Il s'en va
Je ne sais où avec je ne sais qui.
Je ne sais pourquoi.
Alors qu'il parte, ailleurs.
Là où je ne serais, pour vivre.
Il s'envie
Le corps collé au sien.
La nuit tremblante
Dans ses instants secrets.
Et je le vois, qui vie, qui va, qui viens.
Dans des regards où je ne suis plus,
Pour des mots que je n'entends plus.
Il s'enfuit
Et ne me touche, à l'instant de sa bouche.
Mon corps pour le sien
Le temps qu'il ne résiste.
Où n'est l'amour reste le désir.
Insolent, à ne s'oublier.
Il, toujours lui, ne saurais me voir.
Je, toujours sans, ne saurais s'astreindre.
Nous, toujours là, ne saurais se dire.
De la bouche au regard fébrile.
Malade encore de sa peau.
Il s'en va
Et moi, je tremble...
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1 comment:
Je te connais, l'inverse n'est pas vrai.
Ce texte est magnifique. Symbiose parfaite et fragile entre Paul Eluard et Barbara
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