En silence, refermer la porte
Sécher les larmes
Eteindre la lumière
Et attendre.
Dans cette torpeur,
Attendre que le temps passe.
Refuser, refuser encore et toujours.
S'enfermer dans le noir.
Le regarder dans les yeux.
Et puis mettre de la musique sur laquelle on danse.
Se vouloir heureux.
Une histoire qui se finit dans l'incompréhension.
Faites, je vous en conjure, qu'il accepte, qu'il comprenne.
Ce n'est jamais si simple que l'on voudrait bien.
On espère, on joint ses mains.
D'autres iraient dans des églises.
Je pars m'enfermer dans le noir.
En silence, espérer,
S'allonger dans le noir
Vouloir dormir, une fois de plus
Encore un peu plus longtemps.
Le temps que la peau se referme.
Ne plus savoir, quoi dire, quoi faire.
L'envie irrépréssible de dire, Je t'aime.
Les Histoires qui finissent sentent la mort...
Thursday, May 29, 2008
Wednesday, May 07, 2008
La Bouche des Amants...
La Bouche des Amants...
Ces Amants que l'on a dans la bouche
Ce goût amer et étrange
Qui reste après les nuits.
Ce goût de rêve qui reste dans les draps
Les trilles de fumée qui passent sur les yeux
Dans la lueur bleuté d'un trottoir parisien
Aux chandelles du petit matin.
Mordide à l'envie
Comme un cimetière qui devient trop petit.
Le ridicule ne tue que s'il est déjà mort.
La beauté énervante et torturante
De ces amants que je n'aurais jamais
A comptempler que de noir.
La lumière leurs serait mortelle.
Ils crachent du sang à défaut d'autres choses.
Regardons plus loins
Pour vivre un peu plus fort.
Pourvu que l'on jouisse, qu'importe la mort
Qui nous importe, un à un,
Pourriture dans la bouche.
Ce goût qui retourne le ventre
Qui empêche de dormir,
Qui me hante chaque nuit,
Je les poursuis chaque fois
Quand tout le monde dors
Sur les quais de la Seine.
On verra bien, si j'arrive à Bruxelles,
Pour enfin connaître enfin,
La Bouche des Amants...
Ces Amants que l'on a dans la bouche
Ce goût amer et étrange
Qui reste après les nuits.
Ce goût de rêve qui reste dans les draps
Les trilles de fumée qui passent sur les yeux
Dans la lueur bleuté d'un trottoir parisien
Aux chandelles du petit matin.
Mordide à l'envie
Comme un cimetière qui devient trop petit.
Le ridicule ne tue que s'il est déjà mort.
La beauté énervante et torturante
De ces amants que je n'aurais jamais
A comptempler que de noir.
La lumière leurs serait mortelle.
Ils crachent du sang à défaut d'autres choses.
Regardons plus loins
Pour vivre un peu plus fort.
Pourvu que l'on jouisse, qu'importe la mort
Qui nous importe, un à un,
Pourriture dans la bouche.
Ce goût qui retourne le ventre
Qui empêche de dormir,
Qui me hante chaque nuit,
Je les poursuis chaque fois
Quand tout le monde dors
Sur les quais de la Seine.
On verra bien, si j'arrive à Bruxelles,
Pour enfin connaître enfin,
La Bouche des Amants...
Sunday, May 04, 2008
Celui qui me manque...
Dans la brume de la nuit
Qui entoure habituellement les Quais de nos Seine
Les vies parallèles de nos villes
Sans bruit, la marche est lente.
Dans cette inertie totale
Dans le froid qu'est le silence
Il est là.
Seul comme beau
Les yeux tristes, il est là.
Le torse est barré.
Décorations de ses guerres intimes.
Il est là et maintenant
Il est celui qui me manque.
Les joues glacées, je le regarde vivre,
Si loin de ses moments intimes,
Que je vis seule,
Les détours de nos cris
Il vit sans moi
Sans voix
Et s'en fout...
Que je ne sois ni là ni ailleurs
Il vit et j'attends.
Expectative violente.
Les mains qui tremblent
Les sueurs troublantes
Les heures qui passent
Les murmures sans bruit.
Lui, ne sait rien de tout cela.
Les yeux clôt,
La nuit va se passer une fois de plus,
Par Dépit ou Par Défaut.
J'attendrais bien une fois de plus,
De le voir, encore une fois,
Une nuit dans la brume de Paris...
[Celui qui me manque n'est pas le bon....]
Qui entoure habituellement les Quais de nos Seine
Les vies parallèles de nos villes
Sans bruit, la marche est lente.
Dans cette inertie totale
Dans le froid qu'est le silence
Il est là.
Seul comme beau
Les yeux tristes, il est là.
Le torse est barré.
Décorations de ses guerres intimes.
Il est là et maintenant
Il est celui qui me manque.
Les joues glacées, je le regarde vivre,
Si loin de ses moments intimes,
Que je vis seule,
Les détours de nos cris
Il vit sans moi
Sans voix
Et s'en fout...
Que je ne sois ni là ni ailleurs
Il vit et j'attends.
Expectative violente.
Les mains qui tremblent
Les sueurs troublantes
Les heures qui passent
Les murmures sans bruit.
Lui, ne sait rien de tout cela.
Les yeux clôt,
La nuit va se passer une fois de plus,
Par Dépit ou Par Défaut.
J'attendrais bien une fois de plus,
De le voir, encore une fois,
Une nuit dans la brume de Paris...
[Celui qui me manque n'est pas le bon....]
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