La Bouche des Amants...
Ces Amants que l'on a dans la bouche
Ce goût amer et étrange
Qui reste après les nuits.
Ce goût de rêve qui reste dans les draps
Les trilles de fumée qui passent sur les yeux
Dans la lueur bleuté d'un trottoir parisien
Aux chandelles du petit matin.
Mordide à l'envie
Comme un cimetière qui devient trop petit.
Le ridicule ne tue que s'il est déjà mort.
La beauté énervante et torturante
De ces amants que je n'aurais jamais
A comptempler que de noir.
La lumière leurs serait mortelle.
Ils crachent du sang à défaut d'autres choses.
Regardons plus loins
Pour vivre un peu plus fort.
Pourvu que l'on jouisse, qu'importe la mort
Qui nous importe, un à un,
Pourriture dans la bouche.
Ce goût qui retourne le ventre
Qui empêche de dormir,
Qui me hante chaque nuit,
Je les poursuis chaque fois
Quand tout le monde dors
Sur les quais de la Seine.
On verra bien, si j'arrive à Bruxelles,
Pour enfin connaître enfin,
La Bouche des Amants...
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