Wednesday, December 06, 2006
La non-demande en mariage
Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d'amoureux l'ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège...
J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin
Laissons le champs libre à l'oiseau
Nous seront tous les deux priso-
nniers sur parole
Au diable les maîtresses queux
Qui attachent les cœurs aux queues
Des casseroles!
J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin
Vénus se fait vielle souvent
Elle perd son latin devant
La lèchefrite
A aucun prix, moi je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La marguerite
J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin
On leur ôte bien des attraits
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine
L'encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des li-
vres de cuisine.
J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin
Il peut sembler de tout repos
De mettre à l'ombre, au fond d'un pot
De confiture
La jolie pomme défendue
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût "nature"
J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin
De servante n'ai pas besoin
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense
Qu'en éternelle fiancée
A la dame de mes pensées
Toujours je pense
J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin
Question de culture : de qui est cette chanson, sans aller sur Google évidemment ^^
Friday, December 01, 2006
On me propose...
On me propose d'écouter du Barbara et "Puisque vous partez en voyage" de Jacques Dutronc et Françoise Hardy...
On me propose de récupérer ma bouteille de popper's...
On me propose des calins...
On me propose du porno sans son, de jeune crevette au fesses arqué comme un siège pour Pierrot et d'hispanique sous testo...
On me propose de vous voir...
On me propose des discuter avec deux atebas sur pas, très jolie par ailleurs...
On me propose de parler avec eux et ils font tout en même temps, ils répondent en même temps et se déconnectent en même temps, l'histoire ne dit pas s'ils baisent en même temps...
On me propose des tas de choses, entre nous soit dit...
On me propose de récupérer ma bouteille de popper's...
On me propose des calins...
On me propose du porno sans son, de jeune crevette au fesses arqué comme un siège pour Pierrot et d'hispanique sous testo...
On me propose de vous voir...
On me propose des discuter avec deux atebas sur pas, très jolie par ailleurs...
On me propose de parler avec eux et ils font tout en même temps, ils répondent en même temps et se déconnectent en même temps, l'histoire ne dit pas s'ils baisent en même temps...
On me propose des tas de choses, entre nous soit dit...
Thursday, November 30, 2006
Espece d'image négative de l'homosexualité
Comme dirait les deux supras bogosses du blog http://jeneveuxplus.skyblog.com/ je suis une pétasse enragée. Non mais franchement j'ai la tronche de la victime qui veut ressembler aux hétéros ? non mais là je suis juste pas contente. Je suis un pédé folle hystérique travelotte et tout nouvellement pétasse enragée (j'adooooooooore) alors franchement en quoi je suis une image négative de l'homosexualité ? Déjà je ne suis pas qu'une image (et oui je ne suis pas que belle) Franchement , entre moi et le pédé refoulé qui casse du pédé qui est le plus négatif ? et puis je suis pas là pour faire le procés de qui que ce soit, mais bon...^^
Alors aussi on nous répete "Tolérance" soit "accepter quelque chose de négatif" je peux vous dire que le premier qui me tolère je suis fout mon poing dans la gueule et comme dirais le FHAR "votre tolérance on se la fout au cul!!!" J'aime bien être en colère de temps en temps ^^
Alors O'con , rassurée ?
Alors aussi on nous répete "Tolérance" soit "accepter quelque chose de négatif" je peux vous dire que le premier qui me tolère je suis fout mon poing dans la gueule et comme dirais le FHAR "votre tolérance on se la fout au cul!!!" J'aime bien être en colère de temps en temps ^^
Alors O'con , rassurée ?
Wednesday, November 22, 2006
Il me fait du bien...
Il me fait du bien, même quand il me dit du mal. Il me fait du bien quand je le lis. Il me fait du bien, quand il m'écoute. Il me fait du bien même s'il semble fragile. Il me fait du bien quand je sens qu'il est là. Il me fait du bien quand il a peur que je rompe mes fiançailles avec lui. Entre nous soit dit, il me fait du bien tout simplement...
Y'a pas que les grands...
Une fin d'après-midi de pluie sur Paris. On se demande ce que l'on fait. Un peu de musique bien kitch genre "Y'a pas que les grands qui rêvent" de Melodie... Et puis une exitation. Pas sexuelle non, loin de là. Une chose assez indescritible. Je réalise à quel point je n'ai pas envie de sexe en ce moment. Je ne peux pas toucher le corps d'autres personne me dégoute au plus haut point. Et pis enchainer les plans cul, ça ma trop fait mal, alors vraiment je n'en ai plus envie du tout. J'attends "le baiser qu'on garde pour la bonne bouche" (Embrasses-les tous de Brassens). J'ai assez froid dans tous les sens du termes. J'ai des envies de calins sous la couette. "J'voudrais qu'il m'embrasse sur les lèvres" comme dirait Melodie...Entre nous soit dit, j'ai pas les raz-mottes et je m'en fous des photos...
Tuesday, November 21, 2006
Comme un mot d'amour sans fin...
Ce n'est pas moi qui suis dans tes bras
Ce ne sont pas mes cheveux sous tes doigts
Les "Je t'aime que t'entends ne sont pas de ma voix
Ce n'est pas moi qui me réveille devant toi
Mais je vis, je survis, je souris
Je viens, je vais bien, je suis vain
De pleurer parfois la nuit
Comme un mot d'amour sans fin
Ce n'est plus moi qui ai tes clefs
Ce n'est plus moi qui te fais rêver
Ce n'est plus moi qui peux t'embrasser
Ce n'est plus moi la source de ta fierté
Mais je vis, je survis, je souris
Je viens, je vais bien, je suis vain
De pleurer parfois la nuit
Comme un mot d'amour sans fin
Ce n'est pas moi qui suis dans ton coeur
Ce n'est pas moi qui rassures tes peurs
Ce n'est pas moi qui calme ta douleur
Ce n'est pas moi qui soulage tes malheurs
Mais je vis, je survis, je souris
Je viens, je vais bien, je suis vain
De pleurer parfois la nuit
Comme un mot d'amour sans fin
Je veux jsute ton regard dans la nuit
je peux juste marcher avec toi sous la pluie
Je sais juste t'aider de tes soucis
Je sens juste qu'avec toi je suis en vie...
Ecrit dans le métro entre Place de Clichy (13) et République (9), le 20/11/2006, à 00h33.
Après avoir enchainé mes rendez-vous avec Jérome (15h30-18h00), Jean-François (19h00-21h45) et Cyhère (21h46-00h01)
Je vais mieux depuis que je l'ai vu. Je crois qu'il me manquait un peu...
Voila ce que j'ai écrit dans mon cahier rouge tout à l'heure. Je n'ai pas l'habitude de mettre des poèmes comme ça sur mon blog surtout quand je ne les aimes pas comme celui-ci. Mais je ne sais pas pourquoi j'ai voulu le mettre quand même.
Il reste des zones d'ombres, une sombre histoire de cadeaux d'adieu.
Entre nous soit dit...
Ce ne sont pas mes cheveux sous tes doigts
Les "Je t'aime que t'entends ne sont pas de ma voix
Ce n'est pas moi qui me réveille devant toi
Mais je vis, je survis, je souris
Je viens, je vais bien, je suis vain
De pleurer parfois la nuit
Comme un mot d'amour sans fin
Ce n'est plus moi qui ai tes clefs
Ce n'est plus moi qui te fais rêver
Ce n'est plus moi qui peux t'embrasser
Ce n'est plus moi la source de ta fierté
Mais je vis, je survis, je souris
Je viens, je vais bien, je suis vain
De pleurer parfois la nuit
Comme un mot d'amour sans fin
Ce n'est pas moi qui suis dans ton coeur
Ce n'est pas moi qui rassures tes peurs
Ce n'est pas moi qui calme ta douleur
Ce n'est pas moi qui soulage tes malheurs
Mais je vis, je survis, je souris
Je viens, je vais bien, je suis vain
De pleurer parfois la nuit
Comme un mot d'amour sans fin
Je veux jsute ton regard dans la nuit
je peux juste marcher avec toi sous la pluie
Je sais juste t'aider de tes soucis
Je sens juste qu'avec toi je suis en vie...
Ecrit dans le métro entre Place de Clichy (13) et République (9), le 20/11/2006, à 00h33.
Après avoir enchainé mes rendez-vous avec Jérome (15h30-18h00), Jean-François (19h00-21h45) et Cyhère (21h46-00h01)
Je vais mieux depuis que je l'ai vu. Je crois qu'il me manquait un peu...
Voila ce que j'ai écrit dans mon cahier rouge tout à l'heure. Je n'ai pas l'habitude de mettre des poèmes comme ça sur mon blog surtout quand je ne les aimes pas comme celui-ci. Mais je ne sais pas pourquoi j'ai voulu le mettre quand même.
Il reste des zones d'ombres, une sombre histoire de cadeaux d'adieu.
Entre nous soit dit...
Monday, November 20, 2006
Etranger à moi meme
Je vous souhaite des morts lente et douloureuse, je voudrais tant vous revoir. Il faudrait avancer en souriant. On pourrait regarder nos envies. Il suffirait dans l'espoir infime devenir un rêve. Je ne dors plus la nuit. Je rêve à en bruler mes draps. Je voudrais tant ne jamais t'avoir vu, un soir sur le quai d'un métro oublié. Je voudrais tant sourire sans foi ni loi. On sera libre. On relève la tête . Et puis de toute façon qu'est ce que ça change. Serais je étranger à moi même , Devenir un étranger pour soi. Alors comment aimer les autres ? Je pourrais voir, devenir nos anges, et l'univers flamboie et crève mais qu'est ce que je change? Mais je sais nos vies portent conseil et je sais le mal que je me fais parfois la nuit sans moi. On devine mal ce que l'on est. L'enfer d'un téléphone qui cri en plein millieux de la nuit pour annoncer la mort d'un ami.
Pour tout ça je sousis et je vous aimes
Pour tout ça je sousis et je vous aimes
Monday, November 13, 2006
Alors oui,...
Alors oui, je t'ai trompé, mais oui j'avais faim, et pas de sexe. J'avais envie de le faire comme de me tirer une balle dans le pied. Alors, d'après certaines personnes, quand tu trompes ton mec c'est que tu n'es plus avec, je ne supportais pas l'idée que tu m'entretiennes, pas toi. J'aurais rêver de pleins de choses, je veux, je ne peux pas. Alors oui, je suis pas le mec idéal mais j'avais prévenu, oui je t'ai menti sur pleins de choses que tu ne sais pas, mais quand je te disais je t'aime je ne mentais pas.Tuez mon rêve le plus chees fut comme un suicide et je nous oublies dans le lot, alors je reviendrais pas en arrière je ne regrette qu'une chose, de ne pas t'avoir suffisament protéger de la vie. Je passe sans doute pour un con prétentieux en te disant tout cela mais je le pense sincèrement. Je te dis de vivre et d'être heureux. Je te demande de continuer de sourir et de sourire pour moi le soir. Je te demande de penser à moi la nuit. Alors oui, tu ne sais pas tout mais bon j'aurais du te proteger, ce qui est fait est fait , et je n'oublie pas le Greg , alors mes chéries je vous les dit "Double gode" vous verez tout ira mieux.
Ce soir je pense à Presla. Parfois il me fait du bien ce blog. Entre nous soit dit j'aime tout le monde...
Ce soir je pense à Presla. Parfois il me fait du bien ce blog. Entre nous soit dit j'aime tout le monde...
Sunday, November 12, 2006
Pour le plaisir...
Bande de Cruiches
Je sais , je ne sais pas écrire en français, je sais ça fait peur. Et alors ? moi je sais que "sympa" s'écrit "sympa" et pas "symppa" !!
Pour le titre c'est du moi qui ne sais pas parler et qui mélange "truie" et "cruche" vu qu'on ne peut ni dire "vache" ni "dinde" au risque de blesser Thylège ou ma dmie arrière grand mère, qui est ma belle mère et mon beau père et époux de ma mère. Oui je sais on s'y perds ^^. Et je sais que je fais peur.
Je marine et j'embrasse Pip'. Hate de EvE. et le reste on l'aime
Entre nous soit dit,...Cyhère et Mystra énerve^^
ps: j'ai fait une grande découverte, "vivi" en verlan ça fait "!^!^"
Pour le titre c'est du moi qui ne sais pas parler et qui mélange "truie" et "cruche" vu qu'on ne peut ni dire "vache" ni "dinde" au risque de blesser Thylège ou ma dmie arrière grand mère, qui est ma belle mère et mon beau père et époux de ma mère. Oui je sais on s'y perds ^^. Et je sais que je fais peur.
Je marine et j'embrasse Pip'. Hate de EvE. et le reste on l'aime
Entre nous soit dit,...Cyhère et Mystra énerve^^
ps: j'ai fait une grande découverte, "vivi" en verlan ça fait "!^!^"
Thursday, November 02, 2006
Playlist
Bon, on en arrive à Claude Barzotti, déjà que j'ai passé la nuit avec Goldmann et "Pas toi" "Puisque tu pars" et compagnie. J'ai aussi Olivia Ruiz qui chante "Message Personnel" , "I miss you" de Blink 182 et bien aussi. Mais la solitude de Barabara ( Gare de Lyon, Le mal de vivre et tuti quanti) reste le must. Sinon j'ai "She night" et "Petit jesus" d'indochine. bon c'est grave la je sais mas bon on sent fout. Entre nous soit dit, je connais pleins de chansons pour déprimer...
Puisque tu pleures...
Puisque tu pleures, et moi aussi. Puisqu'en fin de compte nous somme tout les deux un peu trop seul. Puisque nous sommes trop triste, séchons nos larmes et aimons nous. Je dit ça comme un cri de désespoir. Entre nous soit dit...
Wednesday, November 01, 2006
Bin vu que j'ai pas de Chopper...
On voudrait à ce moment prècis des larmes, des cris des coups, du sang. Tout ne fut pas prèsent, mais une certaine partie fut là. On pourrait se morfondre, mais je reste serein, quelque chose ne vas pas, quelque chose ne colle pas dans toute cette histoire. A croire que je suis vraiment amoureux, j'espère qu'il prendras soin de lui, mieux que moi ça j'en suis sur.
Enfin bon, Londres n'est pas un mauvaise idée, je pense juste que Cologne est plus approprié. Je l'aime, que voulez vous..
Au faite j'en profite pour passer une annonce, vous êtes riche et vous voulez faire votre BA (bonne action) de l'année ? Offrez moi un week end de rêve à Cologne dans un super palace, pour deux personnes (moi et lui) mais sans vous évidemment.
Enfin bon, Londres n'est pas un mauvaise idée, je pense juste que Cologne est plus approprié. Je l'aime, que voulez vous..
Au faite j'en profite pour passer une annonce, vous êtes riche et vous voulez faire votre BA (bonne action) de l'année ? Offrez moi un week end de rêve à Cologne dans un super palace, pour deux personnes (moi et lui) mais sans vous évidemment.
Sunday, October 15, 2006
Danse sur du verre qu'on rigole...
Connaissons nous nos vies avant de mourir ? Je reste à Paris qui est encore plus grise que dans mes rêves. Tout cela me rends fou. Je ne comprends plus grand chose et je garde un arrière goût dans la bouche. Des gens entres dans ma vie par effraction et en sorte en claquant la porte. Je n'ai rien demander à personne. Tout devient bruit et le moindre slogan de manif' devient insupportable. Une comédie grotesque et malsaine, qui me fait peur. Qui me fait peur ? Soyons fous mais soyons nous.
Londres est vraiment une voleuse et je ne comprends plus.
Il me faut de la vie. Donnez moi la seul chose que vous n'avez pas. Je me lève sans savoir pourquoi. Je couche avec des morts et plus rien n'a de goûts. Laissez moi seul. Sans bruit, sans larmes et sans rien. Juste des regards. Je veux la pluie sur Camden, je veux les rires sur Soho. Tout m'étouffes ici pourquoi rester ? Encore et encore ? Vous me manquez, comme la Lune manque au Soleil, comme les rêves manquent aux cauchemars. S'asseoir au comptoir d'un bar, et dire "Bonjour", je veux ton sourire, des étoiles dans mes yeux. Je ne veux plus rien.
Londres est vraiment une voleuse et je ne comprends plus.

Monday, September 25, 2006
J'avance au Vitriol
J'ai besoin de douleur pour vivre. La souffrance me rapelle que je suis en vie, que je suis encore un être humain. J'ai besoin de me laver avec du Vitriol tout les jours pour rester vivant. J'ai le besoin de faire souffrir ceux qui m'aime, j'ai besoin de larme, de cris, de pleurs en fond sonore. Ma vie c'est tristesse. J'ai besoin de sang sur les murs, de le voir couler sur un bras, comme la Seine coule sur Paris. Le téléphone sonne et sa voix retentit. D'abord et avant toute chose, il y a le doute l'interrogation, puis la compression. Viens après la peur et la tristesse. L'entendre ainsi m'a fait rire. Je trouvais ça drole, sa souffrance. L'inquitude dans son regard, je la sentais. Il a tenu 1 minute et 45 secondes. Moi, je riais. Puis une deuxième tentative. Puis un sms : "Dis moi seulement pourqoi.. Et je ne t'embeterais plus.." Ma mère s'est réveillé et l'on s'est encore engueullé. A cause de son acharnement, je me suis encore engueullé avec ma mère, comme si j'en avais besoin, à 2h00.
Je ne suis pas méchant, je suis fair-play. J'avais prévenu. Ne jamais me faire confiance.
Je ne sais pas si je l'aime. Je crois que oui.
Je ne suis pas méchant, je suis fair-play. J'avais prévenu. Ne jamais me faire confiance.
Je ne sais pas si je l'aime. Je crois que oui.
Friday, September 15, 2006
Je ne peux divorcer
S'il y a bien une chose que je refuse fortement c'est d'être considéré comme un hétérosexuel. Je suis un pédé, un déviant, un pédophile, un malade mental, un fou, une folle, une tantouze, une tapette, une tarlouze, une lopette, une lavette, une fiotte, un fif, un terroriste de la pensée, un zoophile, un être à stérilisé, mais en aucun cas je suis un reprod' ou une personne à fort potentiel de consomation. Oui, je suis différent et non en aucun cas je ne veux faire comme les hétéro. Pourtant, je milite pour le mariage homosexuel, pour l'adoption par des homosexuelLEs. Je ne pense pas me marier ni avoir des mômes. Pour moi le mariage est une institution de la société hétéro normée, patriarcal et petite bourgeoise. Mais d'un point de vue d'égalité des droits, je le réclame. Plus même que le droit de me marier, c'est le droit de pouvoir divorcer qui m'importe le plus. Je voulais mettre cela au claire. Entre nous soit dit...
Votre vie privée contre la notre
Délation, inquisition, pratique policière, terrorisme, totalitarisme, fascisme, etc. La presse n’aura pas manqué de vocabulaire pour dénoncer notre projet d’ outing (révélation publique de l’homosexualité d’une personne). Nous nous sommes déjà exprimés sur les raisons, peu morales en vérité, qui nous ont poussés à y renoncer. La question qui nous intéresse aujourd’hui et que personne, dans l’extase de l’indignation, ne semble vouloir se poser, est la suivante : comment se fait-il que l’ outing puisse être une arme ? Comment se fait-il que l’annonce de l’homosexualité puisse même constituer une menace ?
Tout ce que ces articles dénoncent, c’est une violence. Tout ce que ces articles évitent, c’est le ressort de cette violence. Pour considérer que l’ outing peut nuire à celui qui en est l’objet, il faut considérer soit que l’homosexualité est infâme, soit que sa révélation est dangereuse. Ceux qui s’indignent pressentent donc, sans vouloir l’analyser, la pression sociale que subissent les gays et les lesbiennes. Ils prêtent à l’ outing une violence qui lui préexiste : celle qui oblige, par exemple, un député homosexuel à se laisser insulter par son électorat dans la rue et par ses collègues à l’Assemblée. Qui l’oblige à entendre, comme nous, les rêves de cendres des manifestants anti-PACS : " sales pédés, brûlez en enfer " ou "les pédés au bûcher". Et à entendre, mieux que nous, le petit bestiaire illustré de certains députés : les homosexuels comparés à des " animaux de compagnie " (François Vannson, RPR) ou à des " zoophiles " (Jacques Myard, RPR), voués à signer leur PACS dans les " services vétérinaires " (Dominique Dord, UDF) ou à être " stérilisés " (Pierre Lellouche, RPR). Sans pouvoir riposter.
Ce silence imposé, nous le connaissons bien ; et pour en avoir fait l’expérience à un moment ou à un autre de notre vie, nous savons bien qu’il ne s’agit pas là de l’exercice d’une liberté. A ce titre, parce que nous partageons avec ce député une épreuve de l’adversité, l’ outing est plus sympathique, au sens propre, que l’invocation effarouchée du " respect de la liberté individuelle ". Ne soyons pas hypocrites, néanmoins. Si la violence de l’ outing n’est pas dans l’ outing, il n’en possède pas moins une cruauté propre : celle de donner des noms. C’est probablement cette " forme suprême de franchise " qui a conduit nos détracteurs, raidis d’effroi, à traiter d’inquisitoriale une association qui refuse qu’on promette impunément le bûcher aux pédés, et de " fascisant " un groupe qui porte le triangle rose. Et pourtant, l’impossibilité de nommer est au coeur du problème. Aucun de nos détracteurs ne s’est en effet interrogé sur cette embarrassante dissymétrie du droit : il n’est pas possible de dire d’une personne qu’elle est homosexuelle, en revanche il est possible de dire des homosexuel(le)s qu’ils sont des animaux. Il y a quelques années, le tribunal correctionnel de Strasbourg, suivi par la cour d’appel de Colmar, a ainsi jugé irrecevable l’action en diffamation intentée par des homosexuel(le)s contre un évêque qui avait déclaré : " Je respecte les homosexuels comme des infirmes ; mais s’ils veulent transformer leur infirmité en santé, je dois dire que je ne suis pas d’accord. " Les plaignants furent non seulement déboutés, mais obligés de verser des dommages-intérêts au prélat pour procédure abusive, l’insulte en question n’ayant pas été proférée contre une " personne nommément visée ou un corps constitué " (cour d’appel de Colmar, 27 juin 1983).
Si nous assumons pleinement la violence nominale de l’ outing, c’est précisément parce que, en l’état actuel des lois, on peut tout dire des gays et des lesbiennes, sauf leurs noms : tant qu’un délit d’incitation à l’homophobie ne sera pas institué, il sera possible de nous insulter tous sans insulter personne. L’hypothèse de l’outing, vérifiée par l’indignation qu’il a suscitée, est qu’une défense effarouchée de la vie privée s’accommode fort bien d’une homophobie ordinaire, pourvu qu’elle soit générique. Les deux discours peuvent d’ailleurs être tenus par la même personne. Emmanuel Le Roy Ladurie peut ainsi, sûr de son bon droit, nous accuser d’être les nouveaux délateurs quelques mois après avoir affirmé que " le fait de confier des enfants à des couples homosexuels masculins (...) ne manquera pas d’accroître encore les risques pédophiliques qui sont déjà en plein essor " ( Le Figaro du 19 octobre 1998). Il peut ainsi insulter les homosexuel(le)s sans risque - ni médiatique ni juridique -, tant que l’objet de son insulte reste abstrait.
Cette préférence du générique sur l’incarné, des catégories sur les individus, n’est pas le monopole des réactionnaires manifestes. Elle structure un ensemble de discours parascientifiques - psychanalytique, anthropologique, sociologique, juridique, etc. - qui, sous le régime douteux de l’expertise bienveillante, n’hésitent pas à juger nos vies. Irène Théry peut ainsi écrire sans sourciller que nos désirs de coparentalité relèvent d’une " régression biologisante " ( Le Monde du 25 novembre 1997), voire - elle cite Pierre Legendre - d’une " conception bouchère de la filiation " (note de la Fondation Saint-Simon, no 91, octobre 1997), tout en s’indignant de " l’ignominie " de l’ outing.
On pourrait se moquer de ces discours d’experts, s’ils ne trouvaient pas un écho dans les politiques publiques. L’épidémie de sida nous l’a appris. D’un côté, une épidémiologie très officielle nous catégorise dans les " groupes à risque ". De l’autre, des gouvernements refusent des campagnes de prévention spécifiquement adressées aux minorités par peur de la " stigmatisation " ou pour " ne pas faire la promotion de l’homosexualité ". Nous avons de trop bonnes raisons d’être à la fois rétifs à la prise en charge publique de nos vies privées, et sceptiques face à toutes ces précautions prises pour ne pas les exposer au grand jour.
C’est le fond du problème. En matière de vie privée, l’Etat n’a jamais été un allié. Nous appartenons, avec d’autres, à ces populations dont la vie privée, loin d’être " protégée ", est l’objet d’intrusions fréquentes de la part des administrations : malades du sida contraints, pour conserver l’allocation adulte handicapé, de faire état de leurs sensations physiques les plus menues (fatigues, troubles nerveux, etc.) ; homosexuel(le)s obligé(e)s de subir une enquête de moeurs menée par les DDASS pour accéder au droit pourtant reconnu à l’adoption individuelle ; allocataires du RMI soumis aux " visites domiciliaires " des contrôleurs des Caisses d’allocations familiales ; sans-papiers tenus, pour obtenir un titre de séjour, de produire les preuves - et le détail - de leur " vie privée et familiale ", etc.
Il a bien fallu résister à cette " volonté de savoir ". D’abord individuellement, avec de petites stratégies de résistance : mentir, dissimuler, tricher, pour obtenir ou conserver de simples moyens d’existence. Puis, collectivement, avec plus d’assurance, puisque la puissance publique s’autorise un savoir sur nos vies privées, nous avons été obligés de mettre nos vies privées sur la place publique. Nous appartenons, à ce titre, à un plus large mouvement de visibilité : depuis quelques années, les populations soumise à ces petits contrôles d’Etat se mobilisent sur le mode de la sortie de l’ombre. Si nous nous sommes exposés en tant que séropos, pédés ou gouines, comme d’autres s’exposent en tant que chômeurs, précaires ou sans-papiers, c’est que l’épidémie de sida ne nous en a pas laissé le choix : puisque la vie privée d’un malade se lit sur son visage, nous avons été obligés d’affronter familles, employeurs, assureurs ou administrations pour obtenir les droits adéquats à nos vie et interdire qu’on statue sans cesse sur elles, de haut - pour inverser les forces qui nous maintiennent dans un " privé " où il est commode de nous gouverner. L’ outing s’inscrit dans cette stratégie d’occupation, avec des visages et des noms, d’un espace public habitué à parler de nous sans nous.
Visiblement, le tracé de la frontière public-privé n’est pas le même pour tous, en droit comme en fait. A cet égard, l’ outing est une stratégie de pauvres. Pauvres en droits, là où d’autres sont mieux lotis : la vie privée qui préoccupe tant nos détracteurs, c’est celle des personnages publics, bien protégée par la loi. Le paradoxe de l’ outing, c’est qu’il est un moyen de défense de nos vies privées - auto-organisé, puisque l’Etat ne nous en garantit pas d’autre. Même suspendu dans son exécution, nous parions sur son efficacité.
Ce texte a été rédigé par des militants d’Act Up-Paris et publié dans Le Monde daté du samedi 26 juin 1999
Tout ce que ces articles dénoncent, c’est une violence. Tout ce que ces articles évitent, c’est le ressort de cette violence. Pour considérer que l’ outing peut nuire à celui qui en est l’objet, il faut considérer soit que l’homosexualité est infâme, soit que sa révélation est dangereuse. Ceux qui s’indignent pressentent donc, sans vouloir l’analyser, la pression sociale que subissent les gays et les lesbiennes. Ils prêtent à l’ outing une violence qui lui préexiste : celle qui oblige, par exemple, un député homosexuel à se laisser insulter par son électorat dans la rue et par ses collègues à l’Assemblée. Qui l’oblige à entendre, comme nous, les rêves de cendres des manifestants anti-PACS : " sales pédés, brûlez en enfer " ou "les pédés au bûcher". Et à entendre, mieux que nous, le petit bestiaire illustré de certains députés : les homosexuels comparés à des " animaux de compagnie " (François Vannson, RPR) ou à des " zoophiles " (Jacques Myard, RPR), voués à signer leur PACS dans les " services vétérinaires " (Dominique Dord, UDF) ou à être " stérilisés " (Pierre Lellouche, RPR). Sans pouvoir riposter.
Ce silence imposé, nous le connaissons bien ; et pour en avoir fait l’expérience à un moment ou à un autre de notre vie, nous savons bien qu’il ne s’agit pas là de l’exercice d’une liberté. A ce titre, parce que nous partageons avec ce député une épreuve de l’adversité, l’ outing est plus sympathique, au sens propre, que l’invocation effarouchée du " respect de la liberté individuelle ". Ne soyons pas hypocrites, néanmoins. Si la violence de l’ outing n’est pas dans l’ outing, il n’en possède pas moins une cruauté propre : celle de donner des noms. C’est probablement cette " forme suprême de franchise " qui a conduit nos détracteurs, raidis d’effroi, à traiter d’inquisitoriale une association qui refuse qu’on promette impunément le bûcher aux pédés, et de " fascisant " un groupe qui porte le triangle rose. Et pourtant, l’impossibilité de nommer est au coeur du problème. Aucun de nos détracteurs ne s’est en effet interrogé sur cette embarrassante dissymétrie du droit : il n’est pas possible de dire d’une personne qu’elle est homosexuelle, en revanche il est possible de dire des homosexuel(le)s qu’ils sont des animaux. Il y a quelques années, le tribunal correctionnel de Strasbourg, suivi par la cour d’appel de Colmar, a ainsi jugé irrecevable l’action en diffamation intentée par des homosexuel(le)s contre un évêque qui avait déclaré : " Je respecte les homosexuels comme des infirmes ; mais s’ils veulent transformer leur infirmité en santé, je dois dire que je ne suis pas d’accord. " Les plaignants furent non seulement déboutés, mais obligés de verser des dommages-intérêts au prélat pour procédure abusive, l’insulte en question n’ayant pas été proférée contre une " personne nommément visée ou un corps constitué " (cour d’appel de Colmar, 27 juin 1983).
Si nous assumons pleinement la violence nominale de l’ outing, c’est précisément parce que, en l’état actuel des lois, on peut tout dire des gays et des lesbiennes, sauf leurs noms : tant qu’un délit d’incitation à l’homophobie ne sera pas institué, il sera possible de nous insulter tous sans insulter personne. L’hypothèse de l’outing, vérifiée par l’indignation qu’il a suscitée, est qu’une défense effarouchée de la vie privée s’accommode fort bien d’une homophobie ordinaire, pourvu qu’elle soit générique. Les deux discours peuvent d’ailleurs être tenus par la même personne. Emmanuel Le Roy Ladurie peut ainsi, sûr de son bon droit, nous accuser d’être les nouveaux délateurs quelques mois après avoir affirmé que " le fait de confier des enfants à des couples homosexuels masculins (...) ne manquera pas d’accroître encore les risques pédophiliques qui sont déjà en plein essor " ( Le Figaro du 19 octobre 1998). Il peut ainsi insulter les homosexuel(le)s sans risque - ni médiatique ni juridique -, tant que l’objet de son insulte reste abstrait.
Cette préférence du générique sur l’incarné, des catégories sur les individus, n’est pas le monopole des réactionnaires manifestes. Elle structure un ensemble de discours parascientifiques - psychanalytique, anthropologique, sociologique, juridique, etc. - qui, sous le régime douteux de l’expertise bienveillante, n’hésitent pas à juger nos vies. Irène Théry peut ainsi écrire sans sourciller que nos désirs de coparentalité relèvent d’une " régression biologisante " ( Le Monde du 25 novembre 1997), voire - elle cite Pierre Legendre - d’une " conception bouchère de la filiation " (note de la Fondation Saint-Simon, no 91, octobre 1997), tout en s’indignant de " l’ignominie " de l’ outing.
On pourrait se moquer de ces discours d’experts, s’ils ne trouvaient pas un écho dans les politiques publiques. L’épidémie de sida nous l’a appris. D’un côté, une épidémiologie très officielle nous catégorise dans les " groupes à risque ". De l’autre, des gouvernements refusent des campagnes de prévention spécifiquement adressées aux minorités par peur de la " stigmatisation " ou pour " ne pas faire la promotion de l’homosexualité ". Nous avons de trop bonnes raisons d’être à la fois rétifs à la prise en charge publique de nos vies privées, et sceptiques face à toutes ces précautions prises pour ne pas les exposer au grand jour.
C’est le fond du problème. En matière de vie privée, l’Etat n’a jamais été un allié. Nous appartenons, avec d’autres, à ces populations dont la vie privée, loin d’être " protégée ", est l’objet d’intrusions fréquentes de la part des administrations : malades du sida contraints, pour conserver l’allocation adulte handicapé, de faire état de leurs sensations physiques les plus menues (fatigues, troubles nerveux, etc.) ; homosexuel(le)s obligé(e)s de subir une enquête de moeurs menée par les DDASS pour accéder au droit pourtant reconnu à l’adoption individuelle ; allocataires du RMI soumis aux " visites domiciliaires " des contrôleurs des Caisses d’allocations familiales ; sans-papiers tenus, pour obtenir un titre de séjour, de produire les preuves - et le détail - de leur " vie privée et familiale ", etc.
Il a bien fallu résister à cette " volonté de savoir ". D’abord individuellement, avec de petites stratégies de résistance : mentir, dissimuler, tricher, pour obtenir ou conserver de simples moyens d’existence. Puis, collectivement, avec plus d’assurance, puisque la puissance publique s’autorise un savoir sur nos vies privées, nous avons été obligés de mettre nos vies privées sur la place publique. Nous appartenons, à ce titre, à un plus large mouvement de visibilité : depuis quelques années, les populations soumise à ces petits contrôles d’Etat se mobilisent sur le mode de la sortie de l’ombre. Si nous nous sommes exposés en tant que séropos, pédés ou gouines, comme d’autres s’exposent en tant que chômeurs, précaires ou sans-papiers, c’est que l’épidémie de sida ne nous en a pas laissé le choix : puisque la vie privée d’un malade se lit sur son visage, nous avons été obligés d’affronter familles, employeurs, assureurs ou administrations pour obtenir les droits adéquats à nos vie et interdire qu’on statue sans cesse sur elles, de haut - pour inverser les forces qui nous maintiennent dans un " privé " où il est commode de nous gouverner. L’ outing s’inscrit dans cette stratégie d’occupation, avec des visages et des noms, d’un espace public habitué à parler de nous sans nous.
Visiblement, le tracé de la frontière public-privé n’est pas le même pour tous, en droit comme en fait. A cet égard, l’ outing est une stratégie de pauvres. Pauvres en droits, là où d’autres sont mieux lotis : la vie privée qui préoccupe tant nos détracteurs, c’est celle des personnages publics, bien protégée par la loi. Le paradoxe de l’ outing, c’est qu’il est un moyen de défense de nos vies privées - auto-organisé, puisque l’Etat ne nous en garantit pas d’autre. Même suspendu dans son exécution, nous parions sur son efficacité.
Ce texte a été rédigé par des militants d’Act Up-Paris et publié dans Le Monde daté du samedi 26 juin 1999
Wednesday, September 13, 2006
Like a suicide lover...


Ma Reine

Je tenais à vous présenter ma Mère, ma Reine, ma Marraine des Soeurs.
Je suis en effet depuis le 2 Aout (date à confirmer) Postulante au Couvent de Paname des Soeur de la Perpétuelle Indulgence. Et je suis encore dans l'utérus de ma Mère, ma Reine, ma Marraine (quel est le bon terme je ne peux le dire) Soeur Cyhère de la Même Opposée, Porteuse du Sceau, Gardienne du Sourire des Anges, Dite la Souris (car la Souricière). Je ne sais les mots exact pour la décrire. Son sourire est un café au réveil, un pétard quand on pleure, la pluie quand on est heureux. Je t'aime Cyhère.
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