Par moment on sait que l'on fais une bêtise mais tant pis, on continue. Ce soir, j'ai fais une bétise, j'ai lu ton blog. Je savais qu'il ne fallait pas mais je l'ai fait quand même, alors j'ai eu envie de faire un peu la même chose, pas en entier, juste les choses que je veux dire là, dans ce post, je ne me relirais pas, je n'en ai pas la force.
Je ne jamais su pourquoi mais dès mon plus jeune âge j'ai été catalogué en tant que pédale, de mon enfance je ne garde pas beaucoup de souvenir à part des larmes, beaucoup de larmes, et des envies de me foutre en l'air, un jour dans la cour, je me souviens avoir frapper une fille, Zétoune, qui est une très bonne amie aujourd'hui, pour la simple raison que je n'étais pas amoureux d'elle alors que tout le monde le disais, ce n'étais pas vrai, pourquoi suis-je pas amoureux d'elle, pourquoi j'aime bien regarder les garçons dans la cours de récré et pas les filles, pourquoi leurs jupes ne m'intérrese pas ? J'étais en CP. J'ai très vite appris à mentir, sur mes sentiments et sur ma vie, pour me proteger. Quand on me frappait trop fort dans la cour, je me refugier dans les toilettes jusqu'au jour où j'ai vu dans les toilettes un message qui m'étais destiné "De toute façon, tu as ta place chez les étoiles, au dernier étage derrière la porte fermée" . Alors le lendemain je suis parti voir cette porte au dernier étage de l'école, on racontait qu'un loup y vivait, je suis je pense le seul élève à l'avoir franchi à part Thibault. La porte menait à une échhelle qui m'emenat sur le toit. Là un autre élève était déjà passé, il s'appelait Thibault et il étais en CM1a en 1989, l'année de ma naissance. Il avait laissé que quelque graffitis sans plus. Je n'ai jamais eu beaucoup d'amis. Je me suis laissé vivre jusqu'au collège en me disant "Bon bah y'a quoi après ? par ce que là c'est un peu nul" Je ne fut pas trop déçu, je suis devenu bon en endurance. C'est à ce moment là où j'ai commecé à ne plus me nourir, j'ai fait pleins de crises d'hypoglycémis, généralement je me débrouillé pour aller dans les toilettes pour que personne ne le sache. Je me fuyait, je ne me sentais pas moi-même et je ne me sentais plus chez moi dans ma maison. Alors j'ai commencé à boire, et à fumer du shit de façon plus que régulière. Jamais personne n'a eu l'envie (ou le courage) de me parler pour savoir ce qu'il se passait. Et puis même quand bien même on me l'aurais demandé, j'aurais dit que tous allez bien, mais au moins j'aurais su que l'on s'inquiété pour moi. Alors peu à peu, je me suis renfermé sur moi, je me faisais violence, je me détestait, je fis mille et une tentatives, mais si je sentais qu'elles allaient ratées, je stoppais tout, pour faire en sorte que cela ne se voit pas. Plusieurs fois, je pris peur que l'on remarque les traces qu'il y avait sur mon cou.
Un jour, un type de collège, du même niveau mais plus agé vint chez moi, il ne força pas à coucher avec lui, mais cela allait trop vite, ce fut le premier garçon à m'embrasser. Je ne voulais que du touche-pipi et encore. Il s'appelait Yannick, il était grand, noir et il se fouttais de moi. *J'ai du mal à suivre mes pensées, j'ai qu'une envie, voir mon ancienne cpe pour discuter avec elle* J'ai beau chercher des souvenirs heureux, je n'en trouve pas, entre les mutilations, les pleurs, les peurs, la honte. Là, je sais très bien que des gens comme Lola, Aïda ou Nicolas sont en train de me maudir, je sais c'est triste.
Un jour de cinquième, un vendredi, après la récréation, il m'a pris la tête dans le couloir au moment de rentrée en classe et me la collé contre son entre-jambes. J'ai dit "Jean, tu es un con" en rentrant dans la classe et j'ai exploser en larmes. J'ai passé le reste de la matinée dans le bureau de ma CPE, Madame Sugarhum. C'est à ce moment là que j'ai compris que je pourrais compter sur elle. Je ne l'ai jamais vraiment solliciter à part aujourd'hui.
En tant que garçon, je n'avais pas à faire de la danse, ainsi en ont décider les garçons du collège, j'étais donc une tapette fini, et une tapette c'est mal, ça se frappe. Je n'y échappait pas, les coups, les insultes, les humiliations, les vols, tout j'ai tout eu et je faisais tout pour qu'ils arettent, je leur achetais des vidéos pornos hétéros, qu'ils me volaient. J'avais un "ami" à cette époque, Julien, sa mère morte alors qu'il étais gamin, un père possesifs, une vie compliqué, qui du jour au lendemain ne me parla plus, il devenais violent envers moi. Un jour, il me dit la raison "J'ai rien contre les pédés et toi tu es un pédé et tu veux pas le dire et c'est pour ça que je veux te casser la gueule" Il ne l'a jamais fait, je courais trop vite, malgré ma mal-nutrition. Et puis, il y a eu la Gay Pride 2004, mon coming out auprès de mes amiEs et mon premier amour, Thibault, né 10 jours après moi. Cela dura une semaine, je l'ai vu deux fois. Il me plaqua comme une merde.
Là, je suis devenu une salope, j'ai enchainé plan Q sur plan Q, je tombais amoureux comme on tombe d'une chaise, je me suis détesté, haïs, abhorré, exécré. Je ne sais plus. Et cela reste plus ou moins d'actualité.
Je suis rentré au Lycée Bergson, je n'y suis pas resté longtemps. J'ai commencé à faire des crises bizarres, ce passé que j'enfuissais au fond de moi ressortais pendant mes crises, je ne comprenais pas pourquoi et je ne voulais pas voir ça. Là, on a tenté de me placer en hopital psychiatrique, en foyer. Ils ont réussi qu'une fois pendant les vacances de Noël 2004. Avant que mes parents me placent ailleurs, j'ai fugué. Je fuyais tous :mes parents, les médecins, l'hopital, mon passé, ma vie, les crises. Je me suis lancé à fond dans le mouvement contre la loi Fillon. Je me suis noyé dedans pour ne plus rien voir. Ne plus voir qui j'étais. J'ai tout fait trop fait. Et puis je suis retourné chez mes parents. Mon engagement m'obligea à me trouver un lycée privée hors contrat pour doubler ma seconde.
Pendant les vacances de la Toussaint 2005, je fis mon coming-out à mes parents, enfin à ma mère qui le dit tout de suite à mon père, mais ça je le savais, ils se disent tout.
"-Maman, je suis homosexuel
-Peut-être, peut-être que je suis la mère d'un homosexuel, mais de toute façon Martin, tu veux tellement ne pas être comme les autres, que si la mode était d'avoir une plume dans le cul, tu serais le seul à ne pas avoir de plume dans le cul. Mais voilà tu as une plume dans le cul (...)"
C'était déplacé, inutile, homophobe. peut après j'ai fais une fugue qui dura un peu comme la précédente, c'est à dire 4 mois environ. Pendant ce temps, je suis allé chez Jean-François, que j'avais rencontré à Act Up-Paris (association de lutte contre le sida dont je suis membre). Il fut comme une mère pour moi, je me suis fait une sorte de nouvelle famille avec Zezeta, Pauline, Ismaël, Raph', Cadyne. Et mes parents étaient presque heureux de la situation. Ils filaient de la thune à Jean-François genre "on te file de la thune et tu t'en occupes nous on n'en veux plus" . Le 2 mai 2006 après plusieurs semaines d'insultes au sein de ma classe, je me fais viré de mon lycée, j'aurais du avoir honte d'être pédé et ne pas avoir les cheveux roses. Ils iront jusqu'a fournir au rectora des documents empéchant mon passage en première malgré mon 14/20 de moyenne. Je n'ai pas l'envie de tripler ma seconde, mes études s'arretent donc là.
Lors de la Gay Pride, je t'ai vu, et tu ne m'as pas tout de suite reconnu, cela me fit plaisir. Je pense que mon exentricité, ma follitude ( et non mon manièrisme) doivent cacher ce passé trop dure et trop lourd à porter à 16 ans et demi. Alors je l'écris ici, pour l'évacuer au moment où je rentre chez les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence.
A l'heure qu'il est je suis dans tout mes états, cela et très dure à écrire, j'ai commencé à 6h30 il est midi et sept minutes. Il est clair que ceci n'est pas ma vie, mais juste un bout de ce que j'avais besoin d'évacuer. Ce n'est pas l'ordre chronologique non plus. enfin presque.
Je n'ai envie de parler qu'avec deux personnes toi, Franck et vous, Madame Sugarhum. Je ne sais pas pourquoi. Mais j'espère que cela sera possible.
Et pis j'écoutais ça en boucle pendant que j'écrivais:
"Tout à un detail prés
J'ai cru voir en toi ce qui manque en moi
Amer constat des pleurs en guise de glas
Mais tout à un détail près
Un si grand vide en moi
Pardonne mes excès
Mais tout à un détail près
Laisse faire mon sombre instinct
Pour gagner le pire
J'entends encore ta voix
Les images se brouillent mais la tristesse...
Restera le pire ennemi ci-bas
Mais tout à un détail près
Un si grand vide en moi
Pardonne mes excès
Mais tout à un détail près
Laisse faire mon sombre instinct
Pour gagner le pire
J'essaye d'oublier mais je n'y parviens pas
Chaque moment passe
Chaque trace de ce passé ne s'efface pas
Je n'ai rien oublié
Je sais que ce n'est qu'un rêve
Auquel je suis accroché
Quoiqu'il en soit je ne peux t'oublier
Quoiqu'il en soit, qu'il en soit ainsi
Même les yeux fermés, les larmes ont coulé
J'espérais peut-être l'impossible
Je sais que j'ai mal agi
Mais tu ne m'as jamais compris
Jamais aidé, jamais pardonné"
Wednesday, August 23, 2006
Monday, August 21, 2006
Fier de quoi ?
Vous vous dites fiers, mais fiers de quoi ? Fier de voter pour des homophobes ? Fier de te cacher ? Fier que "Gay Pride" soit déposé ? Fier de faire de la gym pour seul sport ? Fier de ne bouffer que des protéines en poudre ? Fier de ne pas "être caricatural" ? Fier de vivre dans un pays où une loi pour les homos est une loi de tantouzes (dixit Emmanuelli, PS) ? Fier de vivre dans un pays où un député "pisse à l'arret" des homos (dixit Claude Lellouche, UMP) ? Fier d'être une personne à fort pouvoir d'achat ? Fier d'être follophobe ? Fier de vouloir ressemble a ce que tu n'es pas ? Fier de refuser de coucher avec quelqu'un par ce qu'il est séropo ? Fier de baiser sans capote ? Fier de dire de Dustant et de Rmes que ce sont de grands écrivains sans avoir rien lu d'eux ? Fier de te plaindre de l'homophobie derrière ton ordi sans jamais bouger ton cul ? Fier de te faire prendre en photo avec une Drag-Queen et de fustiger les folles ? Fier d'ouvrir un crédit dans un boite qui a mis un arc-en-ciel sur un pub' pour faire plus de fric ? Fier d'avoir rien contre les homos ? Fier de payer ta bière à 4 euros au Cox pour la boire devant le bar sur le trottoir et debout alors que l'épicier la vend à un euros juste à coté ? Fier d'outé un pd de banlieu en Une de ton journale alors que son père l'incite à "casser du pd" ? Fier d'être dans un parti qui juge "l'homosexualité inférieur à l'hétérosexualité" ? Fier d'être planqué dans une Eglise homophobe qui interdit la capote à ses fidèles ? Fier de ne pas ceder les brevets des médicaments anti-rétroviraux ? Fier de te foutre de la gueule des séropos qui "ressemble à des zombies qui n'ont rien bouffer depuis trois jours" ? Fier d'empécher la vente de médicaments génériques dans les pays pauvres ? Fier d'expulsé des enfants ? Fier d'avoir une femme et des enfants alors que tu mates les jeunes de 14 ans qui prennent le métro avec toi tout les matins ? Fier d'honoré un assasin ? Fier de te foutre de la gueule d'un type qui à une sale gueule à cause de son Reyataz ? Fier de ta pub ?
Alors vous êtes fiers de ça ?
Alors vous êtes fiers de ça ?
Saturday, August 19, 2006
A n'en plus pouvoir dormir
Parfois, la nuit ressemble a une sieste, je n'ai dormir que quelques heures, trois tout au plus. Impossible de se rendormir, je ne sais pas pourquoi, alors je me lève, j'ai une heure et demie de trajet à faire ce soir, je ne sais pas comment je vais les tenir... Aller jusqu'a Alma-Marceau puis sortir du métro traverser le pont de l'Alma, descendre dans le rer C allez jusqu'a Saint-Quentin, sortir du rer C prendre le bus 465 surveillez les arrets, et descendre à Paul Eluard, allez jusqu'a chez lui, faire le voyou et enfin dormir...entre nous soit dit.
Polnareff chante doucement, j'éssaye tant bien que mal de me réviller un minimum, Thomas est sur msn mais je ne vais pas lui parler pas trop la force. Même si c'est son anniv' je lui feterais plus tard... Entre nous soit dit.
Certaines personnes n'ont pas besoin de vous parlez pour que vous pensiez à elles, des gens suffisament fort pour vous faire chier même sans vous parler, sans tous les citer je dirais , Sébastien, Laura, Lola, Aïda, Kenza, Zoé et tant d'autres... Le genre de gens que vous croiser dans la rue et avec qui vous restez pendant des heures. Avec qui vous redevenez un enfant.
Je me rappellerais toujours de ce soir-là où un mail appru pour m'annoncer la mort de deux personne que je ne connaissais pas mais qui faisait parmis du plus proche entourage d'un ami, ce soir là je me sentis comme un môme qui ne comprends pas ce qui se passe, qui n'a plus envie de comprendre ce qu'est la vie. Les yeux ouvert sur un horizon sans fin qui vous force à grandir, à ne plus faire de fautes d'orthographes car cela ne serais pas bienvenue dans de tel circonstances. Et puis des mensonges arrivent, pour ne pas faire de mal, des trains qui se prennent pour Bordaux, des hésitations devant un cimetière, la vue d'une foule et des larmes qui viennent se rafraichir sur mes joues, et puis demi tour sans que personne ne m'ai vu des cris dans la rue puis un retour à la gare, je suis rentré le plus vite possible. Comme un gamin qui découvre que son ami est un homme maintenant et que lui aussi il va devoir grandir, découvrir que plus rien ne sera comme avant. Je ne me suis calmé qe dans les bras de ma mère, ma "trav' de mère". Personne n'a jamais rien su de ce très court déplacement à Bordeaux, cela fais déjà quelque mois et je sais bien que dans quelques mois je ne souviendrais pas d'être aller à Bordeaux. Je ne me rapelle que de très peu de chose de ce jour là, de ses heures passées dans cette ville inconnue. Voilà, je voulais consigné ici ce souvenir, et je voulais que tu sache que j'avais été là, bien plus près que tu ne le pensais. Entre nous soit dit.
Polnareff chante doucement, j'éssaye tant bien que mal de me réviller un minimum, Thomas est sur msn mais je ne vais pas lui parler pas trop la force. Même si c'est son anniv' je lui feterais plus tard... Entre nous soit dit.
Certaines personnes n'ont pas besoin de vous parlez pour que vous pensiez à elles, des gens suffisament fort pour vous faire chier même sans vous parler, sans tous les citer je dirais , Sébastien, Laura, Lola, Aïda, Kenza, Zoé et tant d'autres... Le genre de gens que vous croiser dans la rue et avec qui vous restez pendant des heures. Avec qui vous redevenez un enfant.
Je me rappellerais toujours de ce soir-là où un mail appru pour m'annoncer la mort de deux personne que je ne connaissais pas mais qui faisait parmis du plus proche entourage d'un ami, ce soir là je me sentis comme un môme qui ne comprends pas ce qui se passe, qui n'a plus envie de comprendre ce qu'est la vie. Les yeux ouvert sur un horizon sans fin qui vous force à grandir, à ne plus faire de fautes d'orthographes car cela ne serais pas bienvenue dans de tel circonstances. Et puis des mensonges arrivent, pour ne pas faire de mal, des trains qui se prennent pour Bordaux, des hésitations devant un cimetière, la vue d'une foule et des larmes qui viennent se rafraichir sur mes joues, et puis demi tour sans que personne ne m'ai vu des cris dans la rue puis un retour à la gare, je suis rentré le plus vite possible. Comme un gamin qui découvre que son ami est un homme maintenant et que lui aussi il va devoir grandir, découvrir que plus rien ne sera comme avant. Je ne me suis calmé qe dans les bras de ma mère, ma "trav' de mère". Personne n'a jamais rien su de ce très court déplacement à Bordeaux, cela fais déjà quelque mois et je sais bien que dans quelques mois je ne souviendrais pas d'être aller à Bordeaux. Je ne me rapelle que de très peu de chose de ce jour là, de ses heures passées dans cette ville inconnue. Voilà, je voulais consigné ici ce souvenir, et je voulais que tu sache que j'avais été là, bien plus près que tu ne le pensais. Entre nous soit dit.
Friday, August 18, 2006
Encore une minute, rien qu'une minute
Ca pensé m'obsède, j'ai une vrai vie sexuelle d'après lui, il est vrai que l'on me complimente beaucoup en ce moment, je ne comprends pas vraiment pourquoi mais cela me touche, enfin ça me touche pas, ça me fait plaisir. Après 16 ans et demie de quasi célibat, les tentations afflue, on se presserait au portillon pour un peu, je ne comprends toujurs pas pourquoi, il y a Raph', Jérémy, Maxime, Benoit, Lemzo, Thomas, Paul etc... Je ne dit pas qu'ils veulent sortir avec moi, mais il ya quelque chose, dans un sens ou dans les deux qui me donnent plus ou moins envie d'être avec eux, enfin je ne sais pas trop quoi faire, c'est tellement rare, entre nous soit dit.
Il m'obsède et il m'hante, il est partie vivre à Nantes.
Nantes de Barbara qui me tourmente.
Après de nouvelles découvertes, les chansons vous reste dans la tête. Imaginer l'angoisse, passé trois jours avec des tutututu dans la tête sans savoir de quoi il sagit, je savais tout juste que c'était de Goldman et encore. Tu fais l'amour à quelqu'un que u fais plus que désirer et tu as des tututu dans la tête. La chanson s'apelle "Je marche seul" dixit Jérémy, elle m'a bien fait chier. Et puis maintenant, j'écoute "Né en 17 à Leidenstadt", mais qu'est-ce que je lui ai fait à JJG pour mériter ça ?
Cela faisait longtemps que je n'étais pas sorti à l'aube, vers 7 heures, quand le ciel est bleu et sans soleil. Quand quelques voitures seulement passe dans la rue. J'aurais presque envie de ne pas dormir, mais si je veu en voir tout à l'heure je me dois de dormir un temps soit peu.
Moi j'aime pas les rosophobes
Il m'obsède et il m'hante, il est partie vivre à Nantes.
Nantes de Barbara qui me tourmente.
Après de nouvelles découvertes, les chansons vous reste dans la tête. Imaginer l'angoisse, passé trois jours avec des tutututu dans la tête sans savoir de quoi il sagit, je savais tout juste que c'était de Goldman et encore. Tu fais l'amour à quelqu'un que u fais plus que désirer et tu as des tututu dans la tête. La chanson s'apelle "Je marche seul" dixit Jérémy, elle m'a bien fait chier. Et puis maintenant, j'écoute "Né en 17 à Leidenstadt", mais qu'est-ce que je lui ai fait à JJG pour mériter ça ?
Cela faisait longtemps que je n'étais pas sorti à l'aube, vers 7 heures, quand le ciel est bleu et sans soleil. Quand quelques voitures seulement passe dans la rue. J'aurais presque envie de ne pas dormir, mais si je veu en voir tout à l'heure je me dois de dormir un temps soit peu.
Moi j'aime pas les rosophobes
Tuesday, August 15, 2006
Folle Perdu Folle Furieuse
Mes nouvelles cigarettes ne "Fumer Tue" pas, elles "Koureni muze zabijet" normal, elles viennent de Prague. Depuis que je les fume, je suis étrangement folle, ce qui n'est pas pour me déplaire. Sans doute est-ce du au fait qu'elles soient à la menthe et qu'en plus, elles s'appellent "Prince"... Entre nous soit dit.
Parfois, dans la bouche de certaines personnes, les "au revoir" ont un goût de "adieu". Je ne sais pas pourquoi. Comme un présentiment. Entre nous soit dit.
Et ce soir, la colère me gagne une fois de plus. J'ai envie de foutre ma merde. J'ai réalisé, a quel point mon blog manquait de politique, je vais y remédier disons...tout de suite! L'outing!
Dire qu'untel est hétérosexuel, c'est pas grave, c'est limite publique, toutes les stars s'affichent avec leur(s?) partenaire(s?) dans les magazines peoples. Par contre dire qu'untel est homo, "oulalalalalala c'est une atteinte à la vie privée ça garçon!" Mais pafois il le faudrait, voir son père ne pas réagir face aux députés homophobes de son parti ne devrait-il donner envie de faire son coming out? Voir des députes de son parti tenir des propos homophobes alors que son propre fils est homosexuel ne devrait-il pas donner envie de gueuler un bon coup ? Car oui, le fils de Dominique de Villepin, Arthur de Villepin est gay, pédé, homo, fif, planqué...comme vous voulez, mais il aime les garçons. Voila, ça c'est un outing, ok à petite échelle, ok personne ne lira ceci mais je le dis quand même, pour voir les réactions...Entre nous soit...Je suis pas content...
Parfois, dans la bouche de certaines personnes, les "au revoir" ont un goût de "adieu". Je ne sais pas pourquoi. Comme un présentiment. Entre nous soit dit.
Et ce soir, la colère me gagne une fois de plus. J'ai envie de foutre ma merde. J'ai réalisé, a quel point mon blog manquait de politique, je vais y remédier disons...tout de suite! L'outing!
Dire qu'untel est hétérosexuel, c'est pas grave, c'est limite publique, toutes les stars s'affichent avec leur(s?) partenaire(s?) dans les magazines peoples. Par contre dire qu'untel est homo, "oulalalalalala c'est une atteinte à la vie privée ça garçon!" Mais pafois il le faudrait, voir son père ne pas réagir face aux députés homophobes de son parti ne devrait-il donner envie de faire son coming out? Voir des députes de son parti tenir des propos homophobes alors que son propre fils est homosexuel ne devrait-il pas donner envie de gueuler un bon coup ? Car oui, le fils de Dominique de Villepin, Arthur de Villepin est gay, pédé, homo, fif, planqué...comme vous voulez, mais il aime les garçons. Voila, ça c'est un outing, ok à petite échelle, ok personne ne lira ceci mais je le dis quand même, pour voir les réactions...Entre nous soit...Je suis pas content...
Friday, August 04, 2006
La lune ne dort pas dans mon lit
Ce n'est pas ce soir où j'aurais la lune dans les yeux au réveil. Le désespoir s'arme de patience et je pense aux moments sacrées passé auprès de mes amies. Un inconnu qui arrive dans votre vie par éffraction et vous demande des choses bizarres. Ce n'est pas ma faute si je ne dors pas la lune est rousse. Je fais des surprises party dans les étoiles. Je fais un voeu d'être un rêve avec toi. Un voeu de rien, un voeu pour rien. Je serai ton amant régulier. Se donner la fièvre quand on touche nos corps. Quand on touchera nos corps. Insolent nous sommes et nous resterons. Balades des enfants louches. Se coucher sur la falaise. Et déjà le regret d'avoir écouter trop souvent une chanson. Entre nous soit dit...
Réparation de la chaudière. PLus rien ne marchait, le réparateur arrive dans 40 minutes et je l'ai réparé je ne sais comment. Plaisir d'un café et d'une gitanes le matin. Cela faisait longtemps...Enfin, je vais jamais pouvoir dormir moi maintenant...
Et forcément je vais penser à des trucs pas marrant. Comme la réalité et la violence de ma vie...On m'a jamais dit je t'aime. Pas le je t'aime des amies le vrai je t'aime, celui amoureux...Et rien que d'y penser cela me donne des vertiges...Je dormirais déjà si Thomas n'était pas là pour me faire triper...L'air de rien c'est un amour. Mes veines se bombent de sang, c'est rarement bon signe. Je n'aime pas les mauvaises sensations. "D'un regard qui dit t'es tout seul, elle prends ses distances dans ma gueule". Entre nous soit dit...Merci Thomas...enfin Ŧĥŏmåş...;-)
Réparation de la chaudière. PLus rien ne marchait, le réparateur arrive dans 40 minutes et je l'ai réparé je ne sais comment. Plaisir d'un café et d'une gitanes le matin. Cela faisait longtemps...Enfin, je vais jamais pouvoir dormir moi maintenant...
Et forcément je vais penser à des trucs pas marrant. Comme la réalité et la violence de ma vie...On m'a jamais dit je t'aime. Pas le je t'aime des amies le vrai je t'aime, celui amoureux...Et rien que d'y penser cela me donne des vertiges...Je dormirais déjà si Thomas n'était pas là pour me faire triper...L'air de rien c'est un amour. Mes veines se bombent de sang, c'est rarement bon signe. Je n'aime pas les mauvaises sensations. "D'un regard qui dit t'es tout seul, elle prends ses distances dans ma gueule". Entre nous soit dit...Merci Thomas...enfin Ŧĥŏmåş...;-)
Tuesday, August 01, 2006
TonTon
TonTon, si tu te connaissais, je suis sur que tu te trouverais super et tu verrais à quel point on t'aime. Tu verrais à quel point tu es important dans nos vies, tu verrais à quel point tu es belle quand tu souris, quand tu es amoureuse. Tu verrais à quel point la pluie à Paris est froide depuis que tu n'es plus là, tu veras à quel point tu nous manques.
TonTon Pol-In tu nous manques, entre nous soit dit...
Londres-La-Voleuse
Le soir commence tout juste à se lever. La nuit se démaquille, elle a déjà enlevé sa robe pailletée. Ma bouche réclame un café. Je sors du bus 91. Il me faut trouver un café. Sur les bords du canal Saint-Martin, je sais qu’il y en a un. À l’instant où le serveur pose la tasse sur la table, ma Gitanes s’allume. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. La veille, le médecin me l’avait dit. Sa voix calme et douce prononçant ces quelques mots comme un verdict tranchant. Je n’avais pas bien compris. Je n’avais pas tout saisi. Ce que je sais à cette heure, c’est que je vais avoir la gueule jaune dans quelque mois, que le café me réchauffe, que ma clope m’arrache la gorge et que j’aime ça, que je commence à avoir froid et que Londres est une voleuse.
Cela fait déjà plusieurs semaines qu’elle est parti mais pourtant, à ce moment précis j’ai l’impression de ne pas l’avoir vu depuis des années. Le froid engourdis mes doigts et pour un premier août, ce n’est pas normal, ça fait du bien. Les douleurs reviennent à la surface et ce n’est jamais anodin quand c’est à cause de quelqu’un que l’on aime. J’essaye de savoir où, où ma vie s’arrête et où ma vie commence. Mon autre vie, celle qui est sans mon oncle, sans ma mère, avec les médicaments. Ma vie sans moi. Avec mes nausées et mes cauchemars. Il faut parfois savoir dire au revoir sans pleurer. Je cherche dans ma tête mes souvenirs d’enfance. Je les ai visiblement oubliés. Ai-je eut une enfance ? Je me rappelle quand je couchais mon père car il avait trop bu, j’avais dix ans. J’étais déjà un adulte. J’ai pas eu que des cadeaux, alors pourquoi en plus de cherché à plaire à un garçon vais-je devoir cherché à comment lui dire que je suis séropo ? Entre le fromage et le dessert peut-être ? Je n’ai même plus envie de continuer à respirer. Maintenant, c’est l’heure à laquelle les oiseaux chantent, l’heure à laquelle elle rentre des bords de la Tamise, je reste sur les bords du canal Saint-Martin. Je vois très bien l’image que cela nous renvois, un cheval noir qui nous regarde dans le blanc de nos yeux à l’ombre d’un cerisier. Et là c’est l’orgasme.
Elle porte un chemisier blanc et elle souris, comme toujours quand elle rêve ou quand elle est amoureuse. Je sais qu’elle a les mots à me dire. Comme on dirait un secret à un enfant. Comme Rachmaninov sur son piano. Puis-je être dans nos rêves ? Et regarde, vois comme nos mains sont blanches, nos seins sont ronds, que nos yeux sont bleus, que nos vies sont noires, que nos cheveux sont roses. Le beau qui manque à ma vie s’égare dans vos regards. J’hésite longtemps et je sens l’eau fraîche mais sale sur mes doigts. J’ai encore se foutu sentiment qui revient, récurrent dirons-nous. L’envie de partir, de courir très loin, très vite de rejoindre quelqu’un quelque part. Ce dire qu’on nous attend peut-être dans un endroit inconnu serait presque excitant. Surtout quand on ne veut pas retourner chez soi. Il n’y a d’ailleurs plus d’eau chaude, on nous l’a coupé. C’est étrange, la violence de se dire ça. À la limite je rejoindrais, Raph’ chez elle, au moins elle a de l’eau chaude. Enfin je crois. Elle m’avait dit, il y a de ça quelque mois, « Le rose est une douleur ». Je n’avais pas très bien compris, mais ça m’avait plus, maintenant j’ai compris.
Je ne sais plus trop quoi penser, à quoi penser quand on vient de te dire que tu avais une sorte d’épée au dessus de la tête qui peut tomber n’importe quand. Faire rimer solitude et incertitude en même temps et avec justesse. Je n’ai pas vraiment besoin d’avoir la pluie dans les yeux, mais ça soulage un peu. Comme d’être dans sa bulle sans rien ni personne autour de vous pour vous faire chier, pour vous vendre des fleurs qui vous serviront à draguer, « Non merci, on a déjà baisée ». Le goût de la drogue dans mes veines me manque un peu, bientôt ce sera le goût de feu mes T4. J’ai plus trop envie de penser à ça sinon je vais encore voir les lumières danser devant mes yeux comme tout à l’heure en sortant du bus. À croire que l’on né pour être seule et se dire au revoir. Apprendre à devenir des « hommes » grands, forts, beaux et blonds. Je me sens parfois amer, amer face à ma vie et face à ce que les autres disent de moi, on me dit monstre, mais je vous « monstre » le chemin quand vous voulez. Je n’ai pas la vie dont je rêvais, j’ai la vie dont j’ai besoin.
Je suis toujours en retard sur tout, Londres vient de me voler un garçon dont je méprends visiblement trop vite, mais ce n’est que pour deux semaines.
Luc, 17 ans, séropositif, amoureux de son oncle et de son parrain, sur les bords du canal Saint-Martin à Paris, le premier jour d’août, à la sortie du bus 91 et de la nuit, au début d’une nouvelle vie…
Ce n'est que pur fiction, entre nous soit dit...
Cela fait déjà plusieurs semaines qu’elle est parti mais pourtant, à ce moment précis j’ai l’impression de ne pas l’avoir vu depuis des années. Le froid engourdis mes doigts et pour un premier août, ce n’est pas normal, ça fait du bien. Les douleurs reviennent à la surface et ce n’est jamais anodin quand c’est à cause de quelqu’un que l’on aime. J’essaye de savoir où, où ma vie s’arrête et où ma vie commence. Mon autre vie, celle qui est sans mon oncle, sans ma mère, avec les médicaments. Ma vie sans moi. Avec mes nausées et mes cauchemars. Il faut parfois savoir dire au revoir sans pleurer. Je cherche dans ma tête mes souvenirs d’enfance. Je les ai visiblement oubliés. Ai-je eut une enfance ? Je me rappelle quand je couchais mon père car il avait trop bu, j’avais dix ans. J’étais déjà un adulte. J’ai pas eu que des cadeaux, alors pourquoi en plus de cherché à plaire à un garçon vais-je devoir cherché à comment lui dire que je suis séropo ? Entre le fromage et le dessert peut-être ? Je n’ai même plus envie de continuer à respirer. Maintenant, c’est l’heure à laquelle les oiseaux chantent, l’heure à laquelle elle rentre des bords de la Tamise, je reste sur les bords du canal Saint-Martin. Je vois très bien l’image que cela nous renvois, un cheval noir qui nous regarde dans le blanc de nos yeux à l’ombre d’un cerisier. Et là c’est l’orgasme.
Elle porte un chemisier blanc et elle souris, comme toujours quand elle rêve ou quand elle est amoureuse. Je sais qu’elle a les mots à me dire. Comme on dirait un secret à un enfant. Comme Rachmaninov sur son piano. Puis-je être dans nos rêves ? Et regarde, vois comme nos mains sont blanches, nos seins sont ronds, que nos yeux sont bleus, que nos vies sont noires, que nos cheveux sont roses. Le beau qui manque à ma vie s’égare dans vos regards. J’hésite longtemps et je sens l’eau fraîche mais sale sur mes doigts. J’ai encore se foutu sentiment qui revient, récurrent dirons-nous. L’envie de partir, de courir très loin, très vite de rejoindre quelqu’un quelque part. Ce dire qu’on nous attend peut-être dans un endroit inconnu serait presque excitant. Surtout quand on ne veut pas retourner chez soi. Il n’y a d’ailleurs plus d’eau chaude, on nous l’a coupé. C’est étrange, la violence de se dire ça. À la limite je rejoindrais, Raph’ chez elle, au moins elle a de l’eau chaude. Enfin je crois. Elle m’avait dit, il y a de ça quelque mois, « Le rose est une douleur ». Je n’avais pas très bien compris, mais ça m’avait plus, maintenant j’ai compris.
Je ne sais plus trop quoi penser, à quoi penser quand on vient de te dire que tu avais une sorte d’épée au dessus de la tête qui peut tomber n’importe quand. Faire rimer solitude et incertitude en même temps et avec justesse. Je n’ai pas vraiment besoin d’avoir la pluie dans les yeux, mais ça soulage un peu. Comme d’être dans sa bulle sans rien ni personne autour de vous pour vous faire chier, pour vous vendre des fleurs qui vous serviront à draguer, « Non merci, on a déjà baisée ». Le goût de la drogue dans mes veines me manque un peu, bientôt ce sera le goût de feu mes T4. J’ai plus trop envie de penser à ça sinon je vais encore voir les lumières danser devant mes yeux comme tout à l’heure en sortant du bus. À croire que l’on né pour être seule et se dire au revoir. Apprendre à devenir des « hommes » grands, forts, beaux et blonds. Je me sens parfois amer, amer face à ma vie et face à ce que les autres disent de moi, on me dit monstre, mais je vous « monstre » le chemin quand vous voulez. Je n’ai pas la vie dont je rêvais, j’ai la vie dont j’ai besoin.
Je suis toujours en retard sur tout, Londres vient de me voler un garçon dont je méprends visiblement trop vite, mais ce n’est que pour deux semaines.
Luc, 17 ans, séropositif, amoureux de son oncle et de son parrain, sur les bords du canal Saint-Martin à Paris, le premier jour d’août, à la sortie du bus 91 et de la nuit, au début d’une nouvelle vie…
Ce n'est que pur fiction, entre nous soit dit...
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