J'ai vu Dieu ce soir à la porte Dauphine
J'ai vu Dieu ce soir à la porte Dauphine
J'ai vu Dieu ce soir à la porte Dauphine
En train d'arppenter les trottoirs
Dans son trop grand blouson noir
Il devait sans doute chercher des pines
J'ai vu Dieu ce soir à la porte Dauphine
J'ai vu Dieu ce soir à la porte Dauphine
Ce soir, ce soir, ce soir, ce soir,
Ce soir, on ira prendre de l'argent
Dans les poches de tous ses gens
Qui viennent nous sucer la pine
Dans le noir, de la porte Dauphine
J'ai vu Dieu ce soir à la porte Dauphine
J'ai vu Dieu ce soir à la porte Dauphine
J'ai vu Dieu ce soir à la porte Dauphine
En train d'arppenter les trottoirs
Dans son trop grand blouson noir
Il devait sans doute chercher des pines
J'ai vu Dieu ce soir à la porte Dauphine
J'ai vu Dieu ce soir à la porte Dauphine
Ce soir, ce soir, ce soir, ce soir,
Ce soir, on ira prendre du bon temps
Pour allez claquer de l'argent
On mettra nos talons aiguilles
On se prendra pour des filles
A l'ombre de la porte Dauphine
On prendra du bon temps
A chercher de l'argent
Corset, corsage
Enfants Pas Sages
J'ai vu Dieu ce soir à la porte Dauphine
J'ai vu Dieu ce soir à la porte Dauphine
J'ai vu Dieu ce soir à la porte Dauphine
En train d'arppenter les trottoirs
Dans son trop grand blouson noir
Il devait sans doute chercher des pines
J'ai vu Dieu ce soir à la porte Dauphine
J'ai vu Dieu ce soir à la porte Dauphine
Ce soir, ce soir, ce soir, ce soir,
Wednesday, April 25, 2007
Friday, April 06, 2007
Il est de ces rêves...
Il dit qu'il n'est rien, tout juste une poupée sous cellophane.
Qui parle en anglais pour faire bien.
Qui se maquille et qui mise sur le superficiel.
Qui se doivent d'être irréprochables.
Ceux que l'on croise et dont on a aucun regard.
Ceux de l'apparence.
Il est de ceux que l'on admire parfois.
Qui semblent si loin de la réalité.
Ceux qui font vivre les chimères.
Qui n'ont pas l'air de connaitre la solitude et qui pourtant pleurs parfois le soir
Quand personne ne peut les voir.
Il est celui qui me fit sortir pour la première fois au Queen.
Il est sans doute une des personnes que j'admires le plus.
Il est de mes rêves.
Entre nous soit dit, je vous présenterais peut-être, Théo un jour.
Qui parle en anglais pour faire bien.
Qui se maquille et qui mise sur le superficiel.
Qui se doivent d'être irréprochables.
Ceux que l'on croise et dont on a aucun regard.
Ceux de l'apparence.
Il est de ceux que l'on admire parfois.
Qui semblent si loin de la réalité.
Ceux qui font vivre les chimères.
Qui n'ont pas l'air de connaitre la solitude et qui pourtant pleurs parfois le soir
Quand personne ne peut les voir.
Il est celui qui me fit sortir pour la première fois au Queen.
Il est sans doute une des personnes que j'admires le plus.
Il est de mes rêves.
Entre nous soit dit, je vous présenterais peut-être, Théo un jour.
Wednesday, April 04, 2007
Un peu de moi
Il y a quelque temps une journaliste est venue faire un portrait de moi pour Têtu, les choses on voulut qu'il ne parraissent pas, je le mets donc sur mon blog. Merci Ursula.
Martin, 17 ans, le militant écorché parisien
«Nous resterons dans nos chambres/cloîtrés par tous ceux qui nous mentent/ exclu, je n’imaginerais rien d’un futur qui n’existerait plus». Martin adore cette chanson d’Indochine. Une chanson à l’image de ce qu’il ressent quand il est dans sa chambre. Une large mèche rose, mince, l’air abattu, à fleur de peau et en colère contre la société, Martin habite cette chambre à Paris, depuis tout petit, un cocon en quelque sorte. Et une chambre en bordel aussi: des boas en plumes rose fluo, des chaussures à talons aiguilles, des magazines Têtu, des fringues, des peluches, des tiroirs à demi-fermés; des posters de Placebo, des petits mots de ses copines écrits à même le mur. Et Martin qui fume…déjà émancipé légalement, il va prendre son avenir en main en essayant d’intégrer une école de danse/chant/théâtre l’an prochain. En attendant, il vit sa passion pour la musique, dans sa chambre. Il joue du piano, chante, écoute les stars qui l’inspirent et ramène ses copains. «J’y essaie mes tenues, je force mes chaussures en cuir à talons, j’y passe beaucoup de temps, et quand je suis en colère, je saute partout, sur du Bowie». Bowie, c’est son «dieu» inégalable mais Martin aime aussi Klaus Nomi, Pink Floyd, Led Zep, Lou Reed, Placebo, le Velvet, «après les dieux, les monstres aussi comme Barbara, Léo Ferré, Piaf, des gens hallucinants», lâche t-il dans un petit cri hystérique. Martin a la culture musicale politique des années 70 que tout ado révolté se doit d’avoir. Son rêve ? «Être une rock star chéri voyons !». Quand il n’est pas dans sa chambre, il milite avec Act Up,« pour foutre le bordel, et être au milieu de pédés». Très investi au sein de l’association, il a même créé la commission jeunes qui s’occupe de prévention dans les lycées. Il est aussi actif chez les Sœurs de la perpétuelle indulgence», au comité Idaho, et bien sûr aux Panthères roses. «C’est mes copines, précise t-il d’une voix d’enfant, et entre deux toux graves, je préfère mille fois m’éclater à la Plug (soirée queer organisée par la Tapette en bois), où quand tu bouscules quelqu’un, c’est l’occasion d’entamer une conversation, qu’au Cox, c’est plus sympa que les pouffiasses dégénérées du Marais, bien que je suis une pouffiasse dégénérée». Un terme dur et une image violente de soi. À son image, lui qui a vécu des choses lourdes dont une tentative de suicide, et qui en parle avec distance, comme si cela ne lui appartenait pas. Martin a dit qu’il était homo à sa mère, l’an dernier. Réponse de la mère : «t’as tellement voulu être différent que si la mode c’était d’avoir une plume dans le cul, t’en aurais pas». Il doit se sentir parfois seul dans sa chambre. Ursula Del Aguila
Martin, 17 ans, le militant écorché parisien
«Nous resterons dans nos chambres/cloîtrés par tous ceux qui nous mentent/ exclu, je n’imaginerais rien d’un futur qui n’existerait plus». Martin adore cette chanson d’Indochine. Une chanson à l’image de ce qu’il ressent quand il est dans sa chambre. Une large mèche rose, mince, l’air abattu, à fleur de peau et en colère contre la société, Martin habite cette chambre à Paris, depuis tout petit, un cocon en quelque sorte. Et une chambre en bordel aussi: des boas en plumes rose fluo, des chaussures à talons aiguilles, des magazines Têtu, des fringues, des peluches, des tiroirs à demi-fermés; des posters de Placebo, des petits mots de ses copines écrits à même le mur. Et Martin qui fume…déjà émancipé légalement, il va prendre son avenir en main en essayant d’intégrer une école de danse/chant/théâtre l’an prochain. En attendant, il vit sa passion pour la musique, dans sa chambre. Il joue du piano, chante, écoute les stars qui l’inspirent et ramène ses copains. «J’y essaie mes tenues, je force mes chaussures en cuir à talons, j’y passe beaucoup de temps, et quand je suis en colère, je saute partout, sur du Bowie». Bowie, c’est son «dieu» inégalable mais Martin aime aussi Klaus Nomi, Pink Floyd, Led Zep, Lou Reed, Placebo, le Velvet, «après les dieux, les monstres aussi comme Barbara, Léo Ferré, Piaf, des gens hallucinants», lâche t-il dans un petit cri hystérique. Martin a la culture musicale politique des années 70 que tout ado révolté se doit d’avoir. Son rêve ? «Être une rock star chéri voyons !». Quand il n’est pas dans sa chambre, il milite avec Act Up,« pour foutre le bordel, et être au milieu de pédés». Très investi au sein de l’association, il a même créé la commission jeunes qui s’occupe de prévention dans les lycées. Il est aussi actif chez les Sœurs de la perpétuelle indulgence», au comité Idaho, et bien sûr aux Panthères roses. «C’est mes copines, précise t-il d’une voix d’enfant, et entre deux toux graves, je préfère mille fois m’éclater à la Plug (soirée queer organisée par la Tapette en bois), où quand tu bouscules quelqu’un, c’est l’occasion d’entamer une conversation, qu’au Cox, c’est plus sympa que les pouffiasses dégénérées du Marais, bien que je suis une pouffiasse dégénérée». Un terme dur et une image violente de soi. À son image, lui qui a vécu des choses lourdes dont une tentative de suicide, et qui en parle avec distance, comme si cela ne lui appartenait pas. Martin a dit qu’il était homo à sa mère, l’an dernier. Réponse de la mère : «t’as tellement voulu être différent que si la mode c’était d’avoir une plume dans le cul, t’en aurais pas». Il doit se sentir parfois seul dans sa chambre. Ursula Del Aguila
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