Tuesday, November 21, 2006

Comme un mot d'amour sans fin...

Ce n'est pas moi qui suis dans tes bras
Ce ne sont pas mes cheveux sous tes doigts
Les "Je t'aime que t'entends ne sont pas de ma voix
Ce n'est pas moi qui me réveille devant toi

Mais je vis, je survis, je souris
Je viens, je vais bien, je suis vain
De pleurer parfois la nuit
Comme un mot d'amour sans fin

Ce n'est plus moi qui ai tes clefs
Ce n'est plus moi qui te fais rêver
Ce n'est plus moi qui peux t'embrasser
Ce n'est plus moi la source de ta fierté

Mais je vis, je survis, je souris
Je viens, je vais bien, je suis vain
De pleurer parfois la nuit
Comme un mot d'amour sans fin

Ce n'est pas moi qui suis dans ton coeur
Ce n'est pas moi qui rassures tes peurs
Ce n'est pas moi qui calme ta douleur
Ce n'est pas moi qui soulage tes malheurs

Mais je vis, je survis, je souris
Je viens, je vais bien, je suis vain
De pleurer parfois la nuit
Comme un mot d'amour sans fin

Je veux jsute ton regard dans la nuit
je peux juste marcher avec toi sous la pluie
Je sais juste t'aider de tes soucis
Je sens juste qu'avec toi je suis en vie...


Ecrit dans le métro entre Place de Clichy (13) et République (9), le 20/11/2006, à 00h33.
Après avoir enchainé mes rendez-vous avec Jérome (15h30-18h00), Jean-François (19h00-21h45) et Cyhère (21h46-00h01)
Je vais mieux depuis que je l'ai vu. Je crois qu'il me manquait un peu...




Voila ce que j'ai écrit dans mon cahier rouge tout à l'heure. Je n'ai pas l'habitude de mettre des poèmes comme ça sur mon blog surtout quand je ne les aimes pas comme celui-ci. Mais je ne sais pas pourquoi j'ai voulu le mettre quand même.
Il reste des zones d'ombres, une sombre histoire de cadeaux d'adieu.
Entre nous soit dit...

2 comments:

Anonymous said...

tu l'as vu ou?

Anonymous said...

Il y a des fois où l'on a un tel besoin d'extériorisation qu'on expose ses sentiments au public, par pulsion, comme ça, sans réellement comprendre pourquoi.
Il y a des fois où l'on pense ne rien écrire de vrai, ni de beau, mais cela touche quand même lecteur - anonyme scrutant des blogs dont il ne connait pas les auteurs, véritable légume neurotivisé -.
Il y a des fois où le "plait pas" se transforme en émotion devant un vécu.

Porte toi bien, inconnu.
Obviously Urs.
A.