Tout commence comme une lettre de Duras
Et pourtant ça n'est point cela
Les mots viennent
Moi, je veux écrire et je m'en fous des autres
C'est tellement bon les traces qui restent sur les doigts
D'un côté le café, de l'autre les cigarettes
Et j'écris pour survivre
Sans aucune prétention.
J'écris comme un couteau sur la peau
Ça laisse une douleur dans le ventre
Et pis ça arrache les dents.
J'écris à m'en tordre de douleurs
Plutôt mourir que de ne plus pouvoir écrire
C'est ma façon de me perdre
Et parfois c'est trop lourd
Alors je me bat comme je peux
Et parfois je me débats
Avec moi même pour ne pas sombrer
Même si l'envie est grande
Dans des turpitudes trop violentes
L'alcool sur les lèvres
Je me bats comme je peux
Et j'écris sur le feu
La drogue je la connais
Avec elle je suis pote
On s'écrit des mots doux et l'on passe pour des fous
Ça évite le contact avec la torture
Ça évite les nuits blanches
Et les traces sur le mur
Je chante encore un peu
Et si l'on touche à ça
Je tire à vue sur le premier qui m'empeche de vider ainsi
Le contenu de mes nuits.
Thursday, February 07, 2008
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