Les regards tendus.
Aucun mot ne s'échange.
La tension est palpable.
Personne n'ose l'ouvrir.
Il s'instala sur son "manège" qui semblait pour le moins instable.
Dans la pièce, les godes trainaient un peu partout sur le sol. Je pris alors deux gants de latex noirs qui trainaient dans la boite par terre.
Le crisco blanc s'alliait parfaitement avec le latex.
L'homme avait les quatres fers en l'air. L'air puait le popper's.
Je mis mon index contre son anus. Il entra sans peine.
Je sentais son cul contre mes doigts qui entraient les uns après les autres.
Son sang battait dans ma main. Ma tête tournait. Ce n'était pas du plaisir, mais une sensation étrange.
Entre deux râles, il soufflat un prénom. Pas le mien, pas Simon.
Juste "Ziggy".
Sans le savoir, il me toucha au plus profond de moi même.
Et il continuait.
Je ne savais que dire ni que faire. J'avais envie de lui hurler d'arreter, qu'il n'avait pas le droit. Que Ziggy n'existait pas.
Que personne n'était Ziggy.
Il n'y avait que moi qui avait le droit de le dire.
Et il n'arretait pas.
Ziggy ! Vas y Ziggy ! Je suis ta chienne, Ziggy ! Dis le, Ziggy, dis le ! Dis le que je suis ta chienne !
Je ne savais plus quoi dire. Je ne soufflait pas un mot. Les larmes étaients au bord de mes yeux...
Que dire que faire, quand on touche votre jardin secret alors que rien ne peut laisser présagés que je suis Ziggy.
Que dire.
Cette nuit, ce 5 mai, dans le noir, alors où tout le monde dort,
Il m'appela Ziggy...
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