la galère pour aller de l'aéroport à Luminy, des scouts dans le bus, l'horreur, enfin bon ils m'ont permis de réviser mes slogans anti-clérical. Etage 4 Batiment C droite, avec Pédérama et Les Vegan. Les FtM présents ont aider à notre exitation de pauvres tapioles. J'ai rarement senti autant de testo dans l'air. Et dire que Mathieu Bottom voulait me faire prendre du MD pour m'exiter... Mais tout était rose et il faut bien reconnaitre que la douche le matin en rose avec vue sur la montagne et le lever de soleil, c'est du luxe. Et puis une auto-proclamation Ministre du Bon Gout Sale Queer. Le bonheur d'être là sans personne pour juger si tu es caricaturale ou pas. La tête dans les étoiles, les larmes au bord des yeux. Du bonheur. Et ce dire que l'on est belles, un point c'est tout. Bouffer vegan. S'embrasser et s'embraser. Aller aux Calanques à 6 heures du mat' sous champi. Avoir envie de dire merci à tout le monde. Ignorer les gens d'HES et s'habiller en Marie-Ségolène. Ramené Chyère-Jacotte à sa chambre en se disant qu'elle est juste merveilleuse. En vouloir encore et encore. Et baiser avec des vivants. Se dire que l'on est des stars. Emilie Jouvet. La photo qui danse dans tes yeux avec Bottom; Sainte Vierge...Sainte je sais pas Vierge sur que non.Allez après tout on est bien peu de choses. Kael :"On est des pirates" La prhase de trop la pluie sur les yeux round 2. Ce dire que tout les beaux mecs sont des gouines (au pire) ou des FtM (au mieux). Bruno qui avait trop peur que l'on sache que j'étais mineur et sans autorisation parentale... Rima qui me m'étais des pinces à linge sur le corps dans le donjon. Le sourd-muet... Et Raf', Mathias, Eric, Ali, Dani, Poppy, Katia, Maya, et tout les sales pédés,sales gouines, sales, trans', sales trav', sales bottom, sales top, et sales Opes que j'oublie ou dont je ne sais pas le nom...On remets ça l'année prochaine???

Ce n'est pas une colonie de vacances, entre nous soit dit...

Friday, July 14, 2006

Quand nos sollitudes sont dans la nuit


Et pourquoi tu n'es pas là? Tu n'es pas venu. Je t'ai attendu une heure assis au millieu de Paris. Tout seul. Debout au millieu des gens. Des perdus. Je reste et nous sommes comme cela moi je suis là seul comme nous tous. Et pourquoi tu veux pas venir? Ma peau te fais peur ? Jais envie que tu sois là, avec moi à Paris.Viens. Histoire que l'on soit seul à deux. Viens gouter à ma sollitude. Tout seul je n'ai pas envie de dormir. J'ai envie d'être là. Je m'arrache la peau et mon sang entre par hasard dans ma bouche. Je deviens presque animal. Je suis un animal. Deviens comme moi. Tu voudrais pas monter avec moi sur une étoile filante. Envie de s'endormir. Je te jure que je lui rendrais ses chaussettes. Je lui offrirais une autre paire en plus. Je t'avais dit de venir au Baroudeur avec moi tout à l'heure. Je veux pas rester dans cette nuit là. Je ne veux plus voir le jour. Faisons voeux cî-bas de mourir ensemble. J'ai même plus envie de crever. Mes mains n'ont plus de peau pour les couvrir. Plus personne pour les protèger. Plus personne pour être là. Viens, viens me toucher. Et je te jouerais une parenthèse de piano en fumant ma gitane. Et pour tous finir on partirais dans les étoiles. Et puis maintenant tu inverses. Tu m'es tout cela au positif. Et la voila ma réponse. Et encore je suis gentil. Hein que je suis gentil. Entre nous soit dit...

Thursday, July 13, 2006

Cette aprèm' un lapin...


Dis moi, tu n'as pas envie d'être là ? Hein dit moi. Juste pour le fun. Comme ça. Moi, j'ai envie de t'embrasser, de m'embraser.
Là, je m'ennuie. Dis, reviens histoire que je puisse te faire un calin. Sentir ta peau contre la mienne. J'ai plus envie d'avoir froid. Pourquoi tu es pas venu ? Vous vous êtes passés les mots ou quoi ? Oui je suis de mauvaise humeur. Et j'ai envie de parler à personne sauf si c'est toi qui vient. Entre nous soit dit...

Wednesday, July 12, 2006

Comment s'habille-t-elle ce soir ?


Comment va-t-elle sortir ce soir? Entre la machine à laver sans mode d'emploi et la Tamise qui appelle les oubliées de nos rêves. Comment va rêver mon TonTon ce soir ? Je sais qu'elle sera belle. Mais belle comment ? A l'instar des bélligérances qui peuplent les églises ou aux chimères acidulées que l'on fait la nuit dans nos draps? TonTon manque au décor de Paris. Je la vois ce soir de Londre-La-Voleuse. Et puis l'envie de crier nous prends à la gorge. Tant pis mais je suis triste. Entre nous soit dit, ce soir mon TonTon est belle...comme toujours...

Ma gitane bande sur mes lèvres.


Je resterais bien un enfant. Être un spectre. J'aimerais bien boire une limonade sur la terrasse d'un café et la boire sur tes lèvres. J'ai envie de te parler. Comme deux petits garçons qui font faire la plus belle bétise. La plus jolie. Faire s'emblant de dormir pour toucher son corps. Avoir peur de la punition. Entre nous soit dit.
J'ai juste le moral dans les chaussette (de Cécile). Comme si je venais de perdre un ami. Mais l'histoire n'est pas fini. On se reverra Syd. Danse avec Stef' de ma part...Entre nous soit dit...Soir de Deuil

Que mes nerfs lachent


Trois jours de Solidays. Mais où il y avait les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence.
Non, elles ne sont pas provocantes.
Oui, elles sont vulgaires.
Leur messe peut paraitre drôle. La violence est extrème. Les chansons sont très triste et elles dansent dessus. Voila La violence.



"Petit train
Où t'en vas-tu?
Train de la mort
Mais que fais-tu?
Le referas-tu encore?

Personne ne sait ce qui s'y fait
Personne ne croit
Il faut qu'il voie
Mais moi je suis quand même là" (Le petit train-Rita Mitsouko)

Et oui j'ai pleuré. Oui, j'ai craqué. Oui, je suis triste. Quand tu vois ça, tu sais pourquoi tu milites et pourquoi tu vas continuer à militer. J'hésite encore un tout petit peu à renter dans les ordres. En faite, non je vais le faire.
Oui, le Sida tue
Oui, tu es très belle.

Entre nous soit dit.

Tuesday, July 11, 2006

Je suis un zébu mort depuis trois jours

Le week-end de trois jours passé aux Solidays me paru tout particulèrement éprouvant. Non pas qu'il y avait 4 douches mais si. Et quand tu as un stand à tenir ce n'est pas facile tout les jours. Entre nous soit dit.
Plusieurs petits pédés sont venus sur le stand, tous maqués, fidèles, et juste beau. Encore une preuve de la non existence de Dieu.Cela me tape parfois sur les nerfs. Je pense souvent que ce n'est pas juste. Entre nous soit dit.
Les émotions aussi étaient de sorties. Pas celles qui m'ont envoyé sucé un petit mec dans le bois à côté de Longchamp, d'autres plus fortes. Mais même les Gitanes sans filtre ne me tienne plus éveillé. Alors je pense que je vais allé rejoindre mon lit, un peu trop vide à mon gout mais bon on fait avec. Demain, on se dit spi. Je vous laisse avec ça pour le plaisir de yeux. Moi je rentre avec Janis Joplin. Entre nous soit dit.

Thursday, July 06, 2006

Qui n'a pas sa fibre Nationaliste ?

En reprenant un slogan d'Act Up (Sida: qui n'a pas sa souche résistante) je fais un titre de post.
Les démonstrations nationnaliste de ses derniers jours pourrait nous faire croire qu'un sombre dictateur imposerait de rentre régulièrement hommage au pays. Tu parles! C'est juste une bande de zouaves qui aime le foot. Alors pour ceux qui reste comme moi, on endures. Mais bon ce n'est pas toujours facile quand ça dure jusqu'à 5 plombe du mat'. Cela sent le foutage de gueule à pleins nez. Bref Passons.
Je savais déjà depuis quelque temps a quel point j'attirais les histoires compliqué mais là, j'en peux plus. L'autre zouave de l'autre soir il percute quand il veut qu'il me plait. Et oui parfois, pour ne pas dire souvent, les tapettes sont longues à la détente. Entre nous soit dit.
Je l'embrasserais bien sur la bouche.
Post court pour grosse fatigue

Wednesday, July 05, 2006

Non je ne suis pas un escargot


Enfin les chaleurs s'éteignent. Enfin du frais. Des feux d'artifices naturels. Cela fait du bien. Du bien de sentir l'odeur de l'asphalte humide. Cette odeur que j'aime tant. Entre nous soit dit.
Gérald m'apelle pour me dire qu'il ne joura pas le role du réveil matin, bad news. Pov' Tache! Et comme de par hasard l'orage recommence, et je rentre comment chez moi maintenant ?
Personne ne m'aime. Entre nous soit dit.
Parfois l'envie, dans le métro, dans le bus ou dans la rue, nous prends. l'envie d'aller voir un jeune que l'on trouve beau. Sans plus de mots, de présentation, qu'un baiser. De ceux qui vous filent des frissons de partout. Embrasser un garçon sous la pluie. A la va vite et puis oublier qui l'on est. Embrasser un garçon avec une crète de couleur. Un sourire qui nous pourit le moral. Le sourire qui te fais comprendre que tu as les deux pieds dans la tombe, que c'est foutu, que tu viens de ruiner ta vie, que t'as plus le choix, c'est un point de non retour. Le sourire qui te donne envie de partir en courant, de tout oublier. De te cacher dans ta piole, te dire que ce n'est pas vrai, c'est un mensonge de toute façon. Et faire pleurer l'autre con comme jamais la pluie ne lui est apparu sur le visage. Qu'il se dise maudit, qu'il soit dans la même situation que toi, il y a deux mois. Le genre de sourire qui te fait comprendre que tu as eu raison. Que cette fois c'est la bonne. Que enfin tu es tombé sur le bon. Le genre de sourire qui n'arrive qu'une fois dans la vie et qui te fait partir en courant...Entre nous soit dit.
Connerie d'Orage

Tuesday, July 04, 2006

Wake Up, la chanson des Beatles

C'est dingue à quelle point se lever sur The Thin Ice de Pink Floyd peut être reposant. Tu commences la journée de bonne humeur, c'est rare. Entre nous soit dit.
Bon ok je me suis lever à 15h11 mais bon j'ai entendu mes réveils (4 au total) ça aussi c'est rare.
Il me manque que le petit chou d'hier nuit. Je serais heureux pour un peu.
Je te jure Monsieur, c'est tellement rare. Mais bon tu supprimes le zouave qui me harcelle et tout ira super bien.
Enfin bon ce n'est pas tout, j'ai un tract à écrire. Un tract spécial Jeunes pour les Solidays, avec Act Up-Paris. Entre nous soit dit.

Je me couche encore trop tard


Je me couche encore trop tard.
La fatigue qui me prends aux yeux. La nuit se lève doucement sur Paname. Envie de parler à quelqu'un, quelque part. Entre nous soit dit.
L'envie de fumer une cigarette sans plus de lumière que celle de la fumée légèrement bleuté. J'écoute Soud & Vision de David Bowie en laissant ma clope se brûler au bout de mes doigts. Et l'on dérape ensemble vers Suffragette City. Dans la joie et la bonne humeur, entre nous soit dit.
J'imagine mon futur Monroe, mon impact de balle derière l'oreille et mes marques de sang dans le dos.

Dis tu n'as pas envie de perdre le contrôle de ta vie avec moi ? Dis tu as pas envie ? Tu voudrais pas ? Venir avec moi, dans le ciel. Juste tout les deux on sera bien.
J'éssaye de perdre le contrôle de ma vie. Construire une ville dans sa tête. S'évaporer un peu. Pensez à rien, à tout. J'ai plus envie de dire nous. Et personne ne vie sans l'espoir. Je prendrais bien ta main. Dans ma vie, tout se casse. Et la peau sur les os qui nous renvoi à la glace, que l'on brise. Entre nous soit dit. I can't do.
Un saxophone m'accompagne dans le ciel et les satellites.
Try to smile. On irait bien ailleurs. Voir comment on vivrait. Entre les étoiles.

A l'abris de Vénus, se shooter. Héroïne. Partir sur une autre planète et faire de l'intérim avec nos vies. Autant rendre ça joyeux. Soyons Heureux. Et fière, tant qu'a faire, de ce que nous sommes. Nous saurons tout sur nous. Entre nous soit dit.
Allez je fatigue. Bonne nuit sur Space Oddity...