Friday, November 14, 2008

Jeudi 13 Novembre - Las Vegas

Alors voici le dernier jour est fini,
Il fait nuit.
Je vais bientôt partir pour
Plus de 26 heures de voyages.
Avec des attentes dans des Aéroports.
Tout prends fin ce soir.
Cette fin que j'ai attendue et que maintenant,
Je redoute.
Comme la fin d'un acide,
Comme la fin d'un trip.

Une fois de plus, je quitte quelqu'un,
Mais c'est comme si je quittais
Des milliers de gens d'un seul coup.
Et j'en retrouverais, j'en reverrais.
Mais dans longtemps.
Je ne sais pas très bien comment je me sens.
J'ai comme deux gros trous dans les mains.

Je n'ai plus de force en moi.
Je me sens vide.
Je vais me laisser porter, trainer,
Jusqu'à Roissy - Charles de Gaule.

Je vais tenter d'avancer et de marcher.

Je vous aimes, donc,
A tout de suite...


../..

Thursday, August 14, 2008

Under My Trip

Alors Voilà,
De la Saint Evrard jusqu'à la Saint Sidoine...
Soit 93 jours.
Les Saints du post Trip correspondaient aux dates auxquelles je réfléchissais pour le voyage...
Voilà, je pars pour 3 mois aux USA
Et le Carnet de Bord, c'est par ici !
Sur Under My Trip

Entre nous soit dit, c'est long trois mois...

Tuesday, July 15, 2008

Tu me manqueras

Tu me manqueras
Ecris à l'encre bleu
Dans ton cou qui s'endors
La ville parait si loin
Dans le creux de ses hanches
Tu me manqueras
Toi, garçon de Bruxelles
Dont je ne sais le nom
Que pour dire des mensonges
Toi, cruel que l'on regarde
A travers des yeux doux
Dans le silence glacial
De la ville au Matin
Toi, que l'on cherches des heures
Dans des coupes de Deutz
Et que l'on perds toujours
Au soleil qui s'épuise
Tu me manqueras
Disait le tatouage
Entaillé dans ton bras
Comme l'aube furtive
Le silence de l'étreinte
Le regard que l'on cherche
A l'orée de tes lèvres
Un graal qu'on attends plus
La fuite d'une main
Sur l'ivoire trahi
La beauté du Matin
Où l'on se fuit...

Wednesday, June 25, 2008

Il s'en va

Il s'en va
Je ne sais où avec je ne sais qui.
Je ne sais pourquoi.
Alors qu'il parte, ailleurs.
Là où je ne serais, pour vivre.
Il s'envie
Le corps collé au sien.
La nuit tremblante
Dans ses instants secrets.
Et je le vois, qui vie, qui va, qui viens.
Dans des regards où je ne suis plus,
Pour des mots que je n'entends plus.
Il s'enfuit
Et ne me touche, à l'instant de sa bouche.
Mon corps pour le sien
Le temps qu'il ne résiste.
Où n'est l'amour reste le désir.
Insolent, à ne s'oublier.
Il, toujours lui, ne saurais me voir.
Je, toujours sans, ne saurais s'astreindre.
Nous, toujours là, ne saurais se dire.
De la bouche au regard fébrile.
Malade encore de sa peau.
Il s'en va
Et moi, je tremble...

Thursday, May 29, 2008

En Silence...

En silence, refermer la porte
Sécher les larmes
Eteindre la lumière
Et attendre.
Dans cette torpeur,
Attendre que le temps passe.
Refuser, refuser encore et toujours.
S'enfermer dans le noir.
Le regarder dans les yeux.
Et puis mettre de la musique sur laquelle on danse.
Se vouloir heureux.
Une histoire qui se finit dans l'incompréhension.
Faites, je vous en conjure, qu'il accepte, qu'il comprenne.
Ce n'est jamais si simple que l'on voudrait bien.
On espère, on joint ses mains.
D'autres iraient dans des églises.
Je pars m'enfermer dans le noir.
En silence, espérer,
S'allonger dans le noir
Vouloir dormir, une fois de plus
Encore un peu plus longtemps.
Le temps que la peau se referme.
Ne plus savoir, quoi dire, quoi faire.
L'envie irrépréssible de dire, Je t'aime.
Les Histoires qui finissent sentent la mort...

Wednesday, May 07, 2008

La Bouche des Amants...

La Bouche des Amants...
Ces Amants que l'on a dans la bouche
Ce goût amer et étrange
Qui reste après les nuits.
Ce goût de rêve qui reste dans les draps
Les trilles de fumée qui passent sur les yeux
Dans la lueur bleuté d'un trottoir parisien
Aux chandelles du petit matin.
Mordide à l'envie
Comme un cimetière qui devient trop petit.
Le ridicule ne tue que s'il est déjà mort.
La beauté énervante et torturante
De ces amants que je n'aurais jamais
A comptempler que de noir.
La lumière leurs serait mortelle.
Ils crachent du sang à défaut d'autres choses.
Regardons plus loins
Pour vivre un peu plus fort.
Pourvu que l'on jouisse, qu'importe la mort
Qui nous importe, un à un,
Pourriture dans la bouche.
Ce goût qui retourne le ventre
Qui empêche de dormir,
Qui me hante chaque nuit,
Je les poursuis chaque fois
Quand tout le monde dors
Sur les quais de la Seine.
On verra bien, si j'arrive à Bruxelles,
Pour enfin connaître enfin,
La Bouche des Amants...

Sunday, May 04, 2008

Celui qui me manque...

Dans la brume de la nuit
Qui entoure habituellement les Quais de nos Seine
Les vies parallèles de nos villes
Sans bruit, la marche est lente.
Dans cette inertie totale
Dans le froid qu'est le silence
Il est là.
Seul comme beau
Les yeux tristes, il est là.
Le torse est barré.
Décorations de ses guerres intimes.
Il est là et maintenant
Il est celui qui me manque.
Les joues glacées, je le regarde vivre,
Si loin de ses moments intimes,
Que je vis seule,
Les détours de nos cris
Il vit sans moi
Sans voix
Et s'en fout...
Que je ne sois ni là ni ailleurs
Il vit et j'attends.
Expectative violente.
Les mains qui tremblent
Les sueurs troublantes
Les heures qui passent
Les murmures sans bruit.
Lui, ne sait rien de tout cela.
Les yeux clôt,
La nuit va se passer une fois de plus,
Par Dépit ou Par Défaut.
J'attendrais bien une fois de plus,
De le voir, encore une fois,
Une nuit dans la brume de Paris...


[Celui qui me manque n'est pas le bon....]

Sunday, April 06, 2008

Il est revenu

Avec ses cheveux
On pourrait dire Jesus
Hélas pour certains ce n'est point
De lui dont je parle
Audrey devait être fatiguée
Nous sommes alors rentrés
Une rose entre les doigts
Cela faisait longtemps.
Vous me manquiez presque
Et cî-bas je vous jure
Je vous chanterais une chanson
A vous voir, je n'ose
Faire autre chose
Que de la prose
Un jour, promis, nous irons prendre un verre
Près du Sacré Coeur
Pour le lever du soleil.
Vous voyez,
Je n'ai pas changé :
Je fais toujours autant de fautes,
Je suis toujours aussi ennuyant,
Je suis toujours aussi timide,
Vos yeux sont toujours aussi parfait.

...Tes yeux sont si profonds
...Que j'y perds la mémoire...

Ou encore...

...Tes yeux sont si profonds
...Quand me penchant pour boire...

J'ai vu toutes les lunes venir s'y mirer...

Je n'ai pas encore la prétention de pouvoir réécrire Aragon
Mais quand on a rien pour soi,
On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a
Autrement dit, pas grand chose...

Je vous jure qu'un jour je vous ferais lire ce que j'écris
Vraiment.
Pas un truc gribouillé à la va-comme-je-te-pousse à 6h34 du matin.
Même pas relu.

Je vous laisse deux semaines pour me proposer un verre,
Après je prendrais les dispositions qui s'impose...

Je vous embrasse...

[Comme sur une musique de Ferrat...

...Tes yeux sont mon Pérou
...ma Golconde
...mes Indes]

Thursday, March 27, 2008

Puisque

Puisque que tu es là
A me regarder dans les yeux
Déchire ma peau
Arraches mes yeux
Brule ma peau
Et pleure plus que tu ne peux
Détruit mon corps
Puisque que tu es là
A ne plus rien faire
Qu'a me souffrir
En silence
Comme une douleur
Qui revient lancinante
Dans le creux de mes reins
Qui me transperce quelque soit l'heure
Et puisque que je pleurs
Sans un mot
Dans un silence meurtrier
Puisque que tu n'es plus là
Toi, qui est parti sans un bruit
Puisque tu t'enfuis sans rien dire
Alors regarde moi dans les yeux
Masturbe Moi !!!

Je me déteste...

Le temps passe.
Dans une cave parisienne, je ne sais que dire,
Encore moins quoi faire.
Je jongle d'incertitude.
Je n'ai plus aucune confiance en moi.
Que pense-t-il ?
Kate Moss parisienne et Pute de Luxe...
Et je m'enfuis vers l'avant.
Je me jette corps et âme sur un piano.
Je ne sais plus où je vais.
Si seulement la nuit, quand je dors
Il faisait un signe, un geste un souffle.
Je pourrais m'endormir tout bas
Le silence dors alors calme au fond de mes bras.
Sans cris sans larmes et sans joie.
Alors j'attends
J'attendrais quoi,
Si je pouvais,
Savoir où je vais.
Je pars en hystérie.
Et une fois de plus, j'ai honte de moi.
Alors j'irais m'endormir.
Entre nous soit dit, je me déteste

Wednesday, March 26, 2008

Il s'ennuie

Il s'ennuie
Et me parle de son père.
Je ne sais trop quoi dire.
Alors je penses au voyage qu'il me reste à faire.
Cologne ou Berlin,
Los Angeles ou New York
Je suis un éternel maladroit;
Dans une sombre solitude.
Le silence autour de moi
Me souffle de lui prendre la main;
De l'emmener un peu plus loin
Histoire de Voir.
Sans aucune confiance en moi,
Je l'écoute dire "j'aime"
Et je ne le connais pas.
Alors j'attends, j'attends de voir,
Et je passe le temps.
Et je l'écoute.
L'envie de partir loin
Me torpille le ventre
Sans le connaitre,
Je débite mes conneries,
Sans le voir,
Je regarde mes bêtises
Sans savoir ce que je veux.
Je continue de balancer mon corps contre celui d'inconnus notoires.
Je me crève de n'oser
M'attacher une fois pour toute,
Une fois pour un mois ou deux.
Entre nous soit dit, je le prendrais bien par la main...

Thursday, March 20, 2008

Alors, Dors...

Il pars s'endormir
Dans des draps froids
Celui qui l'attends n'est pas ici
Et je n'ose penser tant mieux.
Du creux de mes reins je ressens la douleur
Si présente et pourtant absente.
J'imagine les baisers Hollywoodiens.
Et je me rêve en Lauren Bacall.
Il laisse derrière lui des armoires blanches
Où s'entasse des secrets bien plus cruels.
J'angoisse encore et toujours
Et je me mords les doigts à en saigner.
Je le regarde faire le beau à défaut du moche
Et je sais qu'il s'en va.
Alors Je Reste...
Je reste celui qui écrit
L'enfant aux Tortures
Je reste celui qui a les doigts en sang
Je reste l'ami, le bien gentil, le toujours là
Je reste à fuir ce que je cherche
Et à n'oser parler que de futilité.
Je reste sans voix, sans corps.
Je vends ma peau avant de m'avoir tué.
Je soupirs et je souffre en silence
Il va, vis et s'endors
Dans des affres si lointaines des miennes.
Et je ne dormirais bien que mort.
Le sourire sur ses lèvres qui n'est plus sur mon visage.
L'absence salvatrice
Et les mots en offrandes.
La déception sera ce qu'elle sera
Je lève les yeux au ciel et pris je ne sais qui,
Ni pourquoi.
Je m'en reviens de tant de discours.
J'en ai mal au ventre.
Alors qu'il s'endorme
Je n'ai plus sommeil.
Je me boufferais la peau
En te laissant mon corps en pâture
Attendant ta lecture...

Thursday, February 07, 2008

Ecrire

Tout commence comme une lettre de Duras
Et pourtant ça n'est point cela
Les mots viennent
Moi, je veux écrire et je m'en fous des autres
C'est tellement bon les traces qui restent sur les doigts
D'un côté le café, de l'autre les cigarettes
Et j'écris pour survivre
Sans aucune prétention.
J'écris comme un couteau sur la peau
Ça laisse une douleur dans le ventre
Et pis ça arrache les dents.
J'écris à m'en tordre de douleurs
Plutôt mourir que de ne plus pouvoir écrire
C'est ma façon de me perdre
Et parfois c'est trop lourd
Alors je me bat comme je peux
Et parfois je me débats
Avec moi même pour ne pas sombrer
Même si l'envie est grande
Dans des turpitudes trop violentes
L'alcool sur les lèvres
Je me bats comme je peux
Et j'écris sur le feu
La drogue je la connais
Avec elle je suis pote
On s'écrit des mots doux et l'on passe pour des fous
Ça évite le contact avec la torture
Ça évite les nuits blanches
Et les traces sur le mur
Je chante encore un peu
Et si l'on touche à ça
Je tire à vue sur le premier qui m'empeche de vider ainsi
Le contenu de mes nuits.

Friday, January 25, 2008

Blog de Soeurs

Et voici deux nouveau Blog !

Celui de Soeur Mystrah Label Fée Gore : http://soeurmystrah.blogspot.com
Et celui de Soeur Rose de la Foie de Ta Mère : http://soeurrose.blogspot.com


Bonne Lecture ^^

Thursday, January 17, 2008

Trip

Au plus tôt Sainte Rose
Saint Augustin
Saint Fiacre
Ou Saint Aristide
Sainte Reine
Au plus tard Sainte Adelphe

Au plus tôt Saint Wilfried
Sainte Jude/Saint Simon
Saint Narcisse
Saint Bienvenue
Sainte Edwige
Peut être Saint Hubert
Au plus tard Sainte Sylvie


[Un bisou sur la bouche au premier qui trouve à quoi ils correspondent et pourquoi je les mets là...]

Tuesday, January 08, 2008

Par ce que Lui

Le Corps Serein de LEmoSt4r car C'est sur eux que j'hurle tous les soirs Sodomise-moi l'âme et ouais c'est ça L'amour Fun...

Wednesday, January 02, 2008

Pour Le Garçon

Pour le Garçon
Qui une nuit de joie
Dans le silence froid
De la triste déraison
Lui, qui sans un mot
Joua avec son poignet
Aux senteurs d'une douce Iris
Et dont la lame glissa entre les doigts
Qui pour des mots dit
Pleura un peu trop
Comme le long de son vit
L'étrange idée d'une fin incertaine
Des yeux comme des menottes
Qui emprisonnent l'âme

Pour le Garçon
Qui voit la vie morose
Et attends quelque chose
D'un peu moins con
Ouvrant ses lèvres
Et joignant ses doigts
Le long d'une violente peau
Criant sans cesse d'une douleur intestine
Ses joues comme les oriflammes
Du profond de son âme
Pour quelques mots dit
S'en volonté et par dépit
D'un amour déjà mort
Au lointain de ce si petit paradis
Que sont les pensées obscures
Dans les matins du Samain
Qu'il sache au fond l'ivraie
Des mots dit...

Pour le Garçon
Qui vit son poignet
Et eut cette idée
Vraiment trop con...

Je me fait peur



Je me fait peur moi-même

Pour information, je ne fais pas de Bar-Mitsva

Tuesday, January 01, 2008

Montréal, Bombay et Nouméa

Au loin,
Vers d'autres boulevards ensoleillés
Par de là les mers aux profondeurs de folies
Peuplé aux milles chimères
Démence et utopies
Peut-être que là bas les nuits sont moins dures
Ils sont trois
Et trois de trop
Trois de Beau
Et trois fois trop loin
Qu'ils pleurent ou qu'ils rient
Les temps volatiles cassent les espoirs
Les solitudes bouffant la vie
Elle s'en va vers le chaud
Et ne reviendra pas avant de long mois
Que les nuits soit belles
Par les cieux enneigés
Brillante de milles feux
Se consumant comme l'infime
Entre nous soit dit,
Tu vas me manquer
Comme l'autre
Qui s'est enfuit comme toi
Vers un autre pays
Vers un autre plus froid
Un peu une autre vie.
Et je pense à vous trois
Montréal, Bombay et Nouméa