Pour le Garçon
Qui une nuit de joie
Dans le silence froid
De la triste déraison
Lui, qui sans un mot
Joua avec son poignet
Aux senteurs d'une douce Iris
Et dont la lame glissa entre les doigts
Qui pour des mots dit
Pleura un peu trop
Comme le long de son vit
L'étrange idée d'une fin incertaine
Des yeux comme des menottes
Qui emprisonnent l'âme
Pour le Garçon
Qui voit la vie morose
Et attends quelque chose
D'un peu moins con
Ouvrant ses lèvres
Et joignant ses doigts
Le long d'une violente peau
Criant sans cesse d'une douleur intestine
Ses joues comme les oriflammes
Du profond de son âme
Pour quelques mots dit
S'en volonté et par dépit
D'un amour déjà mort
Au lointain de ce si petit paradis
Que sont les pensées obscures
Dans les matins du Samain
Qu'il sache au fond l'ivraie
Des mots dit...
Pour le Garçon
Qui vit son poignet
Et eut cette idée
Vraiment trop con...
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
1 comment:
Fort sympathique et frais :)
Post a Comment